Devoir de Philosophie

le soft power de la culture

Publié le 27/04/2023

Extrait du document

« [1 ] Le « soft power », ou diplomatie culturelle, cherche à favoriser les échanges de vues et d’idées, à encourager une meilleure connaissance des autres cultures et à jeter des passerelles entre les communautés.

Elle vise in fine à encourager une vision positive de la diversité culturelle, conçue comme une source d’innovation, de dialogue et de paix. [2 ] [3 ] L’Acte constitutif de l’UNESCO proclame que « les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix ».

Lorsque les fondateurs de l’UNESCO ont tracé ces mots en novembre 1945, ils avaient certainement à l’esprit les ravages provoqués par la Seconde Guerre mondiale.

Il leur est clairement apparu que le « hard power » ne pouvait à elle seule maintenir la paix.

Le « soft power » de la culture s’avérait donc nécessaire.

Guidée par cette conviction, l’UNESCO a cherché à édifier un monde plus pacifique en s’attachant à promouvoir le dialogue interculturel et les échanges dans les domaines de la culture, de la science, de l’éducation, des sciences sociales et humaines et des communications. ’ i. ii. iii. iv. Soutenir la reconstruction après les conflits.

Depuis plusieurs décennies, l’UNESCO contribue à la reconstruction du patrimoine afin de promouvoir l’unité et la réconciliation dans les pays sortant d’un conflit.

En 2004, en Bosnie-Herzégovine, l’UNESCO a dirigé les efforts de reconstruction du Pont de Mostar, puissant symbole de coexistence pacifique.

Plus récemment, l’UNESCO a financé la reconstruction des mausolées de Tombouctou, qui avaient été détruits par des extrémistes en 2012, et a lancé une nouvelle initiative visant à « Faire revivre l’esprit de Mossoul » avec un financement de plus de 50 millions de dollars des EAU. Exploiter ses outils normatifs.

Grâce à la Convention de 1970, l’UNESCO encourage les partenariats entre une grande diversité d’acteurs internationaux – INTERPOL, les agents des douanes, les musées et les maisons de ventes aux enchères – afin de combattre le pillage et le trafic illicite des objets culturels, en progression constante.

Dans le cadre de la Convention sur le patrimoine mondial de 1972, l’UNESCO organise tous les ans un Forum des jeunes sur le patrimoine mondial pour permettre aux jeunes de mieux comprendre en quoi consiste la conservation du patrimoine et de mettre en application les valeurs du dialogue et de la compréhension mutuelle.

La Convention sur le patrimoine mondial et la Convention sur le patrimoine culturel immatériel de 2003 encouragent l’une et l’autre les propositions d’inscription transfrontalières et multi-pays aux fins de la sauvegarde du patrimoine matériel et immatériel, respectivement, réunissant ainsi les pays autour de leurs pratiques et de leur savoir-faire communs en matière de patrimoine. Dynamiser les industries créatives.

Le Fonds international pour la diversité culturelle (FIDC) de l’UNESCO a pour but de soutenir l’essor d’industries culturelles dynamiques dans les pays en développement.

Il a à ce jour financé 97 projets dans 54 pays. Célébrer les arts.

L’UNESCO encourage le dialogue interculturel à l’aide de manifestations telles que la Journée internationale.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles