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L'histoire du vin et de la vigne en France des origines à nos jours.

Publié le 15/08/2012

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Les mauvais vins    Les vins médiocres sont bien aussi présents. Guiot de Vaucresson critique les vins nouveaux « brûlant les entrailles, les vins nouveaux sont verts, agressifs et mauvais à en étouffer ceux qui les boivent. Vous n'entendrez personne les vanter. Tous ceux qui boivent de ces vins ont la gorge brûlée et cuite «. L'autre risque qui guette le vin, lorsque « sa chaleur faible et débile est détruite et éteinte par une extrême froideur «. On appelle « vin poussé «, un vin qui « perd sa saveur et odeur « or un vin sans odeur est un grand signe de faiblesse. Montaigne considère que « si vous fondez votre volupté à boire le vin agréable, vous vous obligez à la douleur de le boire parfois désagréable. Pour être un bon buveur, il ne faut le palais si tendre. «    3. Le commerce médiéval    Durant toute la période du Moyen âge, la France est le premier pays exportateur de Vin. Paris et la région Ile de France sont le plus grand vignoble de France, qui approvisionne les villes, grandes consommatrices de vin.  Le Moyen Âge se fait le témoin des progrès de qualité du vin. Alors que les vins de l'Antiquité étaient coupés d'eau et agrémentés d'herbes et d'aromates, le vin sous la forme que nous le consommons aujourd'hui, apparaît au Moyen Âge.  Les moines sont alors les véritables garants des pratiques viticoles. Les cathédrales et les églises étant propriétaires des vignobles, sous couvert de l'activité « vin de messe «, les moines s'occupent des vignes et contribuent à la naissance de nombreux vignobles de qualité dont certains existent encore aujourd'hui (en effet, les moines, véritables œnologues avant l'heure, avaient déjà parfaitement identifié les grands terroirs français). Peu à peu, les goûts évoluent et les consommateurs délaissent les vins capiteux pour se porter vers des vins plus clairs et plus légers. Le vin fait l'objet d'une véritable bataille commerciale, et les différents vins commencent à affirmer leur personnalité. Il est bien sûr difficile d'imaginer le goût des vins du Moyen Âge, mais au vu des techniques employées, on peut supposer que les vins actuels s'en rapprochent. Fait qui peut être confirmé par le premier classement des crus jamais effectué (en 1224), qui consacre des vignobles encore réputés aujourd'hui.  Dans la société médiévale, les puissants sont dotés d'une autorité d'origine publique, le ban, qui leur confère le droit de commander, de contraindre et de punir : le roi bien sur, mais aussi les princes et à un rang moindre les seigneurs châtelains. Tous ont capacité à légiférer, à réglementer, a taxer. La viticulture et toute la filière viti- vinicole n'ont pas échappé à leur tutelle. Le commerce du vin a été ainsi particulièrement ponctionné : les seigneurs banaux exercent un droit de banvin qui leur permet de vendre en priorité leur propre production, ils prélèvent des droits sur la vente comme sur le transport à courte ou longue distance.

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« le peintre avec les matières, les transparences, les glacis, les séchages.Par ailleurs, une tradition veut que l'on trinque pour satisfaire le seul des cinq sens auquel le vin ne s'adresse pas, l'ouïe: par le choc cristallin des verres, la vue, legoût, l'odorat et le touchant étant déjà satisfait par le vin lui-même. Le phénomène récent de mondialisation du vin oblige les vieux pays producteurs d'Europe occidentale à se remettre en cause.

Certaines entreprises viticoles,modestes ou géantes, se sont laissées persuader que la production des vins de cépages, simples et nets, correspondait à une demande mondiale.

Or ce serait une erreurdans la perspective du marché envisageable à moyen et long terme.

On sait en effet que tous les biens culturels lassent dès lors qu'ils sont passe partout, même si lafacilité semble l'emporter à premier abord.

Cependant, lorsque les consommateurs deviennent des amateurs de plus en plus connaisseurs, ils deviennent exigeants etprivilégient avant tout la qualité, la complexité et les nuances, plutôt que la quantité et la facilité.C'est pourquoi la France perdrait alors de sa réputation et donc ses marchés à vouloir imiter les nouveaux pays producteurs. La vigne couvre désormais près de huit millions d'hectares dans le monde.

Actuellement, la superficie du vignoble français est en 2ème position (à égalité avecl'Italie) derrière l'Espagne.

La France est le 1er producteur mondial de vin. C'est peu dire que le vin a connu une énorme évolution à travers les civilisations qu'il a accompagnées, les mythes qu'il a fait naître, les croyances qu'il a suscitées,l'économie et les techniques qu'il a développées, et les hommes qui lui consacrent leur vie.Cette évolution nous pousse à la recherche des origines du vin, à l'élaboration à travers les âges et au goût qu'il avait chez les Egyptiens, les Grecs et les Romains.Malgré l'image d'immortalité du vin, aucun n'a survécu dans son intégrité depuis les périodes anciennes.

La naissance du vin de qualité est marquée par la maîtrise devieillissement du vin. Quelles évolutions a connu le vin ? Quels étaient les goûts des vins anciens ? Comment sont nés nos vignobles de qualité ? Comment le vin aristocratique est devenule vin populaire? Quelles ont été et quelles sont les méthodes de recherche de qualité ? La réflexion portera donc sur la fascination du vin en France sur l'homme depuis l'Antiquité jusqu'à demain.

Ainsi nous diviserons les points de notre étudechronologiquement : de la naissance du vin en France durant l'antiquité, nous poursuivrons le long de sa route durant le Moyen Age, par la recherche de la qualité, lanaissance des grands vins, puis pour finir nous étudierons l'histoire du vin des temps modernes à l'époque contemporaine (progrès de l'œnologie, les drames queconnues la viticulture, sa place dans l'art, la nouvelle concurrence) en se projetant sur l'avenir du vin en France. I.

Les origines de la vigne en Gaule : de la colonisation grecque à la chute de l'empire romain. 1.

La vigne en Gaule : le rôle des grecs à l'époque d'Auguste Aujourd'hui, on peut admettre avec certitude que la vigne sauvage était répandue à travers toute l'Europe depuis la fin de la dernière période glaciaire.

En 1880,Munier-Chalmas découvre à tout hasard des empreintes de rameaux et de feuilles de vigne dans les roches tertiaires du Sezanne.

Aujourd'hui, cette vigne n'existe plusen Europe, en effet, cette dernière se développe parmi une flore de type subtropical humide.

Désormais, on retrouve des vignes apparentées à la vigne de Sezanne auSud-Est de l'Amérique du Nord.

Les fruits de cette vigne ne permettaient pas de faire de la viticulture.

Cette découverte marque le début des recherches en matière deviticulture en France.

Les études qui ont suivi se sont intéressées à la vigne à vin, vitis vinifera, à l'état sauvage, les botanistes désiraient représenter l'aire dedéveloppement de cette vigne.

Des fossiles de cette vigne, poussant spontanément, et qui se fond à la flore inconciliable avec un climat subtropical humide.

Cettevigne sauvage s'est diffusée en Europe occidentale avant que l'Homme ne l'utilise.

Elle s'est d'abord développée en Eurasie, puisque le climat, doux, a servi de refugepour la faune et la flore durant les périodes froides du quaternaire.

Ainsi, on a pu discerner deux centres de diffusion de cette vigne : un centre méditerranéen quiregroupe les grandes péninsules, le Maghreb, l'Asie Mineure et les îles méditerranéennes, le second centre se situe entre la mer Noire et l'Indus, appelé le centre sud-caspien. Des études récentes ont montré que la vigne était une plante qui poussait autrefois à l'état sauvage, en Gaule, le long des côtes méditerranéennes.

Cependant, destraces fossiles datant du néolithique ont été retrouvé dans les terres, en Europe, extérieures au monde méditerranéen.

Les botanistes ont également découvert dans dessites néolithiques une forte présence de pépins de raisins, ce qui atteste donc la présence de la vigne sur ces territoires.

Cette nouvelle répartition de la vigne enEurope et donc en France aussi, s'explique par le réchauffement climatique datant de la dernière période glaciaire.

En 1956, des travaux de génétique viticole sur levignoble français ont été menés par Louis Levadoux.

Plusieurs méthodes sont utilisées pour dater l'apparition de la vigne en Gaule, parmi elles, on trouvel'archéobotanique.

L'identification des pépins de raisins issus de vignes cultivées permet de mettre en évidence la viticulture d'une région.

Les baies issues de la vignesauvage étaient ramassées par les hommes qui les utilisaient pour en faire du jus ou du vin pur.

À cette époque, la vigne n'était pas présente sous forme cultivée.

EnFrance, la viticulture doit plus au Hommes qu'à la nature. Il est important de savoir faire la distinction entre la vigne sauvage et la vigne cultivée.

Les cépages habituellement exploités ont été domestiqué à partir de la vignesauvage.

En effet, la vigne cultivée descend de la vigne sauvage.

La présence de vigne sauvage, également appelée lambrusques, dans les formations quaternairespeuvent amener à penser que les plants actuels sont simplement dérivées de la vigne sauvage, ce qui n'est pas le cas.

Le botaniste Gmeling, a fait remarquer ladifférence physiologique qui existait entre la vigne cultivée (vitis vinifera sativa) et la lambrusque (vitis vinifera silvestris).

Les travaux menés en 1933 par EmilePop ont mis en évidence les différences existantes entre ces deux types de vigne.

Dans un premier temps, le lambrusque est habituellement dioïque alors que cela estrare pour la vigne cultivée (uniquement par avortement).

De plus, les lambrusques ont une meilleure résistance au froid.

Troisièmement, les botanistes ont constatésque les lambrusques examinées en France possèdent des fruits trop petits et trop acides pour permettre une utilisation de cette plante comme une vigne à vin.Rappelons que le passage de la vigne sauvage à la vigne domestique nécessite l'intervention de l'homme.

La vigne cultivée ne serait descendre de la vigne sauvagesans la technicité humaine.

C'est ici qu'apparaît le rôle déterminant des grecs dans la viticulture française, et de celle des romains. L'origine des cépages français serait attribuée au centre de dispersion orientale situé entre la mer Noire et l'Indus.

Ce n'est qu'une hypothèse, en effet, l'incertitudeconcernant l'origine du vignoble français, plane toujours.

D'après Louis Levadoux, les vignes sauvages « sont à la fois les plus nombreuses et les plus variées » danscette partie du monde ancien.

Cependant, il est impossible de faire la différence entre une vigne sauvage à l'origine et une vigne cultivée, devenue sauvage après avoirsuspendu l'élevage de la vigne.

Différentes observations laissent penser que le vignoble français à des origines orientales.

Dans un premier temps on constate que lesvignobles naturels Arméniens sont beaucoup plus riches que ceux de Bordeaux ou de Bourgogne, ce qui pourrait expliquer l'origine des cépages français, par unemprunt des régions françaises de cette flore orientale.

La majeure partie du cépage français est issu de la vigne sauvage sud-caspienne, la plantation de ces vignes ad'abord eu lieu le bord du littoral méditerranéen de la Gaule.

Cette hypothèse est fortement plausible, en effet, Pline le naturaliste raconte que les cépages italiensétaient issus de la transplantation des vignes sauvages situées dans les pays de la mer Égée.

Cependant, on ne sait toujours pas quelles techniques ont été utiliséespour permettre à cette vigne de s'adapter au climat européen. L'utilisation des données et l'archéobotanologie effectuée dans le sud de la France montre que le plus ancien indice de viticulture provient de la ville Grecque,Massilia (actuellement la ville de Marseille) au VIème siècle et le Vème siècle avant J.C.

au plus tard.

On date généralement le début de l'histoire des vins en France. »

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