En quoi la Renaissance est-elle une période marquée par les ruptures ?

« Histoire Question problématisée La Renaissance, qui dure du XVe au XVIe siècle, est l’une des périodes les plus importantes de l’histoire car elle marque un nouveau départ dans de nombreux domaines tel que l’art, la religion, la culture… En quoi la Renaissance est-elle une période marquée par les ruptures ? Tout d’abord nous verrons que la Renaissance est une période de ruptures culturelles majeures.

Puis nous verrons la diversité des ruptures artistiques durant cette période et enfin, nous étudierons les ruptures religieuses de cette période. La plus grande rupture de la Renaissance est la rupture culturelle avec l’apparition d’un nouveau mouvement : l’humanisme.

Ce mouvement est né à Florence et se répand en Italie avant de se répandre en France par le biais du mécénat.

Ce mouvement permet un retour à l’Antiquité en mettant l’Homme au centre des préoccupations.

Il permet également un approfondissement de l’apprentissage, l’apparition d’une nouvelle matière : la philologie (étude de textes anciens) et une réflexion sur la société (comme « Utopie » par Thomas More, « le Prince » par Machiavel qui est à l’origine de « la fin justifie les moyens », « l’éloge de la folie » par Érasme, considéré comme le prince des humanistes).

Les humanistes puisent leurs inspirations dans les grands auteurs de l’Antiquité comme Platon, Cicéron et Plutarque et donne une place importante à l’éducation (illustrée par Rabelais dans Pantagruel).

Ce nouveau mouvement est une véritable rupture avec le Moyen-Age car les grands humanistes et les écrivains se mettent à écrire dans leur langue afin que plus de personnes puissent les lire : leur but est de faire progresser le monde et de permettre à un maximum de personne de pouvoir s’instruire car ils pensent que des personnes dans l’ignorance est néfaste pour la société.

Ils forment la « République des lettres ».

Cette nouvelle façon de penser, qui est très différente de celle du Moyen-Age (où les Hommes ne prêtaient attention qu’à la religion), est très critiqué par l’Église (par exemple Copernic pour sa théorie qui dit que la Terre tourne autour du Soleil ou encore Léonard de Vinci qui lui, s’intéresse à la science et la mécanique).

Les humanistes qui sont donc très critiqués, ont besoin de protecteur.

C’est le cas de marguerite de Navarre, qui est une importante protectrice des humanistes. Pendant la Renaissance, les artistes changent eux aussi leurs façons de travailler.

Ils délaissent l’art du Moyen-Age pour mettre à leur tour l’Homme au centre de leurs œuvres.

Les architectes quant à eux, s’inspirent de la culture gréco-romaine tandis que Botticelli et Michel-Ange mettent en valeur la beauté du corps humain.

Les artistes ont une nouvelle façon de peindre qui provoque d’ailleurs beaucoup d’admiration mais aussi beaucoup de critique.

C’est le cas du « Jugement dernier » et de la « Genèse » peint par Michel-Ange.

Ils se distinguent donc du MoyenAge grâce à leurs nouveaux sujets : antiques et mythologiques où le but est d’exalter la beauté du corps humain et de mettre en image des idées du courant philosophique comme le néoplatonisme ; et par de nouvelles techniques : comme la perspective, la vulgarisation de la géométrie (comme chez Raphaël), le soin porté aux arrières plans, la mise en valeur de l’expression , du mouvement et de la lumière et le respect de l’anatomie plus scrupuleux.

Léonard de Vinci, Benvenuto Cellini ou encore Dürer sont des exemples de nombreux grands artistes ayant renouvelé l’art.Enfin, le statut des artistes changent dans la société.

Ils ne sont plus considérés comme de simples paysans mais comme des créateurs, des savants ou des lettrés, ce qui leurs donnent accès à la haute société.

Ils sont donc aidé par des mécènes qui sont des personnes très riches leur commandant des œuvres (la famille des Médicis par exemple). Pour finir, la Renaissance est une période de remise en question de l’Église qui est alors jugée trop matérialiste et trop engagée dans les affaires politiques.

Elle est notamment critiquée par Luther dans ses « 95 thèses » mais celui-ci fini par être excommunié.

Ainsi naît en 1530 le protestantisme avec « La confession d’Ausbourg ».

Cette nouvelle religion est rejeté par Charles Quint mais se diffuse en Allemagne puis dans les pays scandinaves et enfin en France.

Peu de temps après naît le Calvinisme qui est une doctrine encore plus austère que le Luthéranisme.

Enfin,. »