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L'énigme des O.V.N.I.

Publié le 23/03/2012

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Personne ne peut nier que des objets volants non identifiés existent. Les désaccords commencent lorsqu'il s'agit de les expliquer. La plupart finissent par être identifiés: ce sont généralement des avions, des ballons atmosphériques ou même des planètes aperçues dans des conditions inhabituelles par des observateurs non entraînés. Certaines visions ne peuvent cependant pas être écartées aussi simplement. Parmi tous les incidents, qui vont des réelles méprises sur des phénomènes naturels aux fabrications de toutes pièces par des excentriques ou des amateurs de publicité, il demeure néanmoins un certain nombre de visions inexplicables. Malgré le véritable mystère que représentent les O. V .N.I. (objets volants non identifiés), on a très peu fait pour les étudier sérieusement. Ce n'est que tout récemment que les savants ont pris l'offensive. Au lieu de déplorer le manque de données sûres, ils forment des groupes qui se consacrent activement à la recherche du phénomène O.V.N.I., en utilisant la toute dernière technologie pour enregistrer ce qu'ils trouvent. Ces efforts récents pourraient mettre un terme à toutes les spéculations et les fables qui entourent les O.V.N.I. Il se peut même qu'ils aboutissent à la plus grande percée de l'histoire humaine: le premier contact de l'humanité avec l'intelligence extraterrestre.

« l'énigme des O.V.N.I.

Sagan explique qu'il est possible de faire une estimation sur le nombre total de civilisations technologique­ ment avancées qui existent dans la Voie lac­ tée.

Ce nombre correspond à un dixième de la durée de vie moyenne, en nombre d'an­ nées, d'une civilisation technologique.

En supposant que ce nombre soit d'environ dix millions d'années, il devrait exister environ un million de civilisations avancées.

Cette valeur fournit un bon argument en faveur de l'hypothèse.

Il semble logique que, sur un aussi grand nombre de civilisations, certaines se soient aventurées aussi loin que la Terre.

Sagan fait cependant remarquer qu'il existe beaucoup d'autres endroits plus intéressants que la Terre, que les vaisseaux spatiaux interplané­ taires pourraient visiter.

Il poursuit en calcu­ lant le nombre de sondes que devrait lancer chacune des civilisations afin qu'une seule, en moyenne, soit susceptible de visiter la Ter­ re chaque année.

Il en résulte que chaque civilisation dans la galaxie entière devrait ef­ fectuer dix mille lancements.

Il s'agit d'une quantité extraordinaire dont le coût anéanti­ rait même les économies les plus florissantes.

Les calculs de Sagan sont d'ailleurs établis sur des estimations assez optimistes du nom­ bre de çivilisations capables de lancer des vaisseaux spatiaux.

Si leur nombre était sen­ siblement plus petit, le taux de lancement de­ vrait être beaucoup plus élevé.

L'objection immédiate à l'argument de Sagan est que ses calculs sont purement statistiques.

Après tout, la Terre est un lieu particulièrement in­ téressant, que d'autres civilisations pour­ raient vouloir précisément trouver et visiter.

Cette objection révèle cependant le plus im­ portant sophisme de l'hypothèse extrater­ restre.

Si nous acceptons l'idée que la vie n'est pas un privilège unique de la Terre et qu'il existe un nombre assez grand de civili­ sations stellaires, on ne peut guère imaginer que des civilisations tellement avancées s'in­ téressent beçmcoup à des créatures aussi peu douées que les humains.

Loin d'attacher à la Terre une quelconque importance, elles se­ raient plus susceptibles de l'ignorer complè­ tement et de se concentrer sur l'établissement de contacts avec leurs égaux technologiques, auprès de qui elles pourraient gagner quelque avantage en termes d'échanges commerciaux ou intellectuels.

Il se peut que la véritable question ne soit pas de savoir si nous sommes seuls ou non dans l'univers, mais plutôt de savoir si d'autres ci­ vilisations connaissent notre existence et se­ raient, dans ce cas, tentées d'établir des con­ tacts avec nous.. »

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