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Pindare par Willy Borgeaud Professeur à l'Université de Genève Pindare né probablement en 518 avant notre ère, au lieu-dit les Têtes-de-chien, bourg dépendant de Thèbes en Béotie, mourut peut-être en 438 à Argos.

Publié le 05/04/2015

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Pindare par Willy Borgeaud Professeur à l'Université de Genève Pindare né probablement en 518 avant notre ère, au lieu-dit les Têtes-de-chien, bourg dépendant de Thèbes en Béotie, mourut peut-être en 438 à Argos. Avant lui, la Béotie n'avait fourni pour grand poète qu'Hésiode, l'auteur des Travaux et des Jours, et de la Théogonie. Hésiode avait introduit, comme élément typique parmi les forces agissantes de sa Théogonie, la figure de l'Amour, Éros, qui était honoré dans le bourg béotien de Thespies sous la forme d'un aérolithe, et qu'on fêtait sur l'Hélicon. Pindare, lui, sent vibrer et resplendir, dispensatrices des victoires - en athlétisme, en poésie, en beauté ou célébrité, en politique - les Grâces, filles de Zeus, qu'on révérait, elles aussi, sous la forme d'aérolithes, à Orchomène, dans un canton indépendant du nord béotien. Le tout jeune homme avait fait son apprentissage de poésie à Athènes, à l'époque où cette cité, sous la conduite de Clisthène, s'aménageait une constitution résolument démocratique et en faisait l'heureux essai. Il y connut peut-être Eschyle, son aîné de sept ans. Plein d'un respect intellectuel et de tendres souvenirs pour Athènes, il n'approuvait pas cependant la tendance démocratique, mais son coeur le portait vers le gouvernement des meilleurs - à son sens - et des moins nombreux, vers l'oligarchie traditionnelle chez les peuples doriens, et seule régnante à Sparte, à Argos, à Corinthe, en Béotie, en Thessalie. Tout entier attaché à l'esprit du VIe siècle, il aimait avant tout la dorienne Eg...
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