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Olympe de Gouges Marie Olympe Gouze, qui est contrainte de se marier en dépit de sa volonté à dix-sept ans, est convaincue, née en 1748, d'être la fille illégitime du marquis Jean-Jacques Lefranc de Pompignan.

Publié le 05/04/2015

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Olympe de Gouges Marie Olympe Gouze, qui est contrainte de se marier en dépit de sa volonté à dix-sept ans, est convaincue, née en 1748, d'être la fille illégitime du marquis Jean-Jacques Lefranc de Pompignan. Après avoir mis au monde un fils, elle quitte le domicile conjugal et vient à Paris pour y mener une carrière littéraire. Elle devient la compagne de Louis Sébastien Mercier, qui est l'un des plus prolixes auteurs qui soient. Son Tableau de Paris (qui sera publié en 1790) compte à lui seul douze volumes. Il est en outre celui qui impose au théâtre une nouvelle dimension aussi réaliste que pop...
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« Marie Olympe Gouze, qui est contrainte de se marier en dépit de sa volonté à dix-sept ans, est convaincue, née en 1748, d'être la fille illégitime du marquis Jean-Jacques Lefranc de Pompignan.

Après avoir mis au monde un fils, elle quitte le domicile conjugal et vient à Paris pour y mener une carrière littéraire.

Elle devient la compagne de Louis Sébastien Mercier, qui est l'un des plus prolixes auteurs qui soient.

Son Tableau de Paris (qui sera publié en 1790) compte à lui seul douze volumes.

Il est en outre celui qui impose au théâtre une nouvelle dimension aussi réaliste que populaire.

Son Traité du théâtre ou Nouvel Essai sur l'art dramatique paru en 1773 a une influence alors aussi déterminante que les Essais de Diderot .

Ses pièces, en 1775 La Brouette du vinaigrier ou en 1782 Le Déserteur , mettent en scène ses théories et leur donnent corps.

Dès 1785, Olympe donne sa première œ uvre, Zomoar et Mirza ou l'Heureux Naufrage .

Dans les années qui suivent, elle offre encore une dizaine de pièces au théâtre.

D'année en année celles-ci s'inspirent de plus en plus de l'actualité.

Lorsque éclate la révolution de 1789 elle proclame, en dépit de la réticence des hommes, ce que doit être la place de la femme, ce que doivent être ses droits.

Seul Condorcet conçoit parmi les Constituants que priver les femmes de leurs droits civiques et politiques serait un acte de tyrannie, mais la certitude qui est la sienne reste sans écho.

C'est pourquoi en septembre 1791 Olympe rédige la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne .

Elle fait alors appel à la reine Marie-Antoinette pour soutenir sa cause.

Elle conclut son plaidoyer par ces mots : “ une femme a le droit de monter à l'échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune ”.

Si la Déclaration des droits de la femme est lue dans les clubs de femmes aussi bien à Paris qu'en province, elle n'influe en rien la rédaction de la deuxième Constitution, donnée à la France en 1792, dans laquelle les femmes n'ont pas le droit de vote. Convaincue de trouver plus de soutien auprès des Girondins qu'auprès des Jacobins, elle prend le parti des premiers et, pour que l'on entende sa voix, fait jouer sur les scènes de Paris des pièces où le sort de la femme est l'un des ressorts dramatiques décisifs.

Lorsque s'ouvre le procès de Louis XVI , elle n'hésite pas à se proposer pour prendre sa défense devant la Convention, qui s'est érigée en tribunal.

Quelques mois plus tard, elle invite, par une lettre, Robespierre à se suicider de telle sorte que la France soit épargnée “ du plus grand fléau ”.

Ironiquement elle va jusqu'à lui proposer de l'accompagner dans la mort.

L'ironie de la lettre n'a pas l'heure. »

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