Évolutionnisme en anthropologie

« Evolutionnisme 101 la gens grecque, grAce è l'étude des communautés iroquoises du XIX• siècle.

Il recourt systématiquement aux termes de parenté pour reconstituer les structures de filiation disparues.

Au moment d'élaborer· les preml&res analyses marxistes de la famille, Friedrich Engels (182o- 1895) reprend les méthodes de Morgan.

5 Les premiers évolutionnistes s'appuient sur des enquêtes de terrain minutieuses.

Le souci des reconstitu­ tions parfaitement cohérentes suscite par contre un grand nombre de descriptions simplistes et schématiques.

James Frazer soutient ainsi que la magie a partout pré­ cédé la religion, elle-même suivie de la pensée scienti­ fique.

Pour Edwanl Tylor, le régime matriarcal constitue dans toutes les civilisations un stade nécessaire antérieur au mode patriarcal de filiation.

De même, John Mac Len­ nan assimile la pratique du totémisme è une étape constante de ·l'évolution ·religieuse.

Des enquêtes de ter­ rain plus scrupuleuses ont par la suite démenti ces hypo­ thèses, et le discrédit qui en résulte est retombé sur l'ensemble des recherches évolutionnistes.

6 Selon Louis Bolk (1666-1930), c'est l'arrêt du dévebp­ pement physiologique à un certain stade (fœtallsatbn) qui distingue ·l'espèce humaine des diverses catég«''ies de primates.

L'homme apparait ainsi comme une sute de singe prématuré, et le développement général de l'espèce correspond à une régression.

Les races humanes les plus " évoluées ..

sont aLtSSi, selon Bolk, les -us proches de la disparition finale.

Une telle théorie dotne donc de l'évolution humaine une explication fortenent teintée de racisme.

· • Voir aussi : Darwin (C.), Echangee aextlle.

Morgan (L).. »