Devoir de Philosophie

Sexualité et grossesse

Publié le 30/04/2012

Extrait du document

Un autre danger physique est la possibilité d'infection puerpérale (au cours de la naissance et juste après) si l'homme introduit des germes dans le vagin. On peut bien sûr éviter ceci si l'homme et la femme ont une hygiène impeccable. Les dangers psychologiques sont bien plus importants que les dangers physiques. Grâce à leur recherche sur la vie sexuelle de femmes enceintes, Masters et Johnson conclurent ...

« nature humaine se furent élargies, ille regret­ ta.

Une femme enceinte devrait s'a bstenir de relations sexuelles, particulièrement au cours des trois premiers mois et ce, pour plusieurs raisons physiques.

A ce moment, la femme peut très facilement faire une fausse couche, et, si ce fut déjà le cas, il faudrait éviter toute relation sexuelle vigoureuse.

La nature semble avoir, dans une certaine mesure, pris soin de ce problème: en effet, dans l'étude de Masters et Johnson sur 101 femmes enceintes, la plupart de celles dont c'était la première grossesse affirmaient que le sexe les intéressait moins qu'avant la grossesse.

Cependant, elles recommençaient à s'y intéresser plus entre le 4(!1 et le 6e mois, ·puis leur désir de relations sexuelles dimi­ nuait à nouveau au cours des trois derniers mois.

Un autre danger physique est la possibilité d'infection puerpérale (au cours de la nais­ sance et juste après) si 1 'homme introduit des germes dans le vagin.

On peut bien sûr éviter ceci si l'homme et la femme ont une hygiène impeccable.

Les dangers psychologiques sont bien plus importants que les dangers physiques.

Grâce à leur recherche sur la vie sexuelle de femmes enceintes, Masters et Johnson conclurent que trop de médecins prescrivent une trop longue période d'abstinence sexuelle avant et après la naissance, parfois 3 mois avant et 3 mois après.

Ils considèrent que de telles recom­ mandation s sont fausse ~ et irresponsables, car elles ne tiennent pas compte des effet s psychologiques de l'abstinence sexuelle, qu i pourraient même mener à la destruction du couple.

Dans un couple qui a connu des problèmes sexuels avant que la femme ne soit enceinte , le désir de relat ions sexuelles de celle-ci dimi­ nue souve nt considérablement dès qu'elle s'aperçoi t qu'elle est enceinte.

A ce moment, il n'est pas impos sible que le mari décide de mener sa vie séparément et recherche même temporairement sa satisfaction ailleurs.

D'autre part, si la relation sexuelle et émo­ tionnelle était forte avant la grossesse, l'é­ pouse désirera, consciemment et subcon­ sciemment continuer ses relations sexuelle s avec son mari durant sa grossesse.

Elle ira même sciemment et volontaireme nt jusqu'à accepter les risques physiques éventuels, en tous cas minimes pour une grossesse norma­ le, car à ce moment plus que jamais, elle sen­ tira le besoin de l'amour, de la compréhen­ sion et des gestes affectueux de tendresse de son mari.

Mais évidemment, la relation se­ xuelle complète n'est pas l'essentiel de l'a­ mour et de la tendresse du mari.

L'époux qui aime sa femme éprouvera peu de difficultés à s'abstenir de vie sexuelle aux derniers stades de la grossesse de son épouse et dans la pério­ de après la naissance, car tout le processus est une expérience émotionnelle commune.

Il existe bien sûr des alternatives à la relation sexuelle complète pour qu'un homme et sa femme enceinte fassent l'amour.

Pour la femme cependant, il peut être imprudent d'a­ voir des orgasmes dans la phase finale, car cela peut précipiter 1 'accouchement.

Quand peut-on reprendre des activités se­ xuelles normales après la naissance? Les ré­ ponses varient et dépendent de chaque cou­ ple en particulier.

La moyenne est probablement de 3 à 4 semai­ nes .

Masters et Johnson ont trouvé que les femme s qui allaitent leur enfant tendent à re­ prendre plu s vite les relations sexuelles que les autre s .

f ( -- 185. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles