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L’École des Femmes, acte IV, scène 1, vers 1008-1025

Publié le 05/06/2022

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« 1 MOLIÈRE, L’École des Femmes – La Critique de L’École des Femmes L’École des Femmes, acte IV, scène 1, vers 1008-1025 - vers 1008 - 1009 : D’entrée de jeu Arnolphe partage avec les spectateurs l’état d’agitation anxieuse dans lequel il se trouve, il utilise le présent d’énonciation pour relater sa souffrance, « J’ai peine », « je l’avoue », à la suite de ce qu’il ressent comme une trahison, on sent que les pronoms personnels de la première personne sont appuyés.

« à demeurer en place », traduction physique de son mal-être interne, c’est ce qu’il ressent en son for intérieur qui déclenche une telle agitation physique.

« Et de mille soucis » cette hyperbole souligne l’intensité confuse dans laquelle son esprit est plongé, son « esprit s’embarrasse » s’embarrasse s’entend ici, être dans une situation inextricable, tout se complique dans son esprit, il est complétement décontenancé.

Alors qu’il croyait avoir tout bien agencé depuis des années, voilà que tout à coup, en dépit des tentatives de rattrapage des malversations d’Agnès, le destin semble le plus fort, il reste difficilement maître des éléments.

Son désordre psychologique est très important, les évènements lui échappent. - vers 1010 - 1011 : toute cette cogitation d’Arnolphe est provoquée par le fait de sa rechercher à rétablir « un ordre » tout aussi bien en lui, qu’en dehors de lui : « mettre un ordre et dedans et dehors, » désordre exprimé par la tournure intensive des conjonctions de coordination « et…et », par ailleurs, nous avons aussi cette antithèse qui exprime deux situations parallèles le dehors est le fait que Horace ait rencontré Agnès, qu’ils soient amoureux l’un de l’autre et qu’ils se voient dans le dos d’Arnolphe brisant ainsi tout son avenir, « mettre un ordre » (exprimé par le relatif « Qui ») signifie à ce niveau de faire en sorte que le « godelureau », vocabulaire propre à la comédie, n’ait pas la possibilité de séduire plus au-delà Agnès, et donc : « lui rompre tous les efforts » , et le dedans est le désordre intérieur dont l’expression est possible grâce à la fiction théâtrale du monologue, la double énonciation, par laquelle Arnolphe s’adresse autant à lui-même qu’aux spectateurs. - vers 1012 – 1015 : Toujours dans ce contexte de double énonciation Arnolphe relate le comportement d’Agnès lors de leur échange, inconnu du public.

Ces deux vers anaphoriques par la préposition « de » dont le but est d’accentuer encore, à la manière d’une hyperbole ; soit l’adjectif exclamatif dans « quel œil », soit le nom dans « tout ce qu’elle a fait » faisant paraître ainsi toute la cruauté du moment vécu.

«la traitresse » terme fort qui montre. »

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