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Les Montagnes

Publié le 17/09/2013

Extrait du document

En haute montagne, les végétaux comme les animaux sont confrontés à des températures et à des conditions climatiques parfois extrêmes. Ils ont développé chacun à leur façon des particularités pour s'y adapter.

L

es végétaux, les insectes, les oiseaux et les mammifères qui vivent dans les montagnes doivent faire face à des vents violents, un froid intense, de fortes radiations solaires, ainsi qu'à un taux d'humidité très bas et une faible concentration en oxygène et en gaz carbonique. La température diminue avec l'altitude: —0,5 à —1 °C tous les 100 m. Ainsi, au-delà de la limite supérieure de la forêt, à 2 700 m, la température est inférieure d'au moins 16 degrés à celle rele¬vée au niveau de la mer. Il existe des écarts importants entre le jour et la nuit, l'été et l'hiver, ainsi qu'entre les versants sud (adret) et nord (ubac). À 3 000 m d'altitude, par exemple, la tem¬pérature du sol peut atteindre 60 °C sur le versant ensoleillé et descendre à 6 °C sur le versant à l'ombre. Par ailleurs, en raison de la forte dénivel¬lation, les eaux s'écoulent rapidement et sont canalisées en ruisseaux, laissant des portions de terrain complètement sèches, malgré un climat plutôt humide (nuages et brouillard fréquents).

« forêt d'arbres forêt de à feuilles conifères caduques toundra banquise arctique Les Montagnes suffisamment de réserves nutritionnelles.

Comme de véritables plantes de désert, de nombreuses plantes alpines, tels les orpins, sont des plantes succulentes: elles stockent de l'eau dans leurs feuilles et leurs tiges charnues.

En haute montagne, les plantes ont souvent de toutes petites feuilles disposées en rosette.

II s'agit, pour la plupart, de plantes rampantes qui forment une sorte de tapis sur le sol.

Certaines plantes, telles que l'edelweiss, sont recouvertes d'un fin duvet laineux: l'air retenu entre les poils est plus chaud que l'air environnant, protégeant ainsi la plante du froid intense.

D'autres, comme la renoncule des glaciers, possèdent une sève très concentrée en sucre, ce qui permet d'abais- ser la température de congélation, exactement comme lorsqu'on aj9ute de l'antigel dans le radiateur d'une voiture.

Ces plantes, qui poussent dans les endroits où la terre est rare, sont pourvues de racines pro- fondes grâce auxquelles elles peuvent s'ancrer et capter la nourriture souterraine ainsi que l'eau.

Les insectes pollinisateurs étant peu nom- breux en haute montagne, les plantes ont ten- dance à s'autoféconder ou, comme la renoncule des montagnes, à produire des graines sans avoir été fécondées.

Les fleurs du pâturin des Alpes sont pollinisées par l'intermédiaire du vent.

Les limite des neiges LES ZONES DE MONTAGNE zone nivale zone alpine limite supérieure de la forêt zone tempérée froide zone tempérée chaude graines ainsi formées germent alors qu'elles sont encore attachées à la plante mère.

Leurs chances de survie sont ainsi plus grandes.

Les montagnes tropicales Les montagnes tropicales n'ont pas le même cli- mat ni la même végétation que les montagnes situées dans les régions tempérées.

La tempéra- ture varie peu d'une saison à l'autre; en revanche, les écarts entre le jour et la nuit sont importants.

Au-dessus des forêts humides situées sur les hauts versants se trouve une région consti- tuée d'arbustes nains, rabougris, recouverts de mousses et de lichens.

Les montagnes africaines, telles que le mont Kenya et le Ruwenzori en Ouganda, abritent, entre 3500 et 5000 m d'alti- tude, des spécimens géants de lobélies et de séneçons arborescents.

Ces plantes peuvent atteindre 9 m de haut et leurs larges feuilles forment des rosettes gigan- tesques.

La nuit, les feuilles recouvrent le bouton central afin de le protéger du gel.

Les tiges de ces plantes sont également protégées par une couche de feuilles mortes ou par une épaisse écorce de liège.

Le dos des feuilles est couvert d'un duvet argenté dont l'action réfléchissante A Les changements de végétation que l'on remarque en voyageant de l'équateur vers les pôles sont semblables à ceux que l'on rencontre en grimpant vers le sommet d'une montagne dans les tropiques, même si les zones ne sont pas aussi bien délimitées que sur le schéma ci-dessus.

Gentianes acaules.

Il existe plus de 400 espèces de gentianes.

Leur pollinisation s'effectue le plus souvent par l'intermédiaire des insectes.

limite la perte de chaleur.

Parmi ces plantes géantes poussent des touffes d'herbe grasse et le sol est recouvert d'un tapis de mousse.

En Amérique du Sud, une végétation du même type, appelée paramos, est composée de sortes de lupins et de puyas, qui appartiennent à la famille des broméliacées.

Les lobélies et les puyas ne produisent qu'un seul épi de fleurs au cours de leur vie.

Après avoir fleuri, la plante meurt.

Des nectariniidés très colorés, les soui- mangas, volettent parmi les plantes géantes afri- caines, aspirant le nectar des fleurs.

Ils se nourris- sent ourr is sent également de petits insectes, notamment des moucherons qui se reproduisent dans les flaques d'eau retenues par les rosettes géantes des feuilles.

On rencontre aussi des colibris (oiseaux-mouches) dans les hautes montagnes d'Amérique du Sud.

La vie animale Les très hautes montagnes abritent quelques rares animaux.

A une extrémité de la chaîne ali- mentaire se trouvent de minuscules insectes dépourvus d'ailes, appelés collemboles.

Les col- Y Les lycopodes, appelés aussi pieds-de loup, vivent dans les montagnes jusqu'à plus de 3000 m d'altitude.

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