Devoir de Philosophie

Au cabinet de consultation de notre médecin

Publié le 09/04/2012

Extrait du document

 

La plupart des maladies sont dues à des troubles faciles à diagnostiquer. C'est pourquoi une visite chez notre médecin n'a en général rien de compliqué. Il suffit de lui faire part des symptômes pour qu'il examine la région intéressée. Puis, il prescrit des médicaments et donne des conseils pour une guérison rapide. Mais les choses ne sont pas toujours aussi faciles . Il arrive qu'un examen approfondi s'impose, et que la recherche du mal nécessite une approche méthodique.

« Ensuite, il s'assure que le patient peut coordonner ses mouvements, il examine les bras pour détecter des trem­ blements nerveux.

Pour tester les sensations au niveau de la peau, le médecin demande au patient de lui dire, les yeux fermés, quand il sent l'effleurement d'un bout d'ouate ou le picotement d'une aiguille.

Puis, il vérifie les réflexes en donnant un léger coup à l'aide d'un petit mar­ teau sur les tendons du coude, du poignet, du genoux et de la cheville.

Il s'assure de la symétrie des réflexes tendi­ neux.

Il termine en examinant les oreilles et en étudiant plus en détails les régions du corps dont se plaint le mala­ de.

Le médecin demandera au patient de lui apporter un échantillon d'urine qu'il examinera au microscope et qu'il soumettra à des tests chimiques pour y détecter la présence éventuelle d'albumine, de glucose, de sang, de corps cétoniques, et d'un excès de sels biliaires.

A la fin de l'examen, le médecin fait toujours, en somme, un diagnostic "provisoire".

Mais s'il n'est pas satisfait, une nouvelle série de tests et d'examens aideront à établir un diagnostic définitif.

La radiographie et la radioscopie (examen direct) peuvent révéler des troubles de fonction- Ci-dessus: Auscultation des poumons à l'aide d'un stéthoscope .

Le pas­ sage de l'air dans les poumons produit un son particulier qui est modifié dans diverses circonstances pathologiques .

nement et de structure des organes internes qui n'avaient pas été détectés par l'examen clinique.

Parfois, on fait subir une prise de sang dans un laboratoire qui détermine la formule sanguine (nombre de globules), et on y joint une analyse chimique.

Selon le cas, on adresse aussi le pa­ tient à un laboratoire microbiologique qui fera l'analyse bactériologique d'échantillons d'urine, d'excréments ou d'expectorations .

Si le médecin croit que son patient souffre d'une maladie mentale ou d'une névrose, il utilisera la même méthode diagnostique que pour une maladie physique.

En effet, les symptômes mentaux tels que l'agitation ou la dépres­ sion sont souvent les syptômes d'une maladie physique comme une hyperactivité de la glande thyroïde (hyper­ thyroïdie).

D'autre part, des symptômes physiques tels que diarrhée, nausées, indigestion, vomissements ou mê­ me paralysie peuvent à leur tour constituer les symptô­ mes d'une atteinte cérébrale.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles