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Simpson et l'Anesthésie

Publié le 04/07/2012

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Simpson n'est pas entièrement satisfait. Il continue à tester d'autres substances et suit avec intérêt les expériences du physiologiste fran çais Pierre Flourens (1794-1867) sur l'utilisation du chloroforme comme anesthésique. Mais il limite ses tentatives sur des animaux. Fin novembre 1847, Simpson ose utiliser le chloroforme pour trois opérations chirurgicales et consigne ses observations dans Compte rendu sur un nouvel anesthésique. La parution de ce rapport lui attire ta foudre des calvinistes écossais qui condamnent ses travaux pour motifs religieux.

« Simpson et l'Anesthésie Simpson é!ait le fils du boulanger du village de Bathgate.

A quatorze ans , il entre à l'Université d ' Edimbourg pour y entreprendre des études de médecine.

Il est reçu en 1832, et sera nommé pro­ fesseur d'obstétrique sep t ans plus tard , alors qu'i l a à peine vingt -neuf ans.

En 1847 , il a l'insigne hon­ neur de devenir le médecin p~rsonnel de la reine Victoria lors de ses séjours en Ecosse.

Ayant étudié à Londres le compte rendu opé­ ratoir e de l'intervention réalisée par Liston , S i mpson rentre en Écosse .

L e 27 janvier 1847 , il pra tiqu e un accouchement difficile en utilisant LES ANESTHÉSIQUES Les anes thés iqu es les plu s couramment utili­ sés aujo urd 'hui sont : •l'halothan e : liquid e volati l non inf lammab l e, méla n gé avec d e l'oxygè ne o u d u protoxyde d'azo t e, il est admi nistré par inhal at ion .

Il est e mpl oyé pour des a ne sth ésie s de long ue durée et gar antit un ré v eil ra pide.

•le p rotoxy de d'a zot e : g az no n inf lammab l e, méla ngé a ve c de l'oxyg è ne et assoc ié à du cur are perm et le relâche m ent musc ula ire.

Il e st administr é par inhalat i on.

•le thiopenthal sodique est un bartitu riqu e dont l 'action est brève .

Il est administr é par voie intraveineuse .

Ces anesthésiques sont comm erc ialis é s sous des noms divers, selon les laboratoires qui les fabriquent.

468 l'éther comme anesthésique.

L'expé rience est un succès complet: l'éther n'a pas inhib é les contrac­ tions de la mère comme d'aucuns l'avaient prédit.

Le chloroforme Simpson n'est pas entièrem ent satisfait.

Il continue à tester d'autres substances et suit avec intér êt les expériences du physiologiste français Pierre Flourens (1794-1867) sur l'utilisation du chloro­ forme comme anesthésique .

Mais il limite ses ten­ tatives sur des animaux.

Fin nov embre 1847 , Simpson ose utiliser le chloroforme pour trois opé­ rations chirurgicales et consigne ses observations dans Compte rendu sur un nouvel anesthésique.

La parution de ce rapport lui attire ta foudre des calvi­ nistes écossais qui condamnent ses travaux pour motifs religieux.

Les querelles s'apaisent bientôt lorsque le médecin londonien de la reine Victoria utilise à son tour le chloroforme pour la d élivrance du prince Leopold , le huitième enfant de la reine.

Avec la caution de Simpson , l'usage du chloro­ forme comme anesthésique se répand.

Le chloroforme a été découvert en 183 1 simul­ tanément par le chimiste allemand Justus Liebig (1803-1873 ) , le pharmacien fran çais Eugèn e Soubeiran (1797-1858) et le chirurgien anglais George J.

Guthrie (1785-1856).

C'est un liquide dense , d'odeur aromatique et de saveur sucrée qui est administré par inhal ation.

Aujourd 'hui , l'anesthésie générale .....

du patient est obtenue grâce au mélange de plusieurs substances: narcotiques , neuroplégiques et relaxants musculaires.

......

Pendant l'in tervention , l'anesthésiste surveille sur un monite u r les données relatives à toutes les grand es fon c tions de l'organisme du patient: rythme cardiaque , température , pre ssion sanguine , taux d 'oxygène dans le sang et le gaz carbonique rejeté.

Son effet dure une diza ine de minutes mais peut être prolong é par l'adm inistrat ion d'une nou­ velle dose .

Au réveil , le patient se sent simplement étourdi.

Toutefois , son emploi n'est pas sans risque car il agit sur tous les grands centres organiques dont il déprime les fonctions .

En outre, sa présen ­ tation liquide ne permet pas un dosage précis.

Et d'ailleurs, mêm e à faibles doses, il pe ut conduire à une intoxication par un manque d'oxygène et reste dangereux chez les pat ients souffrant de mal­ nutrition.

Le chloroforme , dont le point d'ébulli­ tion se situe à 61 ° C , est resté longt emps en usage dans les régions pauvres, et en général dans toutes les conditions extrêmes comme le v oisinage de flammes qui interdisait l'utilisation d'autres pro­ duits inflammab les.

Comme l'éth er, il est aujour­ d'hui définitivem ent abandonné .

L 'anesthésie moderne Depuis James Y Simpson, d'immenses progrès ont été accomplis en matière d'anesth ésie.

Ils sont le résultat de recherches tant sur les substances phar- , macologiques que sur le fonctionnement du sys­ ~ tèm e nerveux.

::; C'est ainsi que les anesthésies générales font ~ &.

appel, non plus à un seul produit, mais à un 1i mélange subtil de substances qui ont chacune un ·~ effet spécifique .

Parmi les produits entrant dans le ~ mélange, on compte les narcotiques qui provo­ & quent le sommeil et la perte de consc ience, les "' analgésiques qui annihilent la douleur, les neuro- 6 plégiques qui suppriment les réact ions de l'orga- nisme pouvant avoir des répercu ssions dange­ reuses sur l' équilibr e biologique to ut entier , et cons tituent aussi une protection face à l'agression de l'acte chirurgical, et enfin les myorelaxants (curares et curarisants de synthèse) qui provo­ quent le relâchem ent musculaire .

La combinaison de ces différents produits permet de limiter les doses de narcotiques ou d'anesthésiques géné­ raux qui sont nécessai res à l'obten t ion de l'anes­ thésie et donc de réduire les agressions que subit l'organisme .

L es actes dits de petite chirurgie , comme l'extraction d'une dent ou l'excision d'un panaris , ne requièrent qu'un e anesthésie locale .. »

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