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Littérature comparée

Publié le 20/02/2022

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Enseignant : Pr. SANOU Salaka Pistes : le français est la langue officielle, administrative et de scolarisation de bon nombre de pays francophones, notamment africains. Partant, les œuvres des écrivains issus de cette aire géographique sont multidimensionnelles. Cela tient au fait que les auteurs de ces contrées sont dépositaires d’une double culture. C’est donc dire que pour appréhender au mieux l’aspect multidimensionnel des œuvres littéraires, en l’occurrence africaines, l’on est amené à recourir à la littérature comparative. Parler de « littératures africaines » au pluriel, c’est s’intéresser aux littératures nationales. En d’autres termes, les « littératures africaines » au pluriel sont symptomatiques des Etats-nation. Elles s’inscrivent dans un processus d’adaptation. La littérature nationale s’articule autour des approches que sont : l’Histoire, les Hommes, les œuvres. Aussi, la littérature burkinabè s’inscrit-elle - selon la sociologie de la littérature – dans le champ culturel et intellectuel burkinabè. La littérature nationale est particulière tandis que la littérature africaine est commune du point de vue de la réalité de l’époque. Mais aux lendemains des indépendances, le concept de littérature nationale va s’installer. Enseigner la littérature comparée reviendrait à doter les apprenants des éléments d’analyse de la critique littéraire et aussi d’instruments théoriques d’analyse des œuvres littéraires. Historique de la littérature comparée : c’est en 1869 que Sainte-Beuve a laissé entendre que la littérature comparée a vu en réalité le jour à Marseille le 12 mars 1830. J. Jacques Ampère a tenu une conférence le 12 mars 1830 à Marseille. Il a évoqué « une histoire comparative des arts et des lettres chez tous les peuples d’où pourraient sortir la philosophie et les arts ». En d’autres termes, il s’évertue à montrer comment l’histoire des arts et des lettres peuvent être comparée chez tous les peuples. L’aspect philosophique des arts et des lettres s’articulerait autour de la mise en exergue de leurs aspects communs et spécifiques. L’histoire des totems est toujours liée à l’histoire de ceux qui fondent la famille, voire à l’ancêtre de chaque famille. Le respect que l’on a pour les mânes est tributaire du respect que l’on a pour le totem, la tradition. L’importance de la littérature comparée est qu’elle permet le respect de l’autre dans sa diversité culturelle. La littérature comparée est un héritage du Romantisme et Scientisme. Elle a gardé de cet héritage un esprit d’ouverture vers d’autres cultures, voire d’autres littératures. C’est dans le département de la littérature comparée en France notamment, que les comparatistes vont accorder une certaine importance à la littérature (jadis infantilisée) africaine. L’espace joue un rôle dans le processus d’évolution du roman. C’est dire que l’aire géographique relève de la littéralité et de de la littérarité du texte littéraire : c’est là la mission que s’assigne la géocritique. L’anthropologie littéraire n’est pas également en reste. Elle en dit long sur le nom des personnages dans une œuvre littéraire. On parlera ainsi d’anthroponymie. Chapitre I : définition Comparatisme et littérature comparée sont liés par le mot « comparaison ». Cependant, il y a une différence : le comparatisme est une méthode que Greimas et Courtès définissent comme un ensemble de procédures qui vise à établir des corrélations formelles ou sémantiques en deux ou plusieurs fonctions et constituent un modèle typologique. Le comparatisme en d’autres termes est une forme de l’esprit qui s’installe à la frontière des cultures pour énumérer et étudier les valeurs culturelles et littéraires prêtées par une culture d’autre ou empruntée par elle à d’autres. La littérature comparée, quant à elle, est une science s’appuie sur la technique du comparatiste. Elle est un domaine d’étude transdisciplinaire qui va étudier les genres et mouvements littéraires. Elle s’évertue entre autres à mettre en exergue les œuvres sémantiques, intellectuelles et à déterminer comment se manifeste la rencontre les cultures dans une œuvre donnée. La notion d’influence est un mécanisme qui permet à une œuvre antérieure de contribuer à la naissance d’une autre de façon plus subtile, plus mystérieuse. Les comparatistes refusent la notion d’influence de l’œuvre en soi parce que (pour eux) toute œuvre littéraire s’explique par son créateur, qui est le résultat de plusieurs influences. L’influence est qualitative et s’exerce avec des degrés divers que sont : - l’imitation consciente, empreinte d’un détail infime ou d’élément importants ; l’adaptation (au cinéma…) Une autre forme est la transposition du roman d’un milieu à un autre. - le plagiat La littérature comparée marque la rupture avec l’isolement. Makouta Mboukou : la relation causale de manière générale qu’implique l’influence, est l’un des objectifs majeurs de la littérature comparée. En d’autres termes, l’on doit chercher à savoir ce qui justifie les relations d’influence entre les œuvres. 

« Littérature comparée Enseignant : Pr.

SANOU Salaka Pistes : le français est la langue officielle, administrative et de scolarisation de bon nombre de pays francophones, notamment africains.

Partant, les œuvres des écrivains issus de cette aire géographique sont multidimensionnelles.

Cela tient au fait que les auteurs de ces contrées sont dépositaires d’une double culture. C’est donc dire que pour appréhender au mieux l’aspect multidimensionnel des. »

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