L’argumentation indirecte est-elle la stratégie argumentative la plus efficace pour l’auteur et le lecteur?

« soit l'auteur qui les montre, ou le lecteur qui les comprenne.L'utilisation d'un personnage inventé permet de toucher plus de lecteurs car bien  souvent, il s'y identifie.

Cela donne lieu alors à une dénonciation plus efficace.

Cependant, tout le monde ne s'identifiera pas obligatoirement de la même façon.

Par exemple, dans Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, ce sera une majorité de femmes qui s'identifieront au personnage de Marceline, puisque bien plus concernées par le thème de la condition féminine que ces messieurs.En 1980, Robert Badinter réutilise le récit fictif de Victor Hugo Le Dernier Jour d'un Condamné, pour plaider en faveur de l'abolition de la peine de mort devant l'assemblée Nationale.

Il a été jusqu'à lire un passage, faisant allusion à la souffrance non pas physique mais psychique.

D'ailleurs l'injection létale est indolore mais pas la souffrance morale qui la précède est démesurée. Pour le lecteur l'argumentation indirecte à plusieurs atouts.

L'argumentation indirecte substitue des situations, invente un autre monde, une histoire, juste dans le but final de mettre en lumière des idées fortes, elle est alors instructive pour le lecteur.

 Elle est aussi divertissante puisqu'elle se base sur la narration, le récit qui captive le lecteur.

Le lecteur  enregistre ou vit une histoire puis peut ensuite analyser le message que l'auteur a voulu faire passer. Le lecteur lit pour passer du bon temps; pour se divertir essentiellement. La plus part des lecteurs ne lisent pas forcement des livres de morale.En 1645 Charles Perrault écr. »