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Fonctions de relation FONCTIONS DE RELATION FONCTIONS SENSORIELLES I.

Publié le 05/04/2015

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Fonctions de relation FONCTIONS DE RELATION FONCTIONS SENSORIELLES I. LES PERCEPTIONS SENSORIELLES Les organes des sens détectent les informations qui nous entourent : ce sont des informations sensorielles. On appelle stimulus toute information provoquant une excitation d'un organe des sens. Ces stimuli sont transmis au cerveau sous forme d'influx nerveux. Ce dernier les enregistre, analyse, traite, mémorise et compare les informations reçues ; ils les interprète en fonction des informations qu'il a déjà en mémoire. C'est alors qu'il prend conscience des sensations. C'est ce qui nous permet de nous situer par rapport à notre environnement. En réponse, le cerveau ou la moelle épinière (cas des réflexes) produit des réactions adaptées. En plus des 5 sens décrits traditionnellement, il faut ajouter : o la kinesthésie, qui nous permet de percevoir la position de notre corps (posture) o l'équilibre, dont les organes sensoriels sont : - les canaux semi-circulaires situés dans l'oreille interne (dans les 3 directions de l'espace) - les récepteurs tendino-musculaires situés dans les tendons des muscles o les perceptions de température et de douleur au niveau viscéral II. LE GOÛT Le goût dépend des récepteurs situés sur la langue, et aussi des récepteurs aux odeurs situées dans les fosses nasales. Les substances que l'on mange sont dissoutes par la salive. Ainsi, les molécules peuvent être captées par les papilles gustatives. Chaque papille renferme plusieurs cellules gustatives : ce sont elles qui sont stimulées par une des substances et qui envoient alors un influx nerveux au cerveau, via les nerfs gustatifs. Les papilles gustatives de la langue perçoivent surtout les sensations de salé, sucré, acide et amer. Toute la richesse de la sensation habituelle de goût est donnée par les papilles de l'odorat, situées dans les cavités nasales, l'odeur des aliments remontant par l'arrière-gorge. II. L'ODORAT Les papilles sensibles de l'odorat sont situées dans les fosses nasales. Elles sont tapissées d'une muqueuse qui sécrète un liquide épais, ou mucus. La zone olfactive est localisée sur la partie supérieure de chaque fosse nasale. Les molécules odorantes qui y passent, entraînées par l'air, se dissolvent dans le mucus nasal et stimulent les cellules olfactives. Les récepteurs olfactifs transmettent alors les informations au cerveau via le nerf olfactif. III. LE TOUCHER Les perceptions du toucher sont fournies par des récepteurs sensoriels situés sous la peau, dans le derme. Ces récepteurs sont de différentes natures : des terminaisons nerveuses qui donnent les sensations de douleur, des capteurs sensibles au chaud et d'autres au froid, des récepteurs sensibles aux pressions fortes et d'autres aux pressions fines. C'est cette diversité de récepteurs qui donne la richesse de la perception tactile. Les différents récepteurs ne sont pas uniformément répartis selon les parties du corps. Les récepteurs de la température qui sont situés dans la peau s'adaptent. Ils cessent d'envoyer au cerveau des informations au bout d'un certain temps, ce qui modifie la sensation. Par sa grande surface et sa sensibilité diversifiée, la peau a une influence sur tout notre organisme. Ses perceptions peuvent provoquer des modifications du rythme cardiaque, respiratoire, de la circulation du sang. Fonctions de relation IV. L'AUDITION Le son est une vibration transmise par l'air. Les ondes sonores agissent sur les différentes parties de l'oreille qui entrent successivement en vibration. La partie visible de l'oreille est le pavillon qui concentre les sons à la manière d'un entonnoir. Les sons sont ensuite transmis par le conduit auditif. Cet ensemble forme l'oreille externe. Le conduit auditif possède des poils et sécrète une matière grasse, le cérumen, qui arrête les poussières. La vibration est transmise par le tympan, qui la transmet à une chaîne de 3 osselets : le marteau, l'enclume et l'étrier. Cet ensemble constitue l'oreille moyenne ; celle-ci est située dans une cavité des os du crâne et communique avec le pharynx par la trompe d'Eustache. L'oreille moyenne est toujours pleine d'air. L'étrier appuie sur une membrane ovale, qui ferme l'oreille interne et transmet la vibration au liquide qui remplit le limaçon. C'est à ce niveau qu'un tapis de cellules ciliées, les cellules auditives, enregistre le signal et le communique (par le nerf auditif) au cerveau, qui alors l'interprète. L'oreille interne comprend aussi 3 canaux semi-circulaires (répartis dans les 3 directions de l'espace), dont le rôle est de donner le sens de l'équilibre. V. LA VISION L'oeil est l'organe de la vue. Il reçoit et enregistre une image. La lumière entre dans l'oeil en traversant successivement plusieurs milieux transparents : la cornée, qui est la membrane qui protège l'oeil, puis un liquide fluide comme de l'eau, l'humeur aqueuse. La lumière passe au niveau de la pupille, qui se rétrécit quand il y beaucoup de lumière ou se dilate lorsqu'il y en a peu (phénomène de diaphragmation). La lumière traverse ensuite le cristallin, une lentille entourée de muscles. Ceux-ci lui permettent de modifier sa courbure en fonction de la distance de l'objet observé afin d'avoir toujours une image nette. Lorsque le cristallin ne peut pas modifier suffisamment sa courbure, donc accommoder, on doit ajouter des lentilles pour compense. Ensuite, la lumière traverse un liquide de consistance gélatineuse, l'humeur vitrée (qui remplit le centre de l'oeil) avant d'atteindre la rétine au fond de l'oeil. La rétine e...

« Fonctions de relation IV.

L’AUDITION Le son est une vibration transmise par l’air.

Les ondes sonores agissent sur les différentes parties de l’oreille qui entrent successivement en vibration.

La partie visible de l’oreille est le pavillon qui concentre les sons à la manière d’un entonnoir.

Les sons sont ensuite transmis par le conduit auditif.

Cet ensemble forme l’ oreille externe.

Le conduit auditif possède des poils et sécrète une matière gr asse, le cérumen, qui arrête les poussières.

La vibration est transmise par le tympan, qui la transmet à une chaîne de 3 osselets : le marteau , l’ enclume et l’étrier .

Cet ensemble constitue l’ oreille moyenne ; celle-ci est située dans une cavité des os du crâne et communique avec le pharynx par l a trompe d’Eustache.

L’oreille moyenne est toujours pleine d’air.

L’ étrier appuie sur une membrane ovale , qui ferme l’oreille interne et transmet la vibration au liquide qui remplit le limaçon.

C’est à ce niveau qu’un tapis de cellules ciliées, les cellules auditives, enregistre le signal et le communique (par le nerf auditif) au cerveau, qui alors l’interprète.

L’ oreille interne comprend aussi 3 canaux semi-circul aires (répartis dans les 3 directions de l’espace), dont le rôle est de donner le sens de l’ équilibre.

V.

LA VISION L’œil est l’organe de la vue.

Il reçoit et enregist re une image.

La lumière entre dans l’œil en traversant successiv ement plusieurs milieux transparents : la cornée, qui est la membrane qui protège l’œil, puis un liqu ide fluide comme de l’eau, l’humeur aqueuse.

La lumière passe au niveau de la pupille, qui se rétrécit quand il y beaucoup de lumière ou se dilate lorsqu’il y en a peu (phénomène de diaphragmation).

La lumière traverse ensuite le cristallin, une lentille entourée de muscles.

Ceux-ci lui per mettent de modifier sa courbure en fonction de la distance de l’objet observé afin d’avoir toujours une image nette .

Lorsque le cristallin ne peut pas modifier suffis amment sa courbure, donc accommoder, on doit ajouter des lentilles pour compense.

Ensuite, la lumière traverse un liquide de consista nce gélatineuse, l’humeur vitrée (qui remplit le centre de l’œil) avant d’atteindre la rétine au fon d de l’œil.

La rétine est formée de cellules visuelles , les cônes pour le vision des couleurs et les bâtonnets pour la vision crépusculaire en niveaux de gris (sensibilité lumineuse).

Ce son t ces cellules nerveuses qui captent la lumière et transmettent le s informations visuelles par le nerf optique au cerveau qui les interprète.

Le globe oculaire est entouré de 2 parois : une membrane protectrice , la sclérotique , blanche et résistante, et une fine membrane pigmentée de noir, la choroïde .

A l’avant de l’œil, cette dernière forme l’ iris coloré qui entoure un orifice : la pupille.

QUESTIONS Représentez chronologiquement les différents élémen ts mis en jeu dans la situation suivante : « Pierre fait griller du pain pour son petit déjeun er.

Il est en train de lire quand soudain il perçoit une odeur de brûlé.

Il se précipite pour so rtir les tranches carbonisées, les saisit, se brûle et les lâche… » Odeur de brûlé dans l’environnement ⇒ stimulation des fosses nasales ⇒ transformation du stimulus en message sous la forme d’un influx nerveux ⇒ arrivée au cerveau dans la zone de sensibilité olfactive ⇒ traitement de l’information par le cerveau : recon naissance et localisation de l’odeur ⇒ transmission à l’aire de programmation des commande s motrices ⇒ codage sous forme d’un influx moteur ⇒ transmission par les fibres du nerf moteur à l’org ane effecteur du mouvement ⇒ saisie de l’objet, récepteurs au chaud et à la douleur stimul és ⇒ réaction réflexe : supprimer le stimulus douloureux, lâcher les tranches de pain.. »

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