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La recherche en France

Publié le 26/10/2012

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• Certains services de recherche d'organismes publics répondent directement aux besoins des industriels en procédant à des transferts de technologie et/ou en favorisant la création de start-up, afin de favoriser la commercialisation de leurs découvertes.

• L'État soutient depuis toujours l'innovation dans les entreprises (concours national d'aide à la création d'entreprises de technologies innovantes par les chercheurs, recherche sur les technologies pétrolières et gazières).

• La loi de finances 2004 a apporté une nouvelle pierre à l'édifice avec notamment de nouveaux outils fiscaux et sociaux : rénovation du crédit impôt recherche et exonérations sociales et fiscales pour les jeunes entreprises innovantes. Ce projet de loi prévoit aussi de développer la création de fondations pour des causes d'intérêt général (alimentation, environnement, diffusion de la culture scientifique et technique). Aujourd'hui, en France, les fondations sont beaucoup moins nombreuses qu'à l'étranger (à peine plus de 1 000 contre 2 000 en Allemagne, 3 000 Charity Trusts en Grande-Bretagne et 12 000 aux États-Unis).

« • Le CEMACREF (Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et des forêts) .

Créé en 1981, il dispose de 31 unités de recherches réparties autour de quatre thèmes : fonctionnement des hydrosystèmes, gestion des territoires à dominante rurale , génie des équipements et services pour l'eau et les déchets, génie des équipements agricoles et des procédés alimentaires .

Il emploie 900 collaborateurs .

• Le LCPC (Laboratoire central des Ponts et Chaussées) .

Créé en 1949, le LCPC réalise des recherches dans les domaines des infrastructures et de leur usage , de la géotechnique, des ouvrages d'art.

du génie civil, du génie urbain et de leurs conséquences sur l'environnement.

Il emploie 580 collaborateurs .

• I:INRETS (Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité).

Créé en 1985, I'INRETS se charge des recherches et développements technologiques destinés à améliorer les système s et moyens de transport et de circulation, du point de vue à la fois technique , économique et social.

Il emploie 420 collaborateurs .

•I:INED (Institut national d 'études démographiques ).

Créé en 1945, I'INED étudie les problèmes démographiques, en France et à l'étranger, sous tous leurs aspects : natalité , famille , mortalité , répartition spatiale, migrations, populations en marge , économie et démographie, évolution des pays en développement , génétique des populations .

Il emploie 170 collaborateurs.

LES AUTRES ORGANISMES D E RECHERCH E • Aux côtés des EPST, il existe une multitude d'autres organismes de recherche dont les statuts sont variés .

Certains sont des EPIC (établissements publics à caractère industriel et commercial) ou encore des fondations privées reconnues d'utilité publique.

• Contrairement aux EPST, ils emploient du personnel qui n 'est pas fonctionnaire.

En outre , leurs programmes de recherche sont plus orientés vers les recherches appliquées et finalisées.

• les EPIC les plus importants en personnel sont mentionnés ci-après .

• Le CNES (Centre national d'études spatiales) : mise au point de la politique spatiale française (accès à l'espace avec Ariane, observation de la Terre avec Spot, télécommunications, connaissance de l'Univers, défense).

Le CNES emploie 2 500 collaborateurs .

• Le CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) : développement agricole des pays tropicaux et subtropicaux.

Il emploie 1800 collaborateurs .

• Le CEA (Commissariat à l'énergie atomique ) : recherches sur le nucléaire de défense, les nouvelles technologies de l'énergie nucléaire, les énergies alternatives , la médecine nucléaire, l'environnement.

li emploie 16000 collaborateurs.

•I:IFR EM ER (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) : recherches sur les ressources maritimes , le milieu marin et côtier , le développement économique du monde maritime.

~IFREMER emploie 1700 collaborateurs .

• Le BRCM (Bureau de recherches géologiques et minières) .

Chargé de la compréhension des phénomènes géologique s , il agit dans les domaines de l'exploration et de l'exploitation des ressources souterraines, et de la lutte contre la pollution du sous -sol.

Il emploie 860 collaborateurs.

• Parmi les autres établissements , qui ne sont ni des EPST ni des EPIC, citon s l 'Institut Pasteur , chargé de la prévention et de la lutte contre les maladies infectieuses et les maladies du système immunitaire - 2 500 collaborateurs -, l ' Institut Curie, responsable de la prévention , du diagnostic et du traitement des cancers - 1 800 collaborateurs -, ainsi que le CEE (Centre d'études de l'emploi) , I'INRP (Institut national de recherche pédagogique), I' A N RS (Agence nationale de recherches sur le sida) , le CNRG (Consortium national de recherche en génomique) , le CNS (Centre national de séquençage).

• I:ONERA (Office national d'études et de recherches aérospatiales) a pour mission de développer et d 'orienter les recherches dans le domaine aérospatial.

Il emploie environ 2 000 collaborateurs.

• I:INERIS (Institut de l'environnement et des risques industriels) a en charge l'évaluation et la prévent ion des risques accidentel s ou chronique s pour l'homme et pour l'environnement , liés aux installations industrielles , aux substances chimiques et aux exploitations souterraines .

Il emploie environ 450 collaborateurs.

•I:ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) a la responsabilité des recherches et études sur l'entreposage des déchets et leur stockage réversible en couche géologique profonde.

Elle emploie quelque 360 collaborateurs.

!:ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR • Les établissements d'enseignement supérieur (universités et grandes écoles) abritent aussi des unités de recherche .

• Ces établissements emploient des enseignants-chercheurs -49 500 au total , répartis dans 3 000 équipes de recherche -qui ne relèvent pas d'un organisme public de recherche , mais sont directement recruté s par l'université, sur concours .

Ces personnels ont une double mission d'enseignement et de recherche : ils sont chargé s de cours dans le supérieur et participent en parallèle à des projets de recherche, menés au sein d'unités propres aux universités, ou en collaboration avec un EPST.

• Près de 3 000 équipes ou laboratoire s de recherche y sont rattachés , dont 1 500 environ sont communs aux organi smes publics de rech erche , sous la forme d'unités mixtes ou d'instituts fédératifs de recherche .

• Sont habilités à mener des recherches les université s et autre s établissements supérieurs : ENS , grandes écoles d'ingénieurs ou de commerce , lEP, INSA , UT, certaines écoles françaises à l'étranger (École française de Rome , École française d'arch éologie, École française d 'Extrême-Orient, etc.), les grands établissements de statuts divers -CNAM (Conservatoire national des arts et métiers) , Collège de France, École nationale des chartes .

LES LIENS ENTRE RECHERCHE PUBLIQUE ET RECHERCHE PRIVÉE • Depuis toujours, les incitations ont été nombreuses pour renforcer la coopération entre les acteurs de la recherche publique et ceux du secteur privé.

Le secteur privé bénéficie du potentiel scientifique des organismes de la recherche publique, tandis que les chercheurs du secteur public ont la possibilité de solliciter des fonds privés .

• Certains services de recherche d'organismes publics répondent directement aux besoins des industriels en procédant à des transferts de technologie et/ ou en favori sant la création de start-up, afin de favoriser la commercialisation de leurs découverte s.

• ~État souti ent depuis toujours l'innovation dans les entrepri ses (concours national d 'aide à la création d'entreprises de technologies innovantes par les chercheurs, recherche sur les technologies pétrolières et gazières) .

• La loi de finances 2004 a apporté une nouvelle pierre à l'édifice avec notamment de nouveaux outils fiscaux et sociaux : rénovation du crédit impôt recherche et exonérations sociales et fiscales pour les jeunes entreprises innovantes.

Ce projet de loi prévoit aussi de développer la création de fondations pour des causes d 'intérêt général (alimentation, environnement , diffusion de la culture scientifique et technique).

Aujourd'hui, en France, les fondations sont beaucoup moins nombreuses qu'à l'étranger (à peine plus de 1 ooo contre 2 000 en Allemagne, 3 000 Charity Trusts en Grande-Bretagne et 12 000 aux États-Unis) .

En retour, l'État espèr e que les entreprises augmenteront leur contribution à l'effort de recherche de la nation.

• Du secteur privé vers la recherche publique :en 2001 , les entreprises ont apporté un financement aux laboratoires publics pour un montant de 606 millions d 'euros .

Environ un tiers de cette somme est allé vers les laboratoires académiques (CNRS , universités , écoles d 'ingénieurs ) et le reste vers les autre s organismes publics (CEA, INRA, INRIA, INSERM , etc.).

• Créée en 2005 , l'Agence nationale pour la recherche (ANR ) a pour mission de soutenir le développement des recherches fondamentales et appliquée , l ' innovation et le partenariat entre le secteur public et le secteur privé par le financement de projets de recherche.

Ces projets sont sélectionnés sur des critères de qualité pour l'aspect scientifique auxquels s'ajoute la pertinence économique pour les entreprises .

~ANR bénéficie , pour l'année 2006 , d 'une capacit é d ' engagement de 800 millions d'euros pour des projets de recherche d'une durée maximale de quatre ans.

LES PRIORITÉS DU XXI ' SIÈCLE • ~émergence dans l'actualité récente de problèmes appelant une réponse rapide de la part des experts scientifiques (canicule de l'été 2003 , maladies nosocomiales ou infectieuses telles que le SRAS ou la grippe aviaire , entre autre s) montre bien que la recherche a un impact direct clans la vie de tous les jours .

Pour autant , les chercheurs françai s se voient régulièrement assigner des thèmes prioritaires à leurs investigations pour les années à venir .

L A RÉFLEXI O N ÉTHIQUE • Partout dans le monde , le débat est ouvert sur la bioéthique et en particulier sur la question des recherche s sur l'embryon .

Le gouvernement français a réaffirmé sa position dans le cadre de la révision de sa loi sur la bioéthique et auprès de la communauté internationale : rendre possibles dans un cadre strictement défini, les recherche s sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires tout en maintenant l'interdit du clonage humain quelle qu'en soit sa finalité.

QUATRE AXES DE RECHERCHE • En France , la politique de la recherche publique est centralisée au niveau de l'exécutif.

Elle se décide formellement chaque année au moment du vote de la loi de finances .

En France, l'ensemble des budgets publics consacrés à la recherche constitue la part publique de la dépen s e nationale de recherche et d éveloppement (DNRD ), qui regroupe la part civile et celle de défense .

• Dans la loi de finances 2004, le ministre chargé de la recherche , a identifié cinq thèmes prioritaires .

- La recherche médicale et les b io te chn olog ies.

La priorité fixée à la recherche médicale et aux biotechnologies se tourne principalement vers la lutte contre le cancer , en instituant des « cancéropoles » destinés à coordonner toutes les recherches biologiques et cliniques.

~accent est également mis sur la recherche sur le vieillissement et le handicap , la lutte contre les épidémies (sida, paludisme, tuberculose , hépatites virales en part icipant à une plate ­ forme européenne d'essais cliniques ).

-Le développement durable et la lutte contre l'effet de serre .

Afin de respecter l'objectif du protocole de Kyoto (1994), les chercheurs s'emploient à réduire la consommation d'énergie .

Au menu, des recherches sur le développement d'énergies nouvelles (pile voltaïque , biocarburants , énergie s olaire ), sur le stockage de l'énergie et l'utilisation de l'hydrogène (piles à combustibles) ainsi que sur les transports .

- La gestion des ressources .

Les ressources alimentaires, la sécurité alimentaire et la maîtrise des ressources en eau sont la priorité d'organismes spécialisés dans la connaissance des ressources vivantes .

- La diffu sion du savoir par le développement des musées de culture scientifique .

- La filière nucléaire .

La France participe notamment au projet ITER , un réacteur à fusion nucléaire , qui sera implanté à Cadarache en région PACA , permettant de produire de l 'énergie tout en préservant l'environnement.

LA CRIS E DE LA RECHERC H E • Au cours des années 1970-1980, la recherche française bénéficiait d'un prestige incontestable .

·Trente ans après, la situation a changé : la recherche française ne va pas bien .

Signe de ce malaise , en 2004 , la mobilisation des chercheurs français pour sensibiliser les pouvoirs publics et les citoyens sur les conséquences néfastes du dysfonctionnement dans la recherche en France .

• Les causes sont sans doute multiples , mais deux semblent prévaloir : le défaut de pilotage politique de la recherche depuis de nombreuses années ; des moyen s insuffisants , en termes de financement du fonctionnement des laboratoires comme en termes de rémunérations des chercheurs, enseignants-chercheurs et personnels techniques .

J'MIDUPIB • la France a, elle aussi, une priorité aujourd'hui: répondre à l'appel de l'Union européenne qui demande à tous les pays membres d'atteindre un objectif de 3 'lb du P IB consacré à la reche rche d'Ici à 2010 au plus tard .

Actuellement, l'Europe n'y consacre que 2 'lb, c ontre 2,8 'lb pou r les États- Unis et 3,1 'lb pour le Japon.

• ~enjeu est de taille pour la France qui a consacré 2,2 'lb de son PIB à la recherdle en 2005 .

Pour remplir ses obligati ons, elle compte sur le renf orcement des liens entre recherdle publique et privée, sur le développement de partenariats à l'échelle européenne, et sur ses domaines d'excel le nce parmi lesquels la reche rche sur les technologies de l'Information et de la communication, le développement de 11ntemet à haut débit.

les micro- et nano techn ologies.. »

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