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Mondialisation, antimondialisation, altermondialisation

Publié le 18/08/2012

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mondialisation

Mais Lipovetski ne croit pas en cette totale prise de conscience, en un avenir où les individus reviendraient à une consommation qui ne satisferait que les besoins primaires rejetant ainsi le superflu. L’auteur prend l’exemple de la prise de conscience de la part des individus de ce ‘trop plein de consommation’ par l’émergence du ‘mouvement écologique’. Mais ce mouvement ‘est-il réel ou cache t’il un intérêt ? L’auteur pense que cette perspective de consommation écologique est devenue une ‘identité’. Une ‘étiquette’ que l’on porte, ‘un message’ que l’on diffuse au nom d’une morale devenue plus en plus forte mondialement (Copenhague). Ces « alter consommateurs « sont simplement des « hyper consommateurs au nom de la morale écologique « puisqu’ils dépensent autant ou même plus que les autres et leurs achats ne sont pas cohérents avec cette morale (habiter une maison écologique mais avoir un 4X4 comme véhicule). L’auteur développe ensuite son propos de « l’hyper consommateur déstructuré et addict « à un « consommateur expert «. Il est vrai qu’avec toute cette abondance d’informations, les individus peuvent être aussi qualifiés que les personnes employés pour répondre aux questions des nouvelles technologies. Pour reprendre le terme de l’auteur, « l’hyper consommateur est coproducteur de ce qu’il consomme «. Les consommateurs sont en recherche constante de nouveaux biens mais aussi de meilleures qualités, il suffit de voir les nombreux ‘blogs’ existant sur Internet où les personnes émettent leurs opinions sur toutes sorte de produits. Ce « consommateur participatif « s’éloigne du « consommateur passif « (terme employé par Guy Debord). Le capitalisme de consommation est donc passé à un stade supérieur. 

mondialisation

« s'adapter à une croissance frénétique, à une croissance économique infinie.

Selon Cohen, il est tant de réfléchir à d'autres moyens, à d'autres critères quiremplaceraient les fonctions et la nature des biens matériels que remplies et définies la croissance économique.

Pour répondre aux problèmes actuels, on retrouve unquestionnement sur un « système d'autorégulation », instrument qui serait partagé ou non par l'ensemble des Etats pour maîtriser cette croissance grandissante etmondiale.

Pour Hertz, la réponse à cette même question, est claire ; il est nécessaire d'établir une coopération entre les gouvernements pour sortir le monde de cette‘mauvaise passe'.

Si nos gouvernements décident de prendre le ‘chemin inverse' c'est-à-dire « s'engager dans une voie du pur égoïsme » il faudra par conséquent,assumer les conséquences d'un « protectionnisme » (une fermeture des marchés étrangers aux produits d'un pays et en réponse de cet acte, un non respect des normesécologiques).

Le souhait de l'auteur est donc que les gouvernements prennent les bonnes décisions et qu'ils perçoivent la crise actuelle comme une opportunité pourinstaurer « un système plus équitable, étroitement surveillé, qui favorise la justice sociale et le développement durable ».

Selon certaines études (sondages français),les individus auraient déjà pris conscience de cette consommation trop excessive qui ne rendrait pas si heureux et des catastrophes qu'ils encourent à continuer danscet élan.

Mais Lipovetski ne croit pas en cette totale prise de conscience, en un avenir où les individus reviendraient à une consommation qui ne satisferait que lesbesoins primaires rejetant ainsi le superflu.

L'auteur prend l'exemple de la prise de conscience de la part des individus de ce ‘trop plein de consommation' parl'émergence du ‘mouvement écologique'.

Mais ce mouvement ‘est-il réel ou cache t'il un intérêt ? L'auteur pense que cette perspective de consommation écologiqueest devenue une ‘identité'.

Une ‘étiquette' que l'on porte, ‘un message' que l'on diffuse au nom d'une morale devenue plus en plus forte mondialement (Copenhague).Ces « alter consommateurs » sont simplement des « hyper consommateurs au nom de la morale écologique » puisqu'ils dépensent autant ou même plus que les autreset leurs achats ne sont pas cohérents avec cette morale (habiter une maison écologique mais avoir un 4X4 comme véhicule).

L'auteur développe ensuite son propos de« l'hyper consommateur déstructuré et addict » à un « consommateur expert ».

Il est vrai qu'avec toute cette abondance d'informations, les individus peuvent êtreaussi qualifiés que les personnes employés pour répondre aux questions des nouvelles technologies.

Pour reprendre le terme de l'auteur, « l'hyper consommateur estcoproducteur de ce qu'il consomme ».

Les consommateurs sont en recherche constante de nouveaux biens mais aussi de meilleures qualités, il suffit de voir lesnombreux ‘blogs' existant sur Internet où les personnes émettent leurs opinions sur toutes sorte de produits.

Ce « consommateur participatif » s'éloigne du «consommateur passif » (terme employé par Guy Debord).

Le capitalisme de consommation est donc passé à un stade supérieur. Entre le XX ème et le XXIème siècle, nous avons connu d'importante évolution technologiques qui n'ont censé de s'accroître jusqu'à aujourd'hui.

Nous nous sommesinstallés dans une logique où les individus ne cessent de rechercher l'amélioration, l'innovation, le bien-être.

Cette logique de fonctionnement dans nos sociétés adébouché sur la crise financière, écologique et sociale mondiale que nous subissons à présent.

Il est temps de s'interroger sur les sacrifices que nous sommes prêts àfaire pour nous sortir de cette situation.

Pour certain, comme nous avons pu le voir dans cette étude comparative, les sociétés ont pris conscience des risques si l'oncontinue de persévérer dans cette même voie, c'est pourquoi nous tendons vers un autre modèle plus raisonnable et plus réel où le ‘collectif ' et la coopérationmondiale et entre les individus seraient la solution.

D'autres, n'écartent pas le fait que les individus et plus largement les gouvernements ont pris conscience de cesbouleversements actuels, des catastrophes encourues et par conséquent qu'il faut agir différemment pour y remédier.

Nous avons donc pu voir émerger de nouveauxcomportements mais qui dissimulent, camouflent les mêmes intérêts et pratiques que le modèle actuel.

Il est fort de constater qu'il n'y a donc pas de rupture commecertains pouvaient l'espérer mais une continuité sous « une transformation du modèle existant » car la nature des Hommes, par leur socialisation, tendra toujours versun avenir « où il faut toujours plus et mieux », au détriment du présent.. »

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