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LES CIVILISATIONS PRÉHISTORIQUES: Le peuplement de l'Amérique

Publié le 26/10/2011

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Les études entreprises depuis la Seconde Guerre mondiale dans les deux Amériques ont donné lieu à de nombreuses spéculations relatives au peuplement de ce vaste continent. Plusieurs auteurs pensent que l'Amérique a été atteinte, au cours de longs millénaires, par des navigateurs qui seraient venus du sud-est de l'Asie ; d'autres estiment qu'il y a, au Nouveau Monde, une cohabitation de deux groupes raciaux, les Mongols et les anciens Caucasiens, dits Amuriens. Il s'agit là d'hypothèses plus que de réelles solutions car les analyses sanguines faites sur les populations autochtones n'ont pas apporté la preuve de l'existence de croisements si réduits. Il en va de même des théories qui veulent mettre les Américains pré-colombiens en relation avec les hommes du Paléolithique occidental dont ils seraient le dernier rameau subsistant.

« et des haches, par exemple , mais le travail est encore rudimentaire.

Ces périodes n'ont pas encore de chrono­ logie .

Les trouvailles faites sur les îles de l'Océanie , encore au début de l'exploration archéologique, n'e n font pas remonter le peuplement au-delà du second millénaire avant notre ère, pour les plus proches du continent asiatique ; les plus éloignées, comme Pâques, n'ont été atteintes que vers le milieu du premier millénaire de notre ère, quand ce n'est pas plus tard, comme la Nou ­ velle-Zélande.

LES INDIENS SONT-ILS GRECS OU EGYPTIENS 1 Le peuplement de l'Amérique pose des questions parfois aussi irréductibles .

Les tentatives de Thor Heyerdahl pour démontrer qu' il y a eu autrefois, mais à une époque historique, des relations entre l'Asie d'une part, l'Europe et l'Amérique d'autre part, ne sont que la conclusion sportive, sinon scientifique , de théories selon lesquelles les Indiens du Nouveau Monde seraient des descendants de Grecs , de Phéni­ ciens ou d'Hébreux , pour ne rien dire de la trop fa­ meuse Atlantide.

On a voulu retrouver dans le Poto­ mak, rivière qui traverse Washington , dont le nom, en indien, signifie l'e au, une déformation du mot grec po­ tarnos qui désigne le fleuve.

Les pyramides aztèques seraient des copies de celles du Nil.

Ces exemples dé­ notent au moins une incertitude : qui sont les Améri­ cains ? Car , pour beaucoup de préhistoriens , depuis le siècle dernier , il était improbable que des hommes, à des époques très reculées, aient pu franchir sur mer des distances aussi grandes que celles qui séparent l'Asie et l'Europe de l'Amérique .

C'est mettre en doute Les espèces animales.

comme le mammouth ou le mastodonte qui ont disparu d'Europe vers le 15e millénaire avant notre ère, ont survécu plus longtemps au Nouveau Monde , où l'on trouve encore leurs ossements.

(Photo Jean Vertutl et la capacité des hommes à affronter l'inconnu et leur faculté de surmonter la rigueur des éléments .

Après tout, les Vikings, les Basques et les Dieppois sont allés en Amérique avant Christophe Colomb ! Ce qui a surpris les anthropologues, c'est qu'on n'a pas découvert au Nouveau Monde de traces d'hommes L'homme américain venu probablement par le détroit de Behring d'Asie , vers l'an cinquante mille avant notre ère, a gagné tardivement les régions tropicales, comme le Mexique.

où les fou111eo actuelles retrouvent des restes datant du deuxième m1116naira .

(Photo Jean Vertutl.. »

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