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Josquin Des Prés par Charles Van den Borren Son nom s'écrit de différentes manières, suivant la coutume de l'époque, totalement insoucieuse de l'orthographe.

Publié le 05/04/2015

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Josquin Des Prés par Charles Van den Borren Son nom s'écrit de différentes manières, suivant la coutume de l'époque, totalement insoucieuse de l'orthographe. On ne possède, de lui, aucune signature, sinon celle qui figure en acrostiche au début des douze premiers vers de son Motet Illibata dei Virgo nutrix, dont il est vraisemblable qu'il a écrit les paroles. Josquin des Prés, c'est très exactement ainsi qu'il se désigne lui-même dans cette pièce. De fait, il était si célèbre, que ses contemporains se contentaient le plus souvent de le désigner par son prénom. Cette célébrité, dont on perçoit encore les échos de longues années après sa mort, n'empêche toutefois point que les circonstances de sa vie soient demeurées jusqu'ici assez obscures. On ignore quand et où il est né. Mais ce n'est point une vaine conjecture que de croire qu'il a vu le jour vers 1450. Il était, effectivement, un musicien qui compte, à l'époque (vers 1470-1475) où Loyset Compère le citait, parmi d'autres gloires de son temps, dans sa Prière pour les chantres : Omnium bonorum plena. D'autre part, le fait de sa naissance dans le Hainaut - Ronsard le qualifie de Hennuyer de nation, dans son Livre des meslanges de 1560 - ne semble pas non plus pouvoir être contesté, à la condition qu'il s'agisse, non pas de l'actuelle province belge de Hainaut, mais de l'ancien Comté, qui s'étendait jusqu'au delà de Cambrai. Il est vrai que, dans un manuscrit de St-Gall, Josquin est qualifié de Veromanduus, c'est-à-dire originaire du Vermandois, région qui prend son nom de la petite localité de Vermand, à l'ouest de St-Quentin, et qui borne, au sud, le comté de Hainaut. Mais, outre une erreur possible, il se peut que ce qualificatif lui ait été appliqué en raison de ce que sa formation première s'est effectuée à la Collégiale de St-Quentin. C'est comme enfant de choeur qu'on le voit à l'oeuvre pour la première fois, au jubé de cette église, ainsi que le rapporte, en 1633, Claude Hémeré, dans une table chronologique des doyens, des custodes et des chanoines de St-Quentin : témoignage postérieur de plus d'un siècle et demi aux évé...
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