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albert

Publié le 27/05/2015

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Un passage lyrique La quiétude enfin retrouvée En cette fin de roman, M semble livrer pleinement ses sentiments et sensations personnels au lecteur, comme le montrent les expressions « montaient jusqu’à moi » (l. ), « rafraîchissaient mes tempes » (l. ), « entrait en moi » (l. ), « je me suis senti » (l. ), « j’ai senti » (l. ), dans une sorte de monologue où la première personne est associée à des verbes de perception. Le premier sentiment qu’il exprime est alors un sentiment d’apaisement, dû au départ de l’aumônier, et au fait qu’il se soit retrouvé seul : « Lui parti, j’ai retrouvé le calme » (l.1). Le déchainement verbal et pulsionnel auquel il s’est livré semble l’avoir vidé de toute animosité (« j’étais épuisé », l.  ; « Comme si cette grande colère m’avait purgé du mal, vidé d’espoir » l. ), de sorte qu’il s’endort (« Je crois que j’ai dormi », l. ). On a l’impression que ce sommeil, en plus d’être réparateur, symbolise une sorte de renaissance du personnage, qui se réveille calme et tous les sens en éveil, dépourvu de toute crainte liée à sa mort prochaine. Le cadre temporel est d’ailleurs favorable à cette quiétude : il fait nuit («étoiles », l. ; « à la limite de la nuit », l. ; devant cette nuit chargée de signes et d’étoiles », l. ), et M...

« Le premier sentiment qu'il exprime est alors un sentiment d'apaisement, dû au départ de l'aumônier, et au fait qu'il se soit retrouvé seul : « Lui parti, j'ai retrouvé le calme » (l.1).

Le déchainement verbal et pulsionnel auquel il s'est livré semble l'avoir vidé de toute animosité (« j'étais épuisé », l.  ; « Comme si cette grande colère m'avait purgé du mal, vidé d'espoir » l.

), de sorte qu'il s'endort (« Je crois que j'ai dormi », l.

).

On a l'impression que ce sommeil, en plus d'être réparateur, symbolise une sorte de renaissance du personnage, qui se réveille calme et tous les sens en éveil, dépourvu de toute crainte liée à sa mort prochaine. Le cadre temporel est d'ailleurs favorable à cette quiétude : il fait nuit («étoiles », l.

; « à la limite de la nuit », l.

; devant cette nuit chargée de signes et d'étoiles », l.

), et M, lorsqu'il parle de sa mère, présente ce moment comme celui privilégié d'« une trêve mélancolique » (l.

). La fusion lyrique avec le monde. »

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