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La Contraception

Publié le 17/01/2022

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Il existe tout d'abord des moyens de contra-ception dits «naturels«. Le coït interrompu et la méthode du calendrier en sont deux. Le coït interrompu consiste, pour l'homme, à retirer son pénis du vagin de la femme avant que le liquide séminal contenant les spermatozoïdes ne soit éja¬culé. Cette pratique, quoique courante, reste peu sûre. Il est parfois difficile d'évaluer le moment exact de l'éjaculation et des spermatozoïdes peu¬vent être lâchés avant l'éjaculation proprement dite. D'autre part, le coït interrompu ne va pas sans causer quelquefois des tensions physiques et psychiques pour l'un et l'autre partenaire.

La méthode du calendrier, baptisée égale-ment du nom de son inventeur, le médecin japo¬nais Ogino Kiusaku (1882-1975), qui l'a mise au point en 1923, est fondée sur la détection et le contrôle du cycle d'ovulation. En général, un ovule mature est libéré par l'un des deux ovaires de la femme 14 jours après le début des règles. Un ovule a une vie de 4 à 5 jours. On peut en déduire que pendant les 3 jours précédant la libération de l'ovule (ovulation) et les 6 jours suivant cette même ovulation, la rencontre d'un spermatozoïde et d'un ovule a toutes les chances d'aboutir à la fécondation. Puisque ces 9-10 jours correspon-dent à la période de fécondation de la femme, il suffit théoriquement de s'abstenir de toute rela-tion sexuelle pendant ce moment pour l'éviter.

Divers moyens s'efforcent d'interrompre ou de rendre inopérante l'une de ces étapes. Les six principaux modes de contraception sont la méthode dite des températures, la pilule, la stérili¬sation, les préservatifs masculins, le diaphragme et les dispositifs utérins.

La méthode des températures

La méthode du calendrier, qui n'est pas d'une application simple est rendue aléatoire parce que de nombreuses femmes n'ont pas des cycles réguliers. Par exemple, l'ovulation peut être retar¬dée par une maladie, le stress ou d'autres fac¬teurs. Elle peut donc n'intervenir qu'un ou plu¬sieurs jours après la date prévue. Ces variations peuvent donc la rendre totalement inefficace. 

 

 

Depuis plusieurs milliers d'années, toutes sortes de moyens ont été utilisés pour prévenir la grossesse. Certains nous paraissent fantaisistes ou inefficaces, et d'autres dangereux pour la santé. De nos jours, le processus de reproduction est parfaitement connu et les couples disposent de plusieurs méthodes contraceptives dont l'efficacité est avérée.

« A Les préservatifs sont de taille variable.

On les déroule sur le pénis en érection.

Certains sont enduits de spermicide chimique, pour une efficacité plus grande.

Y Les spermicides peuvent être utilisés sous forme de gel, de crème, de mousse ou d'ovules acides.

On peut associer leur utilisation à celle d'un préservatif ou d'un diaphragme.

50 La Contraception bon moment, lors des rapports sexuels.

Puis, un seul spermatozoïde doit féconder l'ovule.

Enfin, une fois ce dernier fécondé, il doit s'implanter dans l'utérus afin d'entamer son développement.

II existe tout d'abord des moyens de contra- ception dits «naturels».

Le coït interrompu et la méthode du calendrier en sont deux.

Le coït interrompu consiste, pour l'homme, à retirer son pénis du vagin de la femme avant que le liquide séminal contenant les spermatozoïdes ne soit éja- culé.

Cette pratique, quoique courante, reste peu sûre.

Il est parfois difficile d'évaluer le moment exact de l'éjaculation et des spermatozoïdes peu- vent être lâchés avant l'éjaculation proprement dite.

D'autre part, le coït interrompu ne va pas sans causer quelquefois des tensions physiques et psychiques pour l'un et l'autre partenaire.

La méthode du calendrier, baptisée égale- ment du nom de son inventeur, le médecin japo- nais Ogino Kiusaku (1882-1975), qui l'a mise au point en 1923, est fondée sur la détection et le contrôle du cycle d'ovulation.

En général, un ovule mature est libéré par l'un des deux ovaires de la femme 14 jours après le début des règles.

Un ovule a une vie de 4 à 5 jours.

On peut en déduire que pendant les 3 jours précédant la libération de l'ovule (ovulation) et les 6 jours suivant cette même ovulation, la rencontre d'un spermatozoïde et d'un ovule a toutes les chances d'aboutir à la fécondation.

Puisque ces 9-10 jours correspon- dent à la période de fécondation de la femme, il suffit théoriquement de s'abstenir de toute rela- tion sexuelle pendant ce moment pour l'éviter.

Divers moyens s'efforcent d'interrompre ou de rendre inopérante l'une de ces étapes.

Les six principaux modes de contraception sont la méthode dite des températures, la pilule, la stérili- sation, les préservatifs masculins, le diaphragme et les dispositifs utérins.

La méthode des températures La méthode du calendrier, qui n'est pas d'une application simple est rendue aléatoire parce que de nombreuses femmes n'ont pas des cycles réguliers.

Par exemple, l'ovulation peut être retar- dée par une maladie, le stress ou d'autres fac- teurs.

Elle peut donc n'intervenir qu'un ou plu- sieurs jours après la date prévue.

Ces variations peuvent donc la rendre totalement inefficace.

Pour rendre la contraception plus sûre, la femme a recours à la méthode des températures.

Il s'agit de prendre et de noter chaque matin sa tem- pérature corporelle avec un thermomètre.

Cer- taines femmes décèlent une légère baisse de tem- pérature avant l'ovulation, puis une hausse d'envi- ron un demi-degré durant l'ovulation.

Ainsi, elles peuvent savoir quand celle-cia lieu et donc attendre pour avoir des rapports sexuels.

Le taux d'échec est estimé à environ 14 %.

Outre son caractère contraignant, cette méthode est loin d'être sûre.

Une hausse de la température peut en effet être due à une infection microbienne passagère.

Une autre méthode «naturelle» consiste à prélever régulièrement du mucus dans le vagin.

Environ quatre jours avant l'ovulation, cette substance devient toujours transparente, abondante et élas- tique, pour faciliter une éventuelle fécondation.

La femme n'est fécondable que pendant cette période.

Quelques jours après l'ovulation, le mucus s'épaissit à nouveau et devient «glaireux».

Les contraceptifs par voie orale La pilule contraceptive a représenté une véritable révolution dans la vie des femmes avec sa mise en circulation dans les années 1960.

En 1955, une équipe de biologistes américains sous la direc- tion de Gregory Pincus (1903-1967) a découvert que certaines hormones (oestrogènes et proges- térone) prises oralement empêchaient l'ovu- lation; et la pilule agit donc en altérant l'équilibre hormonal de la femme.

Ces hormones sont les messagers chimiques du corps et contrôlent de nombreux processus biologiques comme la croissance, la puberté et le cycle menstruel.

La pilule augmente de façon artificielle le taux de ces deux hormones dans le corps.

Cette élévation amoindrit les bouleversements hormo- naux ormo naux qui ont normalement lieu au cours du cycle menstruel.

Il en résulte que l'ovule n'est pas libéré, autrement dit il n'y a pas d'ovulation.

Sans elle, la fécondation n'a pas lieu et la femme ne peut se retrouver enceinte.

La pilule altère également le mucus présent à l'entrée de l'utérus, rendant plus difficile l'accès aux sper- matozoïdes.

Elle change aussi la nature de l'en- domètre (la substance qui se trouve sur la paroi de l'utérus et qui permet à l'oeuf de s'y accro- cher), ccro cher), en rendant l'utérus moins apte à accueillir l'ovule fécondé.

La pilule doit être prise régulièrement pendant un certain nombre de jours du cycle menstruel, en général 21.

Pour une plus grande efficacité, la prendre doit devenir une habitude, comme celle de se brosser les dents! Une femme qui oublie de prendre sa pilule un jour ou deux n'est plus protégée contre la grossesse.

Il existe un autre type de pilule qu'on appelle « minipilule» car elle ne contient que de la progestérone.

Elle modifie l'équilibre hormonal, comme la pilule combinée, mais elle est généralement moins forte.

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