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Khosrô Ier régna de 531 à 579 Kobadh désirait que son fils Khosrô lui succédât.

Publié le 05/04/2015

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Khosrô Ier régna de 531 à 579 Kobadh désirait que son fils Khosrô lui succédât. Les dignitaires et surtout les religieux de son royaume étaient consentants, car Kavous, son autre fils, gouverneur du " Padhash khvargar " (Tabaristan), était de religion mazdakite. Gobadh avait sollicité l'appui de Justinien, empereur byzantin, à ce sujet, mais à l'instigation de son conseiller Proclus, l'empereur refusa. Il en résulta des dissentiments entre l'Iran et Byzance. Sur les conseils de Mahbodh, Gobadh avait rédigé son testament en faveur de Khosrô. Après sa mort, Mahbodh lut son testament devant le Grand Conseil de la Cour réuni à cette occasion et c'est ainsi que, sans difficulté, Khosrô prit le pouvoir, le 13 septembre 531 après J.-C. (843 de l'année séleucide). Khosrô rétablit, tout d'abord, l'ordre perturbé par les partisans de la religion mazdakite. Les biens dont s'étaient emparés les Mazdakites furent rendus à leurs propriétaires légitimes ou devinrent propriétés d'État. La femme qui avait été enlevée par la violence devait être rendue à son mari. Si celui-ci était mort, elle avait la possibilité d'épouser ou de quitter son ravisseur pour épouser l'homme de son choix. L'enfant de père inconnu devait être reconnu par la famille au sein de laquelle il vivait et dont il devenait l'héritier. Les enfants issus des grandes familles enlevés par les Mazdakites étaient recueillis par Khosrô, considérés comme ses propres enfants et dotés de ses propres deniers. Les propriétaires terriens dont la propriété avait été saccagée furent indemnisés. Les villages pillés et les ponts endommagés furent reconstruits. La mise en état des finances que Gobadh avait entreprise fut menée à terme. Le cadastre des terres cultivables fut établi et un impôt institué pour chaque unité de " garib " (2,400 m2), selon son importance. Khosrô rétablit la taxe personnelle dont furent dispensés les religieux, les nobles, les dignitaires, les professeurs, les militaires et tous les employés du gouvernement. Les autres devaient s'en acquitter dès l'âge de vingt ans jusqu'à cinquante ans, suivant leurs possibilités financières, soit douze drachmes, huit drachmes ou six drachmes par an. La moyenne était de quatre drachmes par an. Khosrô réorganisa l'armée qu'il dota d'armes nouvelles. Il soumit les tribus primitives des montagnes et les intégra à l'armée. Avant lui, l'armée iranienne n'avait qu'un seul ...

« la mer Noire) et les Romains passèrent de celle de Dara à celle de Constantina en Mésopotamie. Les Byzantins acceptèrent de payer la somme d'environ cent dix mille pound en or pour protéger les routes du Caucase contre les tribus rebelles.

Les Romains retirèrent leur appui aux Ibères.

C'est ainsi que l'empereur byzantin put poursuivre sa guerre dans l'Ouest et que Khosrô put se consacrer à ses réformes, principalement à celle de l'armée.

Néanmoins, les victoires byzantines à l'Ouest inquiétaient Khosrô ; il craignait en effet que les Byzantins, après avoir conquis l'Ouest, ne se retournent contre l'Iran.

Khosrô essaya de rompre la paix et en chercha le prétexte. Les peuplades de Lasika et les Arméniens se plaignaient des Romains qui avaient occupé leurs frontières.

Le roi de la ville arabe de Ghassan était sous la tutelle de Byzance et le roi de la ville arabe de Lakhmide en Hira (Mésopotamie) était sous celle de l'Iran.

Justinien intervint dans les querelles intérieures de ces deux États sans en avoir averti Khosrô.

C'est ce prétexte que ce dernier utilisa en 540 pour envahir les possessions asiatiques de Byzance et occuper et détruire Antioche. Justinien envoya contre Khosrô, mais sans succès, Germanus, un de ses plus valeureux généraux, et Bélisaire, qu'il rappela d'Italie. En 541, Khosrô attaqua Lasika et s'empara de la forteresse Pétra, au sud de Phasis.

En 542, il pilla la ville de Commagen et en 544, il s'attaqua aux conquêtes byzantines en Mésopotamie.

L'empereur byzantin signa une paix de cinq ans en 545, et en 551 il renouvela ce pacte.

Mais la guerre continua pour empêcher que les Perses aient accès à la mer Noire.

Toutefois, les habitants de Lasika, fervents chrétiens, préféraient la domination de Byzance à celle des Perses.

En 561, fut signé un pacte de cinquante ans en échange d'une somme annuelle de trente mille “ aurei ” dont Khosrô obtint le versement anticipé de sept ans en une seule fois.

Les deux souverains convinrent d'une tolérance mutuelle en ce qui concerne leurs religions respectives.

Les Turcs avaient formé un grand empire dans les steppes de l'Asie Centrale, grâce à leur alliance avec Khosrô ; ils avaient écrasé les Hephtalites et se trouvaient ainsi voisins des Perses.

D'autre part, le “ Khagan turc ” avait étendu son royaume à l'Ouest, et Perses et Byzantins avaient une frontière commune au sud et à l'ouest de leurs empires. L'expédition de guerre contre le Yémen Le théâtre des querelles entre les Byzantins et les Sassanides s'étendait des steppes de l'Asie Centrale jusqu'au sud de la presqu'île de l'Arabie.

Tandis que Byzance dressait les Turcs contre la Perse, Khosrô, le roi sassanide, essayait de détruire l'influence de Byzance en combattant les Abyssins au Yémen et de mettre en danger pour Byzance la route du commerce de la mer Rouge. La visite d'un prince yéménite à la cour d'Iran fut pour Khosrô l'occasion de solliciter une aide contre les Abyssins.

Il expédia Vahriz, un de ses généraux, avec une cavalerie et une flotte navale, au secours des Yéménites et cette expédition parvint à chasser les Abyssins du Sud de l'Arabie.

La date de la victoire du Yémen, selon Nöldeke, remonte à 562 (date de. »

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