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Qui court deux lièvres à la fois n’en prend aucun

Publié le 04/03/2022

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« O 8uo Il I iacas 8LMICC011 Où&ÉTEpoll KGTaAa11,1ki11EL Qui court deux lièvres à la fois n'en prend aucun Ce proverbe, répertorié par Apostolius ( 12, 33 ), et qu'Erasme traduit par Lepores duos insequens neutn1m capit (Adagia, 3, 3.

36, fo1111'1le qui figure également dans le recueil de Walther.

cf.

13669), sera repris dans l'Apparatus eroditionis de Michael Pexenfelder (NOmberg, 1670. 97) ; citons aussi la variante : Qui binos lepores una sectabitur hora, I non uno sa/lem, sed saepe carebit utroque, > ( Walther 23863 ; cf.

aussi 31243 ).

Notre proverbe a la même significa~ tion que notre Qui trop embrasse mal étreint (en italien Chi troppo ,,uole nul/a stringe : et: Boccace, Filoco/o, 1, 9 : Chi due lepri caccia ta/volta piglia / 'una e spesso niuna) et l'image est encore vivante dans notre tradition proverbiale européenne (cf.

Arthaber 691 : LacerdaAbreu 194 sq.

; Mota 181) et dans de nombreux dialectes italiens (en dialecte de Gênes : Chi due levre caccia, unn-a a .fûzze e / 'atra a .\·cappa; cf.

Schwamenthal-Straniero 998): en français // ne faut pas courir deux lièvres à la fois et Qui deux choses chasse ni l'une ni t I ·autre ne prend.. »

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