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LA PHILOSOPHIE DES LUMIERES (Exposé – Art & Littérature – Collège/Lycée)

Publié le 17/01/2022

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

A la fin de sa vie, il se prête avec une hargne mordante à « la querelle des philosophes » qui l\'oppose aux réactions toujours plus ombrageuses de Rousseau, qui s\'en fera un ennemi sans merci pour l\'avoir dénoncé comme irréligieux.

 

De 1760 à 1778, retiré à Ferney, il correspond librement avec les souverains et les philosophes et reçoit des visites de l\'Europe entière.

 

En 1791, la Révolution française lui rend hommage et ses cendres sont transférées au Panthéon.

 

Les idées de Voltaire

 

La métaphysique. Voltaire n’en parle que pour en combattre le temps perdu en spéculations inutiles, propices

 

au fanatisme religieux dans leur insuffisance à expliquer la vie réelle et à permettre à l\'homme d\'y trouver les conditions de son bonheur.

 

La religion et la morale. Voltaire fait de la religion le fondement de l\'organisation de toute société, mais

 

il est favorable à une religion tolérante. Il la contient dans les limites de la raison : il rejette les religions révélées comme asservissement des hommes par des imposteurs. Il donne toute prééminence à la morale qu’il institue par la conscience, la raison et la vertu.

 

L\'idéal politique. Marqué par l’élitisme social de son milieu d’origine, influencé par l\'exemple de Catherine II de Russie, il est partisan d\'un despotisme éclairé par lequel le roi exerce un pouvoir total, mais éclairé des idées des philosophes, en vue du bien-être de ses sujets.

 

La civilisation. Voltaire ne croit ni à la bonté primitive de l\'homme

 

ni à sa faute originelle. Il n’attend rien de la Providence ni de l\'au-delà.

 

Il invite donc les hommes à construire leur bonheur terrestre par eux-mêmes, dans un idéal de civilisation, fondé sur la paix, la liberté et la justice, le bien-être et le luxe, les arts et les lumières.


Influencé par Wolff, Hume, Leibniz et Rousseau, Kant place la raison

 

au centre du monde, à l\'instar de Copernic qui avait fait du Soleil le pivot du système planétaire.

 

Dès 1755, dans son premier essai,

 

Sur le feu, qui lui permet d\'obtenir son grade de docteur à l’université,

 

Kant exprime la tendance du siècle par la primauté de l\'esprit critique.

 

Dans la Critique de la raison pure (1781), le philosophe s\'interroge sur les conditions de l\'émergence d\'une connaissance universelle :

 

les objets de la connaissance doivent se régler sur la nature du sujet pensant et non sur l\'expérience.

 

Dans Critique de la raison pratique (1788), Kant pose l\'hypothèse d\'une âme libre qui serait animée d’une raison autonome.

 

La philosophie kantienne postule qu\'il n\'y a pas de progrès de l\'homme sans vertu individuelle ni sans la liberté sociale garantie par une constitution politique : c\'est le thème principal


« • À la fin de sa vie, il se prête avec une hargne mordante à « la querelle des philosophes" qui l'oppose aux réactions toujours plus ombrageuses de Rousseau , qui s'en fera un ennemi sans merci pour l'avoi r dénoncé comme irréligieux .

• De 1760 à ms , retiré à Ferney , il correspond librement avec les souverains et les philosophes et reçoit des visites de l 'Europe entière .

• En 1791 , la Révolution française lui rend hommage et ses cendres sont transférées au Panthéon .

Les idées de Voltaire • La métaphysique .

Voltaire n'en parle que pour en combatt r e le temps perdu en spécu la tions inutiles , propices au fanatisme religieux dans leur insuffisance à expliquer la vie réelle et à permettre à l'homme d 'y trouver les conditions de son bonheur .

• La religion et la morale.

Voltaire fait de la religion le fondement de l 'orga nisation de toute soci é té, mais il est favorable à une religion tolérante .

Ilia contient dans les limites de la raison : il rejette les religions révélées comme asservissement des hommes par des imposteurs .

Il donne toute prééminence à la morale qu'il institue par la conscience, la raison et la vertu .

• !:idéal politique .

Marqué par l'élitisme social de son milieu d'origine , influencé par l'exe mple de Catherine Il de Russie, il est partisan d 'un despotisme éclairé par lequel le roi exerce un pouvoir total , mais éclairé des idées des philosophes , en vue du bien-être de ses sujets.

• La civilisation .

Voltaire ne croit ni à la bonté prim itive de l 'homme ni à sa faute origi nelle.

Il n'attend rien de la Providence ni de l'au-delà .

Il invite donc les hommes à construire leur bonheur terrestre par eux-mêmes , dans un idéal de civilisation, fondé sur la paix , la liberté et la justice , le bien ­ être et l e luxe , les arts et les lumières.

L'EXIL ANGLAIS • En 1n6, Voltaire , en butte à l'Incompréhension , s'exile à Londres où il reste trois ans.

Acrueilli et admiré par tous ceux, hommes politiques et gens de lettres, qui font la société anglaise , il mène la même vie brillante et mondaine qu'en France .

Mais l'obselvation des institutions et de la civilisation anglaise le conduit à radicaliser sa critique de la société française.

Il entre en relations avec la reine d'Angleterre et commence l'écriture d'un Charles Xl/ (publié en 1731) et celle des Lettres anglaises (publiées en 1734) .

le mal dont souffrent les hommes est lingui s tique e t politique .

• La recherche d'une harmonie entre les homme s traver se toute son œuvre , notamment dans ses Discours sur les sciences et les arts (1750) , réqui sitoi re contre la civilisation dont les progrès favorisent l'Immoralit é, et dans ses Discours sur l'origine et les fondeme nts de l'inéga lité parmi les hommes (1755), dans lesquels il montre que la vie sociale, créatrice d'inégalités , a corrompu la nature , pourtant bonne à l'origine.

• Rousseau contrat social (1762), Émile (1762), romanesque ( Julie ou la Nouvelle H~loïse, 1761 ) et autob iograp hiqu e (Confessio n s, 1782 et 1789 ; Rêveries du promeneur solitaire , 1782).

Les idées de Rousseau • La politique .

À partir des idées de ses prédécesseurs, Rousseau va vers l'affirmation passionnée des futurs princip es républicains de l'éga lité e ntre les citoyens et de l a souveraineté du peuple .

• La morale .

L'homme est naturellement bon, c'est la civilisation qui l e corrompt.

• La religion.

Elle n'est qu'un joug qui asservit l 'homme .

• La civilisation .

Seul le retour à la nature garantit une vie heureuse et libre .

Mais la socié t é existe, et seul un pacte librement consen t i par chacun au service de la volonté générale et dans le souci de l'intérêt commun garantira l'égalité et la liberté de tous .

très divers .

• Le théâtre .

Il construit une nouvelle théorie pour le théâtre dans son Traité de la poésie dramatique , les Entr etiens sur Je Fils naturel, où il é labore un genre dramatique nouveau , " drames » ou « comédies sérieuses » plutôt moralisateurs.

Il écrit Je Fils natur el 1------------l (1757), le Père de famille (1758) , l e principe de sa philosophie , celle d 'un sujet libre.

C'est ~ travers la quête de soi-même qu'il poursuit le secret du bonheur des autres et de leur compréhension mutuelle .

• Dans son Essai sur l'origine des langues (1781 ), il estime que joués plus tard sans grand succès .

Après avoir lui-même joué sur scène , i l revient sur les pratiqu es des comédiens eL dans Je Paradoxe du comédien (ln3), établit qu'un bon acteur se garde d'éprouver réellement les sent iments qu'il doit exprime r , pour mieux calculer les effets de son jeu.

• rart et la critique d'art .

Pour l'Encyclop édie, il traite de l 'esthétique abst raite dans l'article « Beau n.

Il écrit ensuite sur la critique d 'art, dans la série des Salons (1759 -1781 ), pour la Corr esponda nce littéraire de Grimm.

• r activité littéraire.

Parmi ses romans s'imposent la Religieuse (1760) ; le Neveu de Rameau (1762) ; Jacques le Fataliste (1773) .

• !:activité philosophique .

Dès 1749 , Diderot publie un premier ouvrage philosoph ique, qui lui vaut trois mois d'emprisonnement à Vincennes : Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient .

Diderot y examine les points de départ de sa philosoph ie.

!:œuvre de Diderot s'articule autour de ses préoccupations mathématiques (Entretien entre d'Alembert et Didero~ Je Rêve de d'Aiembe~ la Suite de l'Entretien , 1769 ), d e ses préoccupations scientifiques (Pensées sur l'interprétation de la Nature , 1753 ; Supplément au Voyage de Bougainville , m2 ) et de ses préoccupations morales avec l'Homme (1774) qui est la réfutation d 'un ouvrage d'Helvétius .

Les idées de Diderot • La religion et la morale .

Philosophe naturaliste , Diderot combat le cléricalisme , le fanatisme et l'intolérance , fustige les adversaires de l 'indépendance d'espriL prône le bonheur de chacun à partir de la conna issance des besoins humains et une morale fondée sur la raison .

• !:idéal politique.

Opposé comme Volta ire au despotisme et à l'abso lutisme, il récuse le pouvoir de droit divin , appelle à l' indépendance de chacun mais non à l'égalité entre les hommes .

Il pense en avoir trouvé le modèle avec Catherine Il de Russie.

Ses analyses polit iques laissent entrevoir les prochains bouleversements révolutionnaires .

• La civilisation .

Diderot croit à la bonté naturelle de l'homme et avance l'idéal d 'une société harmonieuse où tout tendrait au bonheur humain .

• La métaphysique.

Il remplace la métaphys ique par une morale positive fondée sur sa confiance en l'homme , qui éprouve du plaisir à faire le bien et a l'horreur du mal.

Il croit, à l'inverse de Rousseau , que l'homme peut trouver le bonheur individue llement et collectiveme nt dans la société .

WLUMilRES EN ALLEMAGNE Lumi ères en Allem agne (Aufkliirung) s'efforce de promouvoir une véritable émancipation intellectuelle.

• Dans l'Allemagne émiettée du XVIII' siècle, I 'Aufklarung est d'abo rd un phénomène urbain lié aux universités , celle de Halle, fondée en 1694 , et celle de Gôttingen , qui reçoit son privilège en 1734.

• La diffusion des Lumi ères allemandes est facilitée par l'existence de nombreuses revues et de sociétés savantes qui rassemblent la bourgeoi sie éclairée.

De même, la multiplicité des principautés e t le principe princier du méc énat constituent d'Importants stimulants .

C'est dans la Prusse de Fréd~ric Il -Frédéric le Grand- que les valeurs rationnelles et utilit aires de l'Aufkliirung se manifestent avec le plus de force : elles modifient la religion protestante , imprègnent la pratique administra tive pour constituer in fine une véritable philosophie d 'État.

• Les principaux représentants des Lumiè res allemandes sont Wolff , Kant et Herder .

CHRISTIAN VON WOLFF (1679·1754) • Mathématicien de formation, esprit systématique , Wolff s'emploie à vulgariser le rationalisme de Leibniz, dont il fut le discip le .

de ton propre entendement.

Voici la devise des Lumières " : c ' est ainsi que Emmanuel Kant définit l 'esprit des Lumières, en 1784 , dans son article « Was ist Aufklarung? »-" Que sont les Lumières ? » • Influencé par Wolff , Hume, Leibniz et Rousseau, Kant place la raison au centre du monde, à l'instar de Copernic qui avait fait du Soleil le pivot du système p lanétaire.

• Dès 1755, dans son premier essai, Sur Je feu, qui lui permet d'obtenir son grade de docteur à l'université , Kant exprime la tendance du siècle par la primauté de l'esprit critique.

• Dans la Critique de la raison pure (1781 ), le philosophe s'Interroge sur les condit ions de l'émergence d 'une connaissance universelle : les objets de la connais sance doivent se régle r sur la natur e du sujet pensant et non sur l'expérie nce.

• Dans Critique de la raison pratique (1788 ) , Kant pose l'hypothèse d 'une âme libre qui serait animée d'une raiso n autonome .

• La philosophie kantienne postule qu'il n'y a pas de progrès de l'homme sans vertu individue lle ni sans la liberté sociale gara ntie par une constitution politique : c'est le thème principal de Métaphysique des mœurs (1797 ).

LA PENSÉE POUTIQUE DE KANT • La philosophie de Kant nourrit une pensée politique qui fait de l'histoire humaine, malgré les apparences chaotiques et souvent effroyables de son déroulemenL un champ placé sous l'égide de la moralité et qui appelle la réalisation d'un grand dessein , soit l'établissement d 'une société civile administrant le droit de façon universelle.

1-------------l • Son rationa lisme dogmatique affirme la liaison abso lue L'ENCYCLOI'IDIE auprès des élites.

Quelque 15 000 exemplaires sont vendus en France en 1789 en dépit de la censure et des oppositions de toutes espèces .

ISO rédacteurs ont collaboré à cette œuvre de 25 000 pages rassemblant 70 000 artides .

S'entourant de collaborateurs illustres comme TurgoL Montesquieu, Voltaire et Rousseau , Diderot, qui en est le maitre d'œuvre au c6té de d'AiemberL enseigne l'esprit d'examen, se livre à une critique des institutions politiques et religieuses de son temps , montrant que les hommes sont engagés sur le chemin du progrès .

des phénomènes entre e ux au sein d ' un univers réglé logiquement : il est exposé dans Philosophie première (1728-1750 ).

• Wolff exercera une influence considérable sur les philosophes du XVIII' siècle .

Ainsi , Diderot s 'y réfère dans l 'Encyclopédie .

De plus, ses théories sont à l'origine de nombreuses réforme s politiques .

• Le dogmatisme de Wolff suscite toutefois des réserves chez KanL ·Johann Gottfried Herder suit d 'abord les cours de Kant à Kônigsberg avant d'entre­ prendre un long voyage en France , où il rencontre Diderot, d 'Alembert et les encyclopédistes.

qui construit son criticisme en réact ion contre son rationalisme .

• Profondément marqué par la 1-------------l philosophie de son siècle , il conteste WOLFF n FRÉDÉRIC Il toutefois le rationalisme universaliste • En 1740, Frédéric Il de Prusse écrit à Wolff : • Les philosophes doivent penser conséquemment et c'est~ nous de faire des actions conséquentes.

Ils doivent instruire le monde par le raisonnement et nous par l'exemple .lls doivent découvrir et nous pratiquer.

• Il s'agit 1~ d 'une définition du despotisme éclairé tel que le conçoivent les princes : les philosophes sont confinès dans la sphère de la pensée, l'action revenant aux monarques .

des Lumières , une opposition qui est au cœur de ses Idées sur la philosophie sur l'histoire de l'humanité (1784-1791 ) .

• Son œuvre a eu une grande influence sur le romantisme allemand .

Il proclame que la vraie poésie est celle qui puise dans le fonds populaire et national.

• Il oriente les écrivains vers une litt érature d'expression spontanée et de forme nationale, contribuant ainsi largement à la formation du Sturm und Drang, ce mouvement littéraire créé en 1770 e n réaction au rationalisme et au classicisme.. »

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