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Approche socioculturelle du Japon

Publié le 21/08/2012

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Les femmes représentent 40% des salariés mais moins de 5% des cadres. Bien qu’il y ait une loi sur l’équité salariale, à fonction égale, une femme percevra au moins 30% de rémunération en moins. Ce qui n’est pas négligeable.  En effet dans la culture japonaise, les femmes sont les maîtresses de maison, c’est elle qui tiennent le foyer (elles gèrent l’argent de leurs maris), ainsi une femme qui travaille, surtout quand elle a des enfants, est encore mal vu. Elles sont souvent obligées de démissionner pour conserver leur vie familiale. De plus, les promotions étant généralement basées sur l’ancienneté au Japon, une femme ayant arrêtée de travailler pour s’occuper de son enfant, sera défavorisée par le système. Il n’est pas rare d’entendre des ministres japonais relayant cette idée (par exemple en 2007).    Cependant, la situation évolue car le gouvernement tente d’améliorer l’égalité au travail, mais de nombreuses entreprises ont encore un système à deux vitesses pour les femmes : une voie spéciale comprenant un rythme de travail plus lent et des tâches moins difficiles, et une voie intégrée comprenant le même travail et les mêmes horaires que les hommes.

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« - Ils ont un rythme soutenu de travail et son réputé pour être très efficace.

Le travail joue un rôle important dans leur vie, la culture du travail est poussée à l’extrême,les travailleurs se donnent corps et âme.- Il n’y a pas de futur dans la langue japonaise, tout ce fait au jour le jour. • Proxémie : - Comme les anglo-saxons les Japonais privilégient les open spaces pour le placement des bureaux.- L’organisation des bureaux semble le plus souvent être en échiquier.- L’organisation de l’espace se fait hiérarchiquement.

Plus le grade est élevé plus le bureau est grand.- L’espace permet le travail de groupe.• Communication : - la communication est implicite au Japon car leur communication inclut le « omoy-yari », c’est-à-dire ce qui les sous-entendu.- Les conversations téléphoniques sont peu utilisées lors des négociations etc., elles servent à prendre rendez-vous ou informer la personne d’un évènement.

LesJaponais privilégient le face à face. • Distance hiérarchique : Elle se ressent fortement au Japon.

Il est difficile de s’adresser au plus haut gradé directement, il faut s’adresser premièrement à son responsable hiérarchique directe. E) Place de la femme Les femmes représentent 40% des salariés mais moins de 5% des cadres.

Bien qu’il y ait une loi sur l’équité salariale, à fonction égale, une femme percevra au moins30% de rémunération en moins.

Ce qui n’est pas négligeable.En effet dans la culture japonaise, les femmes sont les maîtresses de maison, c’est elle qui tiennent le foyer (elles gèrent l’argent de leurs maris), ainsi une femme quitravaille, surtout quand elle a des enfants, est encore mal vu.

Elles sont souvent obligées de démissionner pour conserver leur vie familiale.

De plus, les promotionsétant généralement basées sur l’ancienneté au Japon, une femme ayant arrêtée de travailler pour s’occuper de son enfant, sera défavorisée par le système.

Il n’est pasrare d’entendre des ministres japonais relayant cette idée (par exemple en 2007). Cependant, la situation évolue car le gouvernement tente d’améliorer l’égalité au travail, mais de nombreuses entreprises ont encore un système à deux vitesses pourles femmes : une voie spéciale comprenant un rythme de travail plus lent et des tâches moins difficiles, et une voie intégrée comprenant le même travail et les mêmeshoraires que les hommes. Nous pouvons donc en déduire que les femmes sont encore très peu présente dans les postes à haute responsabilité, ce qui pourra entraîner des difficultés lors desnégociations si l’intermédiaire de l’entreprise étrangère est une femme. F) Protection de l’environnement De part l’importance de la religion shintoïste et bouddhiste, le respect de la nature est important.

Cependant, en pratique, les Japonais dans un souci dedéveloppement économique ont souvent mis de côté le respect de l’environnement et en subissent les conséquences à l’heure actuelle (destruction liée à une mauvaiseprotection antisismique, « tsunami » causé par le manque de barrage car les constructions sur pilotis grignotent les berges).

Les arbres sont très respecté au Japon, onne peut les couper. G) Us et coutumes • Rue : Elles n’ont généralement pas de nom sauf les avenues et grandes rues construites récemment.

Il est très difficile de se déplacer dans les villes. • Restauration : La cuisine traditionnelle japonaise se compose de poisson, de riz, de légumes, d’algues et de produits dérivés du soja – sauce soja, tofu (fromage de soja), et miso(pâte de soja utilisée dans les soupes).Le riz est parfois remplacé par des nouilles de soba (sarrasin).

Cette nourriture très saine explique leur espérance de vie. Comme en France, l’heure du déjeuner est de 12h -13h, les hommes d’affaires privilégient les lieux peu chers où ils pourront manger rapidement.

Ces lieux sont noirsde monde.

Le repas du soir a lieu entre 5h30 et 8h, le plus souvent en famille, mais il n’est pas rare que les Japonais participent le soir à des Karaokés (très appréciés)ou à des soirées plus onéreuse comme celle où participe une Geisha. Petite information très importante : les restaurants proposent aujourd’hui des fourchettes, mais si l’on utilise des baguettes il ne faut pas les planter dans le riz car ils’agit d’un signe de mort (l’encens plantés lors des prières). Lorsque la boisson arrive sur la table, il est d’usage de servir chaque interlocuteur et soi-même en dernier.

Autre petite information importante : les Japonais ont pourcoutume de resservir les invités en boisson lorsque leur verre est fini, boire doucement est un moyen de garder le contrôle.

La formule consacrer pour trinquer est« kampai ». Il est d’usage de dire « Itadokimasu » (je reçois) avant le repas, «Gochiso-sama-deshita » (c’était un festin magnifique) à la fin.

Savoir ces petites phrases permettrade mettre à l’aise les hôtes. • Conversation : Les Japonais commencent toujours une conversation par des thèmes généraux comme le temps.

Le Japon étant riche culturellement (différences régionales), les sujetsne manquent pas.

La famille est un sujet populaire, mais il faut comprendre que les pères de famille qui travaillent beaucoup ne voient pas leurs enfants souvent.

Lachance pour un Français est que beaucoup de Japonais connaissent Paris (et l’ont visitée).

Ils aiment le base-ball, les joueurs Suzuki (des Mariners de Seattle),. »

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