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Collège: Le développement économique de l'Asie (Géographie)

Publié le 22/02/2012

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 Avec ses taux de croissance à deux chiffres, le développement économique de l'Asie a fait rêver le monde. Il serait pourtant bien hasardeux de se contenter de cette image simpliste. La croissance économique asiatique n'est ni générale ni exempte de contre-performances. Où en est le développement asiatique ?
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« de 0,768), 67 e pour la Thaïlande, 77 e pour les Philippines, 98 e pour la Chine.

À l'exception de cette dernière, les pays communistes présentent des résultats médiocres : le Viêt Nam est 110 e, le Cambodge 137 e, le Laos 140 e (les données ne sont pas disponibles pour la Corée du Nord). La partie orientale du continent asiatique est celle qui se développe le plus depuis une trentaine d'années.

C'est généralement àcelle-ci que l'on fait allusion quand on parle de la « croissance asiatique ». II.

Le développement de l'Asie orientale 1.

Le « miracle asiatique » Ce « miracle » a concerné pour l'essentiel l'Asie orientale, du Japon à la Thaïlande. En 1960, les pays d'Asie ne représentaient que 5 % du PIB mondial.

En 1996, à la veille de la crise financière dont ils se remettent tout juste, ces pays pesaient 27 % du PIB mondial. La plupart de ces pays souffrent d'un manque de richesses naturelles : peu de pétrole, sauf en Indonésie, et peu de minerais.

L'absence de matières premières impose l'ouverture de leurs économies au commerce international. Les pays asiatiques ont d'abord importé des produits manufacturés, puis les ont fabriqués sur place afin de limiter lesimportations (souvent grâce à des transferts technologiques de firmes occidentales).

Ces produits, standardisés et fabriqués en grand nombre grâce à une main d'œuvre abondante, disciplinée et bon marché, sont réexportés vers les pays du Nord.

Les salaires s'élèvent progressivement ; le marché intérieur se renforce. 2.

Le Japon, les Dragons et les Tigres Le Japon a été l'initiateur de ce type de développement excentré .

Depuis les années soixante, son industrie se diversifie (textile, automobile, électronique, informatique, etc.).

Le Japon est devenu la deuxième puissance économique mondiale. Dans les années soixante-dix, le modèle de développement économique japonais est suivi par ceux que l'on nomme les Quatre Dragons : Hong Kong, Taïwan, Singapour et la Corée du Sud. Ces pays bénéficient également de la délocalisation des unités de production japonaises à travers l'Asie orientale, les coûts de production au Japon étant devenus trop élevés.

Lestaux de croissance s'emballent.

Les Quatre Dragons se rangent aujourd'hui parmi les pays développés. Dans les années quatre-vingt, le relais est pris par ceux que l'on appelle les Tigres, émules des Dragons : la Thaïlande, la Malaisie, l'Indonésie et, dans une moindre mesure, les Philippines.

Ils développent à leur tour les industries de main d'œuvre.

LaChine participe au mouvement, du moins dans sa frange côtière. Dans les années quatre-vingt-dix, cette évolution économique touche également le Viêt Nam et le Myanmar. 3.

Pourquoi la croissance ? En 1996, la plupart des pays du Sud-Est asiatique connaissent des taux de croissance extrêmement élevés : 10 % en Chine, 9 % en Thaïlande, 8,5 % en Malaisie, 8,3 % en Corée du Sud, 8 % en Indonésie, 7 % au Viêt Nam, 6,6 % à Taïwan(alors que la croissance n'excède pas 3 % en Europe). Cette croissance exceptionnelle s'explique à la fois par de faibles charges salariales (qui permettent d'abaisser les coûts de production), par la grande discipline de la main d'œuvre et son ardeur au travail, par l'accent mis, dans ces pays, sur le développement économique et par une grande confiance internationale (investissement de milliards de dollars dans la région). 4.

La crise actuelle Depuis 1997, cependant, l'Asie orientale connaît une crise de confiance, qui s'est traduite en crise financière puis en crise économique.

Le système bancaire asiatique, encore très fragile, a prêté plus d'argent (pour investir dans l'économie) qu'il ne peut raisonnablement en garantir.

Inquiets, les investisseurs étrangers ont retiré une partie de leurs capitaux ; le crédit se fait rare,. »

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