FUNAI (anthropologie)

« FUNAI 109 4 •Les autorités doivent alors reconnaitre que les fonc­ tionnaires du SPI étaient facilement soudoyés et reven­ daient eux-mêmes les terres Indiennes.

Les acquéreurs avaient recours aux méthodes les plus atroces pour se défaire des occupants : tueries à la mitrailleuse, destruc­ tion de vif.lages et de leurs habitants à la dynamite, empoisonnement à l'arsenic ou aux pesticides.

Des tribus entières, comme les Clntas Largae ou les Tapaluna du Mato Grosso, ont péri ainsi.

Une soixantaine de fonction­ naires ont été déférés à la justice.

5 La FUNAI, qui remplace ·le SPI, tente alors une action positive.

Une mission de la Croix-Rouge Internationale, autorisée à enquêter en 1970, fait l'éloge de son œuvre, mais elle ne peut que constater l'absence de service de santé et la pénurie des spécialistes des questions indien­ nes.

Elle dénonce les ravages de la tuberculose, de la grippe et de la malnutrHion chez les trente-six tribus qui survivent et dont elle redoute la disparition.

Le péril s'aggrave avec les plans de développement de ·J'Amazonie et du Mato Grosso.

6 Déjà la création de BraeHia avait fait reculer les zones indiennes situées entre les rivières Araguaia et Xingu.

La construction de routes (en particul'ier l'immense percée de la Transamazonienne) et la mise en valeur qui en résulte entratnent des transferts de population, mais les responsables de la FUNAI assurent que l'assistance aux Indiens ne doit pas retarder le développement.

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Voir aussi : Ethnocide, Jaulin (R.), Ona.. »