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Friedrich Hölderlin par le Prof.

Publié le 05/04/2015

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Friedrich Hölderlin par le Prof. Dr. Paul Boeckmann de l'Université de Heidelberg Dans les histoires de la littérature allemande écrites au XIXe siècle, le nom de Hölderlin - si toutefois il y figure - n'apparaît que, tout au plus, dans quelque note marginale. Ce poète passait alors pour un imitateur de Schiller, un fanatique de la Grèce antique, auteur de vers délirants et amorphes, auquel, cependant, quelques accents émouvants avaient échappé, avant qu'il ne sombrât dans la démence. Abstraction faite de quelques admirateurs isolés, il a fallu attendre notre siècle pour que l'on reconnût en lui l'un des plus importants poètes lyriques de langue allemande. Dans les années 60 seulement, on a compris que sa poésie aux notions de la lyrique subjective du XIXe siècle, mais illustre toute la signification humaine du langage poétique. On ne pénétrera le sens profond de ces vers qu'en prenant garde à leur manière d'invoquer les dieux et de célébrer les puissances de la vie. L'homme y est considéré comme incorporé à une vaste existence collective, à laquelle il participe en se remémorant sans cesse, par la louange et l'action de grâces, les phénomènes vitaux qui le déterminent. Cette poésie est toute invocation et c'est pourquoi elle renouvelle la signification du panégyrique : Mon lot est De glorifier l'Elevé, pour cela Le Dieu mit en mon sein la langue et la gratitude. Mais la recherche de la parole qui rend grâces s'assombrit à la pensée que les puissances qui gouvernent l'homme ne se manifestent plus sous une forme humaine et que l'intimité des dieux, peut-être permise à des âges antérieurs, est déso...

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Paul Boeckmann de l'Université de Heidelberg. »

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