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Inégalité de la mobilité des femmes

Publié le 21/03/2012

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Une importance accordée par les entreprises à la mobilité (de plus en plus internationale) pose également problème puisqu’elle suppose en général que le conjoint fasse passer sa carrière au second plan, alors que classiquement c’est la carrière de l’homme qui est favorisée. Aujourd’hui la mobilité géographique et plus précisément international reste typiquement un phénomène masculin  27% des hommes contre 19% des femmes et réservé au cadres supérieurs  (44%) contre  (33%) pour les professions intermédiaires  lors d’une enquête les hommes sont plus réticents par rapport au temps des missions quant aux femmes c’était le déplacement qui posait problème, en général les femmes sont réticentes à postuler pour ces postes par crainte de déstabiliser la cellule familiale, et  peu de conjoints sont prêts à changer de travail et abandonner leur carrière pour suivre leur femme( 1% des hommes le font contre 93% selon une étude d’un cabinet londonien des coûts de la vie) .

« 45 % des cadres et managers, elles ne constituent que 5 % des cadres dirigeants .

Les Philippines sont le seul pays à compter autant de femmes que d’hommes dans les fonctions d’encadrement , mais elles restent minoritaires dans les postes de direction. • Politique et haute fonction publique.

Fin 2005, les femmes ne représentaient en France que 7 % des préfets, 14 % des recteurs et 6 % des dirigeants de juridictions nationales (Cour de cassation, Conseil d’État, Cour des comptes) .

Depuis 2007, l’Assemblée nationale compte 107 femmes pour 577 places.

Malgré la loi sur la parité, en 2008, il y a 91,5 % d’hommes maires dans les villes de plus de 3 500 habitants…, et 86,9 % d’hommes conseillers généraux .

Un rapport de la Commission européenne (« Women and men in decision-making 2007 – Analysis of the situation and trends ») montre que la proportion des femmes parmi les parlementaires nationaux a augmenté : elle est passée de 16 % en 1997 à 24 % en 2007.

Mais aucune banque centrale des 27 pays membres de l’Union européenne n’est dirigée par une femme. • Recherche et enseignement supérieur.

En 2001-2002, l’université française compte environ 15 % de femmes parmi les professeurs de l’enseignement supérieur et 38 % parmi les maîtres de conférences D’après l’Insee, en 2005, alors qu’elles comptent pour 45 % de la population salariée, les femmes représentent 25,4 % des cadres dans le privé et semi-public et le salaire de leurs homologues masculins est en moyenne supérieur de 26,7 %.

Les En 2004 le Taux d’activité des hommes est de 74,9% les femmes : 63,8% dont employés : 76,6% ;professions intermédiaires : 48,4% ;Cadres et professions intellectuelles supérieures : 36% ;Chefs d’entreprises de 10 salariés et plus : 16,6% • Ecarts de rémunération de 15 à 20% en moyenne en France, à poste et diplôme similaires, et jusqu’à 30 % pour les postes de direction. Raison de ces inégalités Enquête menée auprès de la population cadre, on perçoit les difficultés de l’intégration des femmes dans les postes de management. Question : “ d’après vous, quelles sont les deux principales raisons pour lesquelles les femmes occupent moins souvent que les hommes des postes de responsabilité? ”  Les européens estiment que la première raison est d’ordre domestique (le poids des charges familiales à 58.8% pour les hommes et 61.8% pour les femmes). Ils estiment ensuite que le milieu professionnel est dominé par les hommes qui ne font pas suffisamment confiance aux femmes (49.7 et 52.3% pour les femmes) et ils ne sont que 11.7% pour les hommes et 9.7% pour les femmes à citer l’absence de qualités requises chez les femmes pour occuper des postes de responsabilité. En effet Les facteurs d’explication sont à la fois nombreux et hétérogènes.

Si les femmes sont parfois l’objet de harcèlement ou de pratiques discriminatoires, il reste que le plafond de verre ne s’explique pas principalement par une discrimination active.

Un certain nombre d’études mettent en avant des facteurs psychologiques liés aux poids des stéréotypes et des normes.

L’ambition et la compétitivité valorisées dans les carrières apparaissent comme des qualités masculines.

Ce qu’établissent certaines expériences de psychologie qui révèlent que les concepts comme le charisme, la combativité, le pouvoir, l’autorité…, sont associés implicitement aux hommes et peu aux femmes.

Ces stéréotypes auraient un impact à la fois sur le recrutement mais aussi en amont, sur les choix que font les femmes qui les auraient intériorisés.

Ce qui expliquerait une moindre ambition professionnelle, une moindre combativité et une moindre confiance en elles.

Mais il s’agit peut-être également d’un choix raisonné pour éviter le « coût psychique » qu’il y aurait à surmonter pour s’imposer dans certaines carrières, en particulier dans des métiers scientifiques et techniques, jugés plus « masculins ».

- L’orientation et les choix professionnels expliquent en partie le plafond de verre.

Les femmes optent souvent pour des filières moins « rentables » du point de vue de l’évolution des carrières et des salaires.

ON PEUT PARLER D’UN MUR DE VERRE car on constate une surreprésentation des femmes dans certains secteurs et certaines professions (professions intermédiaires, enseignement, secteur de la santé, emplois à domicile…) et une difficulté d’accéder latéralement aux secteurs stratégiques (développement des produits ou finances).

Très souvent, dans les grandes entreprises, des postes de haut niveau occupés par les femmes sont situés dans des filières moins centrales ou moins stratégiques comme le GRH ou l’administration.. »

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