Les Morsures d'animaux

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qui peuvent être mortelles chez les enfants de moins de cinq ou six ans).

Quant aux serpents, seule la ven imeuse vipère pose de sér ieux pro­ blèmes en France.

Sa morsure entraîne une dou­ leur intense et des malaises pouvant aller jusqu 'à des troubles graves de la coagu lation sangu ine qui sont efficacement traités par une antibiothérap ie associée à une antitoxinot h érapie ant itétan iq u e.

En revanche, même sous nos lati tud es, les mers et les océans abritent la galère portuga ise ou physalie ainsi que les méduses, dont l es cellul es 5 ~---- ~----------~----~~ ! L'inflammation autour d'une morsure de a chien est le signe d' un reste possible d'infection localisée.

Mais la formation de la croûte et la présence de tissus cicatriciels aux deux extrémités de la blessure attestent que la cicatrisation est en bonne voie.

' Originaire d'Australie , cette araignée de la famille des agélénidés se tapit dans des lieux obscurs, à l'extérieur ou à l'intérieur des maisons .

Sa morsure toxique nécessite des soins médicaux urgents.

RISQUES ET CONDUITE À TENIR • Dans le cas d'une morsure par un chien, placez la zone atteinte sous un robinet d' eau froide , puis lavez soigneusement la plaie avec de ·l 'ea u et du savon.

Laissez saigner pendant au moins une minute.

ce qui réduit les risques d 'infection.

Appliquez ensuite un pansement propre et assurez-vous que la vict ime a bien été vacc inée contre le tétanos .

L'a dministration d'antibiotiques est parfois nécessaire.

• En cas de saignement très abondant, placez un pansement p ropre ou , à défaut , un mouchoir sur la bless ure de la victime et compressez avec le bout des doigts ou le pouce p endant une dizaine de minutes .

Soulevez l e membre atteint au-dessus du niveau du cœur.

Ass urez -vo us qu'il n'exi ste aucun symptôme de choc anaphylactique , à savoir des sueurs froides, un pou ls accéléré , une respiration profonde et rapide.

• En présence de ces signes, appelez un médecin; entre-t emps, ne donnez pas à manger ou à boire à la victime et couvrez-la cha udement pour qu'e lle ne prenne pas froid .

• Une hémorragi e sous forme d'un jet de sang rouge et brillant sign ale qu'une artère a été sectionnée.

Appelez le médecin de toute urgence.

Entre- temps, n'appliquez surtout pas de garrot pour rédu ire le saignement.

Si c' est le bras qui a été atteint, levez la main au-dessus de la tête et comprimez fortement du bout des doigts l'intérieur de l'avant -bras.

Si c'es t la jambe, demandez à la victime de s'allonger les geno ux repliés et comprimez l'artère au niveau de l'aine.

Ne maintenez pas la pression plu s de 15 minutes .

• En présence de tremblements incontrôlables et si la victime refuse de boire, pensez à la rage et emmenez -la immédiatement à l'hôpital , où elle recevra une injection de vaccin afin que le virus ne puisse se développer.

• Les morsures de serpent sont reconnais­ sables aux traces para llèles laissées par les crochets sur la peau.

Allongez la victime, la tète en position surélevée, en sorte que la zone atteinte se trouve au-dessus du niveau du cœur.

Ne soulevez pas le membre atteint.

Réfrigérez localement avec de la glace.

Nettoyez la plaie et faites un bandage serré.

L 'imm obilité du membre est vitale.

Consulte z d'urgence un médecin.

urticantes renferment une toxine provoquant des symptômes douloureux , parfois d' une extrême g r avité, e t qui doivent être traités médicalement.

L'o ursin sécrète au niveau de ses piquants une subs ta n ce toxique capab le de provoquer un pseudo-panaris ou une pseudo-tumeur osseuse, lorsqu e les piquants res tent dans les chairs.

Mais un ours in ne vous p iquera que si vous lui marchez dessus ou que si vous l'attrapez à pleines mains.

Dans les eau x peu profondes encore, veillez à ne pas poser les pieds sur une vive ou sur une rascasse: ces petits poissons sont dotés d 'aiguillons veni­ meux , dont la piqûr e est très douloureuse et les effets secondaires fort désagréables .

Q uoi qu'il en soit, le nombre d'ennemis poten­ tiels sous nos latitudes est limit é et dérisoire , si on le compare à celui des régions les plus chaudes, les plus sauvages ou le s plus pauvr es du globe, où les piqûres d e scorpions ou d'araignées sont mor­ telles , où les serpents venimeux sont légion , où pullulent les chiens ainsi que les chats errants et malades , et où les mers abritent une pléthore d'es­ pèces ven imeuses ou toxiques.. »