Devoir de Philosophie

La Renaissance: panorama

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

 

L’idée que l’Italie du XVe siècle est le témoin d’une grande renaissance se fait jour parmi les écrivains et artistes de l’époque. Ils sont conscients qu’ils vivent une période de changements économiques et sociaux. Les cités d’Italie du Nord sont devenues les centres affairés du commerce et des échanges mondiaux. On se trouve à un moment charnière de l’histoire, où les familles aristocratiques, qui ont jusqu’alors monopolisé le pouvoir, assistent à la montée de riches rivaux : les hommes d’affaires. Le statut des seigneurs féodaux repose sur leur démonstration de force et de courage au combat ; les princes et les marchands optent pour une autre image, s’affirmant bientôt comme les protecteurs des arts. Ceux qui possèdent talent, culture et éducation peuvent désormais se faire reconnaître dans la société. Dans ce monde d’autodidactes, les artistes et les poètes de la Renaissance, sans rejeter Dieu, encensent l’homme, Sa plus glorieuse création. Ils s’inspirent en cela du regard que les philosophes de l’Antiquité ont posé sur l’homme.

Les rationalistes du XVIIIe siècle décrivent la “ Renaissance des lettres ” comme une lumière et relèguent le Moyen Age au rang d’Age des Ténèbres, celui du règne tyrannique de la superstition sur l’esprit.

 

« années 1430 qu'il opère une révoluti on a rtistiqu e.

Il s'agit du pr e mier gra nd nu à l' a ntiqu e de la Ren a i ssa nce: il ad o pte une p osition d éh an ch ée, le "contr a -posto " class iqu e.

L es inn ova tions de l'architecture e t de la sculptur e o nt une influ en ce considé ra ble dan s le dom a ine de la pe intur e.

Masacc io ( 1401-1428) -reco nnu comm e l'équi va­ lent e n peintur e de Brun ellesc hi et d e Donate llo - p re nd à l'a rc hit ecte ses prin c ipes de pers p ective e t au s culpt eur sa faço n d'exp rimer l es senti ­ m e nts.

Piero d ella Fra ncesca (ve rs 1 4 1 6-1492) s'insp ire de la pers pective de M asacc io e t l'utili se pour construir e un espace aéré e t tan gib le o ù il i nst a lle ses personnages trait és e n volum e.

Pour le mo ine Fra A n gelico (ve r s 1400- 1455) , reve nir à l'an tiqu e s ig nifi e re t rouver les p re miers temp s du c hristianism e.

Sa peintur e conserve la déli catesse de coloris du gothiq ue int e rnational avec des ors et b le us p rofonds , m ais int ègre l es inn ova tions de Masacc io e n m a tière de persp ective.

La seconde génération La seco nde mo itié du xV" siè cle est d omin ée à Flore n ce p ar le peintr e f avo ri des Mé dicis: B otti­ celli .

Sandro , dit Ma rian o Filip epi , dit Botti celli (1445- 15 10 ) se fo r me d ans l'a te lie r d ' un peintr e ~Premier nu sculpté depuis l'Antiquité , le David de bronze de Donatello (musée du Bargello , Florence) deviendra à son tour un grand modèle pour les artistes .

La Flagellation ......

du Christ de Piero della Francesca (vers 1445 , Galerie nationale , Urbino) .

Cette œuvre s'inscrit dans une architecture traitée en perspective à la fJ manière de Masaccio .

eX influ en cé p ar Fra A n gelico, Filipp o Lippi (1406- 1469) .

Botti celli s'inscrit dans la tr adition d es coloris déli cats m ais m ontr e peu d'i n té rê t pour l e s qu estio ns de volum e e t de pers p ective étu­ di ées d epui s M asacc io.

Il ad o pte un style é l éga nt où prim e un dess in soupl e.

Ses ch efs -d'œu vr e, Le Print emp s (ve rs 1 4 77- 1 7 7 8) e t ln Naissance de V é nus (ve rs 1485), sont des p ein tur es à sujet myth olo giqu e comm andées p ar d es m embr es d e l a famill e Médi c is.

Elles sont influ en cées p a r la p e nsée du phil oso phe g r ec Plato n que l'o n é tu­ die à la c our d es Mé dicis .

Pour Pla to n, la b eauté e t l'a m our pe rmettent à l'h o mm e d 'atteindr e le divin; Le Print emp s est e n f ait une a ll égorie du ja r­ din d e Vé nus, d éesse d e la B eauté e t de l'Am our .

M a is, vers 1490 , B otticelli connaît alo rs une c rise m y stiqu e, détruit ses œ uvr es myth o lo giqu es (sa uf celles apparte n a nt à des collectio ns privées) e t se consa cre exclu s ivem e nt à une peintur e à caractè re r e ligi e ux et m ora l.

L e grand a rc hit ecte de cette seco nde moiti é du XV" siècle e st Alb erti (1404-147 2).

Il écrit un trait é, d o nt l'influ en ce sera déte rmin a nte, qui r é sum e les prin cipes de l'a rc hit ecture classiqu e: Le Tempietto ..,...

(1502) est conçu par Bramante comme un martyrium puisqu 'il est édifié sur les lieux de la crucifixion de saint Pierre à Rome.

Son élégance classique a été considérée , à l'époque , égale aux grands modèles de l'Antiquité.

s up erp osition d es tr o is ordr es de co l onnes (d o riqu e, io niqu e, corinthi en ), m otif de l'a rc de tri o mph e e t d es fronton s.

Il int ègre ces motifs n o ta mm ent e ntr e 1458 et 1470 avec la f açade de l' église Sainte-M a rie-Nou velle à Flo re n ce.

Rome, capitale de la Renaissance Apr ès s'ê tr e insta ll ée en A vig n o n en 1309 , la p ap a uté re to urn e a u d é but du XV" siècle à Rome e t trou ve la v ille à l'ab a nd o n.

La Rena i ssance int e rvient p o~;~r re ndr e sa spl endeur antiqu e à la capitale de l'Eglise.

Jul es Il, p ap e de 1503 à 15 1 3, est J e pr e mier comm a ndit air e de mo num ents.

Il no mm e Bra m a nte (1444-1514 ) a rc hit ecte d e t o us l es édifi ces p o ntifi caux.

Le p roje t l e p l us ambiti eu x de Jul es Il est la r eco nstructio n de la b asiliqu e Sa int-Pi err e de Rom e, qui abrit e la t o m be de saint Pierre et d an s la que ll e le pape souha ite inst a lle r s on propr e to mb eau.

Le projet est confi é à Bram ant e, qui conçoit une g i gan­ tesqu e église à plan centr al en cro ix g r ecqu e ( d o nt to us l es bras ont les m êm es dime nsi ons ),. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles