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La Respiration

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

Les mouvements respiratoires connaissent deux temps: l'inspiration, pendant laquelle la cage thoracique s'agrandit et les poumons se remplissent d'air; l'expiration, au cours de laquelle les poumons se rétractent spontanément et la cage thoracique reprend sa forme initiale. Les poumons et la cage thoracique restent solidaires grâce à une double membrane, la plèvre: sa couche interne est accolée à la surface des poumons, l'autre, externe, adhère à la paroi intérieure de la cage thoracique.

« LA RESPIRATION À LA NAISSANCE • sang oxygéné • sang chargé en gaz carbonique • sang mélangé "' "' ë "" :;; § " ~ ~ placenta ···· !\! "' u '" ~ :o le reste ::< du corp s Là, l'air doit arriver le plus pur possible.

Aussi est­ il filtré des poussières qui y sont en suspension par les poils fins implantés dans les narines et sur­ tout par la muqueuse spécialisée qui tapisse les fosses nasales , la trachée et les bronches .

Veines et artères Le sang chargé en déchets gazeux est drainé par les veines jusque dans l'oreillette droite, où abou­ tissent les veines caves, inférieure et supérieure.

En sortant du ventricule droit, le sang veineux passe dans la circulation pulmonaire en emprun- tant les artères pulmonaires.

Chaque poumon reçoit une artère pulmonaire qui devient sate llite des bronches.

Les artères pulmonaires se rami­ fient en branches de plus en plus ténues , jusqu 'à plusieurs millions de minuscules vaisseaux, les capi llaires pulmonaires (8 microns de diamètre).

Autour de chaque alvéole pulmonair e, ils s'orga­ nisent en fourreau à mailles serrées.

t.:air et le sang ne sont plus séparés que par les parois alvéolaires et capillaires: l es échanges gazeux vont alors se produire.

Le gaz carbonique passe du sang capillaire à l'air alvéolaire: cet air «Vicié » est rejeté par l'expiration.

Simultanément, l'oxygène de l'air inspiré suit le chemin inverse et passe dans le sang.

Ce sang «régénéré » est un sang artériel.

Il emprunte les veines pulmonaires pour se jeter dans l'oreillette puis dans le ventricu­ le gauche; il en sortira par l'aorte et repartira dans la circulation générale pour oxygéner no cellules.

Le fœtus puise ~ l'oxygène dans le sang de sa mè re à travers le placenta.

A la naissance , l'alimentation en oxygène s 'interrompt.

Le bébé inspire alors pour la première fois et ses poumons se déplissent.

.......

On peut évaluer l 'efficacité des poumons en mesurant la quantité d 'air inspiré et expiré au cours d'un exercice.

Ces échanges respira to ires s'effectuent bien entendu éga lement au niveau des cellules.

Les cel­ lules vivantes absorbent l'oxygène et rejettent le gaz carbonique.

Dans ce cas, l'oxygène présent joue un rôle essentiel de carburant énergétique.

Les mouvements respiratoires Les mouvements respiratoires connaissent deux temps: l'inspiration, pendant laquelle la cage tho­ racique s'agrandit et les poumons se rempliss ent d'air; l'expiration , au cours de laquelle les pou­ mons se rétractent spontanément et la cage tho­ rac ique reprend sa forme initial e.

Les poumons et la cage thoracique restent soli­ daires grâce à une double membrane, la plèvr e : sa couche interne est accolée à la surface des poumons , l'autr e, externe , adhère à la paroi inté­ rieure de la cage thoracique .

Par effet «ventouse », LE PREMIER CRI DE BÉBÉ Le premier cri du nouveau-né vise à déplisser les alvéol es pulmonaires.

Dans le ven tre de sa mère, le fœtus puise son oxygène dans le sang maternel à travers le placenta.

Le sang qu i passe dans le foie ou dans la veine cave inf érie ure est riche en oxygène, mais celui qui circu le dans le reste du corps est mél a ngé.

Une bonn e part ie du sang qui arrive dans le cœur du fœtus est déviée directement vers l' o reillette gauche par un orifice qui se ferme après la naissance.

Une grande partie du sang qui atteint le ventricu le droit transit e dir ec tem ent par le canal artériel.

Très peu de sang p asse dans les pnum ons du f œ tu s, qui ne sont p as encore fo ncti onne ls (sc hém a de gauch e) .

À la n aissance, l'approvi ­ sio n ne m ent e n oxygène par le pla cen ta est i n te rrompu .

Le premier cri p e rmet à l'air de s'engouffrer dans les voies respiratoir es et de gonflt>r les poumons qui sc mettent immédiate­ ment au travail (schéma de droite).

Le canal artériel n'ayant plus d'utilité , il se ferm(• dès les prc>mièrL'S respirations.

S'il n'Ste ouvert.

il sc pro­ duit un «shunt » artério-veineux (maladie des «enfants bleus »), néces.~itant unt> opération.

la pl èvre transmet chaque mouvement de la cage thoracique aux poumons , et vice versa.

Les muscles respiratoires impriment à la cage thoracique ses mouvements rythmiques.

Ils agis­ sent particulièrement en inspiration.

Ces muscles sont principa lement insérés sur les côtes ( muscles intercostaux) .

L e diaphragme est un puissant muscle inspirateur , placé entre la cage thoracique et l'abdomen .

Un réflexe inné La respiration est un réflex e contrôlé par le centre resp iratoire situé à la base du cerveau au niveau du bulbe et de la protub érance rachidien­ ne.

Celui-ci envoie des impulsions nerveuses rythmiques aux muscles respiratoir es, qui se relâ­ chent e t se contractent à des fréqu ences variant selon les concentrations d'oxygène et de gaz car­ bonique dans le sang.

Un excès de gaz carbo ­ nique déc lenche une respiration plus profonde et p lus rapide , entraînant l'expulsion d'un grand volume de gaz carbonique.

Invers ement, si trop de gaz carbonique est éliminé , le centre com­ mande une respiration plus lent e et plus super­ ficielle , jusqu 'à ce que l'équilibre des gaz san­ guins oit ré tabli.. »

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