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L'Astronomie dans l'Antiquité grecque et romaine

Publié le 22/02/2012

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L'astronomie est la science visant à connaître, et à faire connaître, les astres, leur constitution, leurs positions relatives, les lois réglant leurs mouvements. Les anciens avaient fait de la muse Uranie (nom qui signifie « la céleste ») la personnification de l'astronomie. Pour attributs, elle avait une sphère, une couronne d'étoiles, des instruments de mesure. L'astronomie a été étudiée très tôt par les Grecs. Les Romains ont bénéficié de leur savoir, mais ils ne l'ont pas fait progresser. Il en a été de même pour les mathématiques et pour la physique. La connaissance des sciences exactes est venue aux Romains des Grecs mais, tout en maintenant à l'honneur ces disciplines, ils se sont limités à en développer les applications pratiques.

« 262 — vers 180 avant J.-C.), auteur des Coniques, et surtout Archimède (287-212 avant J.-C.) ont été des savantsconsidérables.

Ensuite, le dynamisme créateur s'est interrompu.

Les Romains apprirent par coeur les définitions et lesénoncés de propositions, mais ils ne virent, dans la géométrie, que son côté pratique : l'arpentage, la constructiondes charpentes (ils faisaient, semble-t-il, des épures), ou celle des cadrans solaires.Quant à l'arithmétique, ce mot désignait, chez les anciens, la théorie des nombres : le calcul proprement dit —l'arithmétique pratique — s'appelait la « logistique ».

Pythagore, qui considérait que les nombres sont le principe etla source de toutes choses, passe pour l'inventeur des règles de l'arithmétique.Si les Romains avaient, en général, les mêmes méthodes de calcul que les Grecs, la numération — la façon d'écrireles nombres — était différente pour les uns et pour les autres.

Les Grecs procédaient par mesure quaternaire : leursunités étaient la dizaine, la centaine, le millier, les dix mille ou « myriade ».

Au-delà, ils comptaient en myriades : pardizaines de myriades, centaines de myriades, milliers de myriades, myriades de myriades (cent millions).

Dix myriadesde myriades correspondaient à un milliard.

Ils exprimaient les unités par des lettres de l'alphabet, chacunecorrespondant à un nombre : la première, alpha (a) correspondait à 1, la seconde, bêta à 2, puis lambda (l français)à 20 et ainsi pour 100, 200, etc.

suivant une convention établie.Les Romains recouraient, eux, à une mesure ternaire : la nomenclature des unités était la dizaine, la centaine, lesmille, qu'ils reprenaient indéfiniment.

Mille devenait alors l'unité d'une nouvelle série comprenant mille, dix mille, centmille.

Leur numération écrite comportait des signes correspondant aux diverses positions des doigts : I (I), V (5), X(10).

Venaient ensuite L (50), C (100), I) (500) devenu D, C I) (1000) ou M.

Nous utilisons toujours les chiffresromains, mais dans les usages les plus courants, ils ont été supplantés par les chiffres arabes, connus en France àpartir du Xe siècle.Les Grecs, puis les Romains, usèrent de « l'abaque » : table à calcul qui pouvait être plus ou moins compliquée, plusou moins volumineuse.

Dans sa forme la plus simple c'était une planchette sur laquelle des divisions, tracées àl'avance, séparaient les ordres d'unité.

Un y déplaçant des cailloux ou des jetons, on pouvait effectuer aisément descomptes complexes.

Sous une forme plus importante, l'abaque était une table munie de lignes et de tringles, surlaquelle on faisait circuler des boules.

Pour les fractions, les Romains employaient un système duodécimal compliqué.Dans le domaine de la physique, ils ont assimilé les théories des Grecs et ils ont perfectionné les applicationspratiques de la science, mais ils n'ont pas fait progresser la science elle-même.

Ils ont également appris des Grecs,d'ailleurs, les procédés que ceux-ci avaient inventés ou ceux qu'ils avaient reçus des Egyptiens en chimie :notamment la formation et la combinaison des alliages.

Dans toutes les sciences exactes, le réalisme et le sens del'efficacité romains ont tiré le meilleur parti des connaissances auxquelles était rapidement parvenu le génie grec.. »

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