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lecture lineaire de l'acte II, scene 8 du Malade imaginaire intitulee:"Mon petit doigt"

Publié le 17/04/2023

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« Analyse linéaire Le Malade imaginaire OI1 :”Mon petit doigt” \Le Malade imaginaire est la dernière œuvre rédigée par Molière, dramaturge français dont la lettre de noblesse est la comédie, mouvement cherchant a corriger les vices des hommes par le biais du rire.

D’ailleurs le texte soumis a notre étude est extrait de l’acte II scène 8 du Malade imaginaire.

Effectivement, beline seconde femme d’Argan vient de rapporter le rendez-vous galant entre Angélique et Cléante, déroule dans la chambre de la fille ainée.

L’hypocondriaque convoque alors sa petite fille Louison afin de recevoir les détails précis concernant l’entretient. Comment Molière transfigure-t-il ainsi une scène sérieuse a travers le rire et les ressort du comique ? Nous diviserons le texte en 3 mouvement : le premier s’intéresse a une mise en abyme bien réussit de la part de Louison (l1-14) « la prenant…bien tout ».

Ensuite le deuxième mouvement focalisera sur l’interrogatoire comique émis par argan (l15-47) « oh oui mon papa….

Vous assure » .

Finalement nous analyserons l’état psychologique d’argan qui passe d’un rôle de bourreau a celui de victime «oh bien bien…..sa chaise » Le 1er mouvement s’ouvre sur Argant, un hypocondriaque poursuivant sa petite fille Louison afin de la fouetter.

La première didascalie « la prenant pour la fouetter» (l1) suggère que le père de famille cherche à faire avouer le rendez-vous secret d’Angélique et de Cléante auquel a témoigne Louison en battant cette dernière.

Le comique de geste est alors mis en place.

Argant se montre donc d’un être violent, agressif voire tyrannique qui profite donc de l’innocence et de l’honnêteté de sa petite fille. On remarque donc la supériorité des adultes face aux jeunes enfants ainsi que l’abus du pouvoir qu’Argan possède en tant que père.

Ensuite la petite, rusée cherche à attendrir son père par l’emploi du substantif enfantin « papa » et du déterminant possessif qui le précède « mon » (l2).

Elle parvient donc à apitoyer son tyran.

De plus, la jeune fille énonce la phrase qui suit : « vous m’avez blesse » (l2) dans laquelle elle utilise le verbe blesser au passez compose qui souligne une action accomplit dans le passé, cela étant improbable puisque son père ne la pas encore frapper.

Le verbe a l’impératif « attendez » (l2) suggère que Louison cherche à gagner du temps avant d’être fouetter.

Elle donne ainsi l’ordre a son père de patienter.

La proposition indépendante : « je suis morte » (l3) présente un verbe au présent d’énonciation.

En effet cette hyperbole met en relief l’absurdité des propos de Louison.

On se retrouve ainsi dans un comique de situation ou la petite fille d’argan met en place un stratagème qui lui permet d’échapper au fouet.

La didascalie qui suit : « elle contrefait la morte »(l4) permet a Louison de rendre sa ruse plus crédible devant son père.

Lorsque le malade imaginaire pense avoir tué sa fille, il émet une série de phrases exclamatives étoffées d’interjection au lignes 5 a 9 illustrant les lamentations de ce dernier.

Cette réplique révèle aussi bien la naïveté ainsi que la crédulité du père.

Il s’apitoie sur le sort de sa fille et dévoile une figure de tendresse derrière son caractère tyrannique.

Louison, qui remarque la déstabilisation du père face a son jeu de morte le rassure que ce n’est point son cas : la locution adverbiale « tout a fait » (l11) permet la petite rusée d’insinuer a travers sa tournure qu’elle n’est pas morte.

Cette dernière ne s’empresse pas a lui avouer de manière directe ce propos de sorte a échapper au fouet.

Et puis, Louison sait que l’hypocondriaque ne la frappera pas juste après avoir cru qu’il l’ait tuée.

Toutefois, Argant cherche toujours a connaitre les détails du rendez-vous galant entre les amants.

La proposition subordonnée conjonctive circonstancielle« pourvu que vous me disiez tout »(l13-14) introduite par la locution conjonctive « pourvu que » a une valeur hypothétique du verbe « pardonne ».

En outre, Argant permet a Louison de se sauver de sa punition sous l’unique condition qu’elle lui révèle le déroulement de l’entretien secret entre les amants et par la suite qu’elle trahisse la confiance de sa sœur ainée.

Il fait preuve d’une nuance de cruauté puisqu’il force Louison a briser les promesse faites a Angélique.

Le premier mouvement se clôture sur l’accord de la petite fille.

Il s’agit d’une mise en abyme bien réussie. transition Le deuxieme mouvement s’ouvre sur un pacte conclut entre Louison et le père de famille mis en relief par la conjonction de coordination « Mais » (l18). L’antithèse « ne dites pas /je vous l’ai dit » (l18-19) braque la lumière sur la trahison de Louison qui révèle le rendez-vous de sa sœur avec Cléante.

La petite sœur regrette la déloyauté dont elle fait preuve et, par la suite demande à son père de ne pas l’avouer a Angélique.

Louison a brisé sa complicité avec sa sœur. L’interrogatoire comique d’Argan se met en place premièrement par les anaphores « He bien » ainsi que « et puis après » mettant en exergue l’empressement du père a connaitre les détails de l’entretien secret et par.... »

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