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Le maitre d'école (rédaction)

Publié le 26/05/2012

Extrait du document

Il frappait les mots sur le tableau avec le bout de son doigt, soulignait, encadrait, écrivant et effaçant avec une ardeur inlassable. Son regard allait du tableau aux élèves, fouillant les yeux. Il ne riait pas. Son front plissé et sa voix vibrante me faisaient penser qu'il était irrité, sans doute contre moi qui avais dérangé sa classe. Sa chevelure brune était soigneusement peignée, raie sur le côté...

« délivré des regards curieux, je pus à mon aise inspecter la classe, mes voisins et le maître ...

Portrait propre- C'était un petit homme trapu, ni vieux ni jeune, ment dit.

mais solide et vigoureux.

Ses bras courts gesti­ culaient beaucoup.

Il maniait la craie et le chiffon avec une grande vivacilé.

Il frappait les mots sur le tableau avec le bout de son doigt, soulignait, encadrait, écrivant et effaçant avec une ardeur inlassable.

Son regard allait du tableau aux élèves, fouillant les yeux.

Il ne riait pas.

Son front plissé et sa voix vibrante me faisaient penser qu'il était irrité, sans doute contre moi qui avais dérangé sa classe.

Sa chevelure brune était soigneusement peignée, raie sur le côté.

Sa bouche petite articu­ lait en détachant chaque syllabe avec le souci dt> se faire bien comprendre.

Le personnage en Tout à coup, son regard sc fixa sur un élève action.

qui ne suivait pas.

Il se précipita sur lui, l'empoi­ gnant vigoureusement par l'épaule, l'amena devant le tableau noir, lui mit une craie dans la main droite et lui dit : « Ecris ceci : Je fais mal mon métier d'écolier.

Je n'ai pas encore gagné le déjeu­ ner que je mangerai à midi...

:.

L'élève rougissant fit des fautes, ratura, s'embrouilla puis se mit à pleurer.

70- Alors le maître so'urit, se tourna vers nous et dit : « Allons, il pleure, le fond est encore bon.

Mais les larmes ne nourrissent pas et ne font pas faire de progrès en orthographe.

Il vaut mieux écouter et regarder, les yeux secs et le regard clair.

Retourne à ta place, et sois un peu plus sérieux pendant la leçon.

·voyez-vous mes enfants, il faut que chacun d'entre nous en sentl;lnt l'appé­ tit lui venir à mesure que midi approche puisse se dire dans sa conscience : j'ai faim mais je sais que mon déjeuner est prêt et m'attend, que j'ai _j. »

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