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Peut-on parler de nos jours en France d’une culture ou de cultures.

Publié le 10/04/2011

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culture

Souligner à ce propos les problèmes de l’hétérogénéïté des races et des religions. La culture est un ensemble lié de manières de penser, de sentir et d’agir plus ou moins formalisées qui, étant apprises et partagées par une pluralité de personnes, servent d’une manière à la fois objective et symbolique à constituer ces personnes en une collectivité particulière et distincte disait le sociologue Guy Rocher. Il faut cependant reconnaître que depuis toujours, des cultures différentes se rencontrent et cohabitent dans le monde entier, mais également au sein d’un même pays. En France actuellement, avons une culture spécifique, c’est-à-dire des normes, des valeurs, pratiques sociales et culturelles acquises et partagées, qui nous sont propres ou somme nous au sein de cultures ? Nous montrerons d’abord que le gouvernement français défend l’idée d’une identité culturelle qui pencherait pour la thèse d’une culture collective puis nous nuancerons ensuite cette idée en observant les pratiques culturelles qui révèlent une culture à part entière et enfin nous aboutirons à la conclusion que cette dernière n’est pas si uniforme.   

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« d'honneur au maintient de la culture française et accompli tout un travail dans ce sens, ce au regard des budgetsqui sont débloqués en ce sens.

En effet, la part du budget national consacré à l'éducation et la culture s'élève à 22%, cela montre bien l'intérêt que porte l'Etat à la diffusion de la culture française qui est au cœur de cette identiténationale tant défendu.

Ce comportement de l'Etat perdure encore de nos jours.

Il ne cesse d'être brandit par legouvernement une affirmation d'unicité française.

D'ailleurs, le Conseil constitutionnel a jugé que l'unicité du peuplefrançais est un principe a valeur constitutionnelle. Par ailleurs, l'une des singularités françaises est liée à l'existence d'une politique publique de la culture.

Héritage del'Ancien régime et de la décennie révolutionnaire, la politique culturelle française s'amplifie à l'aube de la V èmeRépublique avec la création d'un ministère des Affaires culturelles à l'instigation de l'écrivain André Malraux.

Cettepolitique publique culturelle en France se démarque par la forte présence de l'Etat.

Depuis quelques temps, la Frances'est affichée comme fer de lance de la défense du secteur artistique face à la mondialisation, à travers l'affirmationd'une exception culturelle.

Le ministère de la culture traite des questions directement en rapport avec la culture surle territoire national (architecture et patrimoine; Archives de France; développement des médias; livres et cultures;musique, danse, théâtre et spectacle; musée de France; Centra nationnal de cinématographie ).L'Etat a mis en œuvre tout un arsenat de mécanismequi promotionne l'idée d'une culture française unique danslaquelle on a des valeurs, une histoire et un patrimoine.

Ce sont à ces bases que s'attache l'Etat et il use desonpouvoir pour que perdure cette culture de génération en génération.Une identité s'offre à nous comportant un manière de vivre, de faire et d'agir.On constate que face à la globalisation, dans la période récente, la réhabilitation de l'identité nationale s'est imposécomme un thème majeur au sein du courant républicain et s'exprime à travers la promotion de la culture françaisepar l'Etat.

On semble ne pas y échapper. Cependant, en définitive, il faut noter que l'acharnement de l'Etat français pour la reconnaissance d'une exceptioncultutelle en France cache malgré tout une réalité au sein de la société.

Cette « exception culturelle » entamée parnos gouvernants de tous les bords, nous apparaît comme une belle hypocrisie cachant l'impuissance actuelle de noscréateurs. II.

Des pratiques culturelles révélant une culture à part entière Comme définit précédemment, la culture est un ensemble de manière d'agir de penser, de sentir communes à desindividus vivant au sein d'une même société.

Elle est composée de normes et valeurs.

Ainsi, on conçoit donc qu'uneculture n'est pas forcément l'image d'une nation entière mais peut être le fruit d'un groupe d'individus par rapport àun autre.Ce phénomène peut être observé chez les jeunes français.

En effet, les jeunes forment un groupe cohérent dansleurs valeurs et dans leurs pratiques.

Les groupes pairs (bande d'amis, famille …) prennent une grande importancechez les jeunes, et ils affirment leur autonomie par rapport aux adultes dans leur détermination des goûts et desactivités de loisirs.

De plus, ils suivent des normes de consommation (habillement, loisirs…).Il semblerait donc qu'ilexiste une culture à part entière qui a émergé au détriment de la culture française, des valeurs traditionnelles .

Celaest dû au fait qu'on se situe au cœur du mouvement de la mondialisation.

En effet, le mondialisme revendiquel'humanisme alors qu'en vantant la globalisation culturelle, ethnique, religieuse, économique, il entend fondre toutcela dans un modèle unique sur des valeurs qui n'ont rien d'humanistes.Des valeurs sont donc bouleversées face à la venue de ce mécanisme.

Nous sommes en face d'une machineparfaitement rodée, qui comme toute machine est sans âme ni conscience.

Elle avance inexorablement.

Elle est déjàdans nos consciences, elle est entrée dans nos foyers comme le dit fortement .

En effet, la famille a été l'objetd'une transformation radicale sous l'effet d'une baisse de la pratique religieuse, de l'aspiration des femmes àtravailler et à maîtriser leur corps (pilule en 1967, MLF 1970, i en 1975), de l'individualisme croissant.

Ainsi le nombredes divorces a augmenté de façon spectaculaire (un mariage sur 2 dans les grandes villes) et dans le même tempsles mariages étaient moins nombreux (essor du concubinage) ce qui fait qu'aujourd'hui plus d' un enfant sur 2 naîthors mariage alors que cela était très rare dans les années 1960.

Le couple n'est plus une cellule stable et le nombrede familles monoparentales (femme seule avec les enfants dans 90% des cas) a explosé ce qui n'est pas sansconséquences sur l'éducation des enfants et des garçons en particulier (faible image de l'autorité paternelle).

LePacs 1999 fournit les bases d'une union moins contraignante au le mariage et il est de plus en plus adopté par leshétérosexuels alors qu'au départ il répondait à une demande de couples homosexuels qui peut-être obtiendront ledroit de se marier.

Les jeunes, à l'inverse des années 50, ne reste pas à la ferme même si leurs parents sontpaysans.

Ils n'apprennent pas forcément le métier de leurs parents.Sur le plan religieux, on assiste à une baisse de la pratique religieuse : 3/4 des Français disent croire en dieu, contreun quart sans religion.

Les catholiques représentent l'immense majorité (62%).

La pratique a baissé (moindrefréquentation des églises et moins de mariages religieux) mais les chrétiens français s'orientent parfois vers denouvelles formes de spiritualité.

L'islam avec plus de 6 millions de fidèles a largement devancé le protestantisme etest la deuxième religion en France grâce aux populations du Maghreb ou d'Afrique noire et certains agitent la peurde l'Islam en liaison ave la montée du terrorisme islamiste.

Le bouddhisme séduit de plus en plus mais on voit aussi ledéveloppement de structures religieuses que l'on qualifie de "sectes".

D'ailleurs la question religieuse est revenuedans la société avec l'affaire du voile dans les écoles : la loi du 15 mars 2004 réaffirme les principes de laïcité etdonc l'interdiction du port de tout signe religieux distinctif.

Tout ces éléments convergent vers l'idée d'abondon de laculture française, un détachement qui fait craindre le pire aux défenseurs de cette culture.Ainsi, une sorte de culture est née par la consommation.

La société française comme tant d'autres, très tôt été la. »

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