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Claude 10 av.

Publié le 05/04/2015

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Claude 10 av. J.-C. -54 ap. J.-C. Tiberius Claudius Caesar Augustus. L'empereur Claude Quand le 22 janvier 41 Caius Caligula mourut assassiné aux Jeux Palatins à Rome, le Sénat se réunit et, supposant qu'il ne restait plus aucun membre de la famille Julio-Claudienne (descendants d'Auguste ou de Livie) susceptible d'être désigné comme successeur, se mit à discuter d'une possibilité de restaurer la République. Mais il avait oublié Claude. Claude était le frère cadet de Germanicus. Il était probablement né avant terme, au septième mois, à Lyon, au cours des fêtes pour l'anniversaire de la consécration du grand autel de Rome et d'Auguste en 10 av. J.-C. Son père était Drusus, sa mère, femme belle et intelligente, était Antonia, plus jeune fille de Marc Antoine et d'Octavie, soeur d'Auguste. Claude était un enfant peu séduisant et il ne le devint pas plus en grandissant. Il bavait, traînait une jambe, avait un certain nombre de manies déplaisantes et était cupide, mais il avait une très bonne tête sur ses épaules. Avec l'âge il devint un érudit, tâtant d'un grand nombre de domaines et s'intéressant particulièrement à l'étude de l'antiquité et à l'histoire. Il se consacra à la recherche et, encouragé par Tite-Live, écrivit des livres, une histoire du règne d'Auguste et vingt volumes sur les Étrusques. Il divorça de sa première femme ainsi que de la seconde. Puis, avant 41, convola avec Valeria Messalina, de haute naissance, très belle et extrêmement immorale. De cette union était déjà issue une fille, Octavie ; peu après devait naître un fils, Britannicus. Le malheur veut assez communément qu'aux yeux des gens ordinaires un érudit passe pour un peu fou. Tibère nourrissait cette opinion à l'égard de Claude, aussi le tint-il à l'écart de la politique. Caligula lui accorda un consulat de deux mois ; mais quand pendant l'hiver de 39, alors que Caligula menait grand train à Lyon, Claude vint se pré...

« L'empereur des soldats n'était pas un soldat lui-même, mais son intelligence lui fit voir qu'il devait donner l'impression d'en être un.

Il adopta le nom de Germanicus, qui rappelait son frère et son père qui furent tous deux de grands soldats.

En 43, il fut l'instigateur du premier acte agressif de l'impérialisme romain depuis Jules César, la conquête de la Grande-Bretagne, projet qui devait sans doute avoir été étudié puis abandonné par Caligula.

L'invasion eut lieu. Claude fit le long voyage maritime jusqu'à la Gaule, dont il traversa ensuite les terres, puis franchit la Manche et fut sur place au moment de l'hallali, le passage de la Tamise et la prise de Camulodunum.

Pour la première fois depuis Jules César l'empire semblait de nouveau se mettre en mouvement. Il devait régner treize ans, de 41 à 54.

Les événements les plus sensationnels de son temps furent l'exposition publique, la disgrâce et le suicide, en 47, de son épouse Messaline, que ses débordements effrénés avaient conduite à contracter un mariage avec un plébéien, bien qu'elle fût impératrice et mariée, puis le mariage incestueux de Claude avec sa nièce Agrippine, fille de Germanicus, et la désignation de Néron, fils d'Agrippine, comme héritier présom ptif, passant airısi au-dessus de son propre fils Britannicus.

Un élém ent nouveau de son règne fut l'importance remarquable du rôle qu'y jouèrent les affranchis à la tête des divers services du secrétariat impérial, nous dirions aujourd'hui de l'Administration, et en particulier son secrétaire (ab epistolis) Narcisse, qui travaillait la main dans la main avec Messaline, et, après la chute de celle-ci, Pallas, son secrétaire financier (a rationibus), qui était le confident d'Agrippine.

De tels postes existaient depuis la création du secrétariat impérial par Auguste, mais leurs détenteurs n'avaient jamais auparavant eu la situation éminente que leur donna Claude et n'avaient jamais été aussi riches.

Il est possible, qu'après l'empereur, Narcisse et Pallas aient été les hommes les plus riches de leur temps. Aussi, dans les livres d'histoire qui reflétaient l'esprit conservateur de la classe sénatoriale, Claude fut-il représenté comme un homme n'ayant pas d'idées ni de volontés personnelles, une marionnette entre les mains de ses épouses et de ses affranchis.

Il était fortement critiqué, et à juste titre, pour son habitude de conduire des procès, souvent des procès capitaux, en secret et à huis clos. Toutefois l'épigraphie a beaucoup contribué à sauver la réputation de Claude de la malignité des historiens.

Dans presque toutes les parties du monde romain ont subsisté des inscriptions et les papyrus rappelant ses décisions dont certaines concernent des questions d'une très grande importance pour l'empire (extension de la citoyenneté romaine, extension aux citoyens romains de la Gaule septentrionale, la Gaule conquise par Jules César, de la capacité d'assumer des magistratures romaines et d'entrer au Sénat romain ; avertissements aux Grecs et aux Juifs d'Alexandrie au cas qu'ils ne cesseraient pas de se combattre et n'établiraient pas un modus vivendi) et d'autres concernant des réglementations pour des sujets relativement plus courants.

Ces documents, qui sont parvenus jusqu'à nous, sont beaucoup plus abondants que ceux provenant des autres empereurs julio-claudiens, ils sont le témoignage d'une administration dynamique.

Ce qui est plus important, la plupart portent virtuellement la marque personnelle de Claude, de Claude l'historien, car chaque problème est examiné et. »

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