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Université (Histoire)

Publié le 22/02/2012

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histoire
Etablissement d'enseignement supérieur et de recherche dans tous les domaines scientifiques. L'université la plus ancienne, celle de Bologne, a été fondée en 1119. Les conférences, séminaires, cours et travaux dirigés sont assurés par des professeurs, des maîtres de conférences, des lecteurs et des chargés de cours. L'université est divisée en facultés (droit, médecine, sciences, sciences humaines, lettres, langues, etc.). Elle est dirigée par un conseil d'administration composé du doyen et de représentants du corps enseignant et des étudiants.
histoire

« d'enseignement, l'univers~é est devenue un lieu de production du savoir avec le développement des sciences et des disciplines modernes.

Une part importante de la IWIIerdle publique française est réalisée dans le champ univers~aire , en collaboration avec les organismes publics civils de recherche.

Outre les univers~és.

la recherche publique française s'appuie sur deux catégories d'établissements : les établissements publics à caractère scientifique et technique (Centre national de la recherche scientifique, Institut national des études démographiques, Institut national de la recherche agronomique ...

), et les établissements publics industriels et commerciaux (Commissariat à l'énergie atomique, Centre national d'études spatiales ...

).

Pour permettre aux univers~és et aux organismes publics de recherche d'articuler leurs missions, il existe des un~és mixtes de recherche (UMR) : ces équipes, rattachées à une univers~é.

sont habil~ées par .le ministère de la Recherche et par des organismes publics civils.

Au sein de ces un~és collaborent des enseignants-chercheurs issus de l'univers~é et des doctorants, mais aussi des chercheurs, des ingénieurs et des personnels issus des organismes publics civils de recherche .

VERS UN MODELE UNIVERSITAIRE EUROPEEN Devenue un objectif réalisable à partir de 1986 avec la mise en œuvre d 'un espace de libre circulation en Europe, l'harmonisation des systèmes univers~ires européens a progressé de manière spectaculaire au cours des deux dernières décennies.

En s'appuyant sur ce processus, les gouvernements français ont engagé une modernisation profonde du système univers~aire national.

Dés 1987, la mise en œuvre du programme européen Socrates, sur lequel s'appuie le dispos~~ d'échanges univers~aires Erasmus, a constitué le premier rapprochement interunivers~ire à l'échelon européen et a permis d'intensifier les collaborations entre pays signataires .

les débuts de la construction d'un espace européen de l'enseignement supérieur et de la recherche ont suivi la conférence organisée à la S-*-e en 1998, poursuivie à Bologne en 1999, à Prague en 2001, à Berlin en 2003 et à Bergen en 2005.

Fondée sur une volonté commune des États, cette pol~ique lancée en 1998 par quatre pays (Allemagne, Grande-Bretagne, Italie et France) concerne désormais 45 États.

LA l&ou!E LMD: UCENCE-MAMHIOCTOIAT la signature par la France de la déclaration de Bologne (19 juin 1999) et l'entrée dans le processus Sorbonne­ Bologne (1998-2010) ont intensifié la création d'un esp«e ..mrslt.tre ,.,., homogène .

la démarche consiste à engager une adaptation progressive pour permettre à chaque nation d'ajuster son système univers~ire , dans un souci commun de parvenir à une lisibilité d'ensemble au plan international.

la réforme des cursus univers~ires , avec la décision d'adopter une arch~ecture commune fondée sur trois niveaux de diplôme (la licence, le master et le doctorat), est aujourd'hu i connue sous le nom de réforme lMD .

l'arch~ecture globale des cursus a été modifiée dans le cadre de cette réforme .

la notion d'année univers~aire , validée par des examens terminaux.

a été abandonnée au pro~ d'une organisation fondée sur des «créd~ de formation semestriels ».

Ce système européen de transferts et d'accumulation de créd~ est plus connu sous le sigle EGS (European Cred~ Transler System).

la justification de ce système par créd~ est double: en dotant les pays européens d'un outil commun d'évaluation des cursus, il favorise la comparaison entre les offres d 'enseignement proposées par les univers~és européennes et la mobil~é des étudiants.

En effet, lorsqu'un étudiant acquiert des créd~ dans une univers~é européenne, ces derniers sont transférables et utilisables dans une autre univers~é .

les trois grades reconnus au niveau européen Oicence, master et doctorat) peuvent être obtenus par l'acquisition de créd~ .

Chaque grade correspond ainsi à un montant déterminé de créd~.

à savoir 180 pour la licence, 120 pour le master et 180 pour le grade de doctorat Ce système de créd~ ne remet pas en cause la soutenance d'une thése, qui reste la cond~ion d'obtention du grade de docteur .

Pour facil~er la mise en œuvre de générales) , correspondant au premier diplôme univers~ ire à bac+ 2, a disparu de la nouvelle grille proposée dans le cadre de la réforme lMD, ce titre sera néanmoins conservé pendant plusieurs années pour ne pas pénaliser les étudiants qui font le choix d'une réorientation en cours de cursus.

la France a également souha~é poser une distinction entre les masters professionnels (correspondant aux anciens DESS , diplômes d 'études supérieures spécialisées) et les masters de recherche (correspondant aux anciens DEA.

diplômes d'études approfondies) , dérogeant en cela à l'harmonisation du grade de master qui s'effectue dans les autres pays européens .

là encore , le choix consiste à faire accepter plus facilement la réforme lMD .

lES DIPL6MES CONIOINn EUIICJPtENS Dans la poursu~e de la construction de l'espace européen de l'enseignement supérieur, l'accent se porte aujourd'hui sur le renforcement des partenariats entre univers~és .

l'objectif recherché par les États engagés dans ce processus vise à l'élaboration de formations communes et à la délivrance de diplômes conjoints .

le sommet de Bergen a retenu cet abject~ d'échange et de collaboration interunivers~ire comme une prior~é du processus d'harmonisation européenne .

En France , cette politique s'est tradu~e par une adaptation réglementaire : la notion de diplôme conjoint a été créée pour permettre ces nouvelles collaborations .

Cette réforme autorise un établissement français habil~é à délivrer des diplômes à conclure un accord avec une univers~é étrangère également habil~ée à délivrer un diplôme reconnu équivalent les deux établissements s 'engagent alors à assurer en commun la formation et la délivrance du diplôme .

Un décret adopté le 11 mai 2005 fixe le cadre des diplômes délivrés en partenariat international.

Ce texte complète l'arrêté du 6 janvier 2005 portant sur la cotutelle internationale de thèse .

le développement des collaborations européennes est une conséquence immédiate de la réforme LMD : dés lors que l'organisation des cursus univers~ires s'harmonise à l'échelon européen, des collaborations plus poussées que par le passé peuvent se développer .

LES UNIVERSITES AU PLAN INTERNATIONAL les réformes engagées en France et dans l'ensemble des pays européens depuis 1998 s'inscrivent dans un contexte international marqué par un accroissement des relations concurrentielles et d'Interdépendance entre les univers~és.

Dans la seconde moitié du XX' siècle, une distinction importante s 'est fa~ jour entre les systèmes univers~ires d'Europe et d'Amérique du Nord.

les univers~és européennes, s'appuyant trés largement sur des financements et une tutelle publique de l'État, étaient un élément des politiques d'éducation et de recherche menées au plan national.

les univers~és nord-américaines, au contraire , se sont fondées sur un modèle d'autonomie (dans leur capacité de décision et dans leur mode de financement) , en s'appuyant principalement sur des contributions privées (coût des études trés largement supéril!ur à celui que connaît l'Europe , soutiens financiers du secteur privé ...

).

Avec l'Intensification de la concurrence et des échanges internationaux, les réformes engagées dans les univers~és européennes devenaient une nécessité pour que ces dernières puissent continuer à se mesurer à leurs homologues d'outre-Atlantique .

l'accroissement de la mobil~é des étudiants, des enseignants et des chercheurs au plan international.

les besoins financiers de plus en plus élevés pour mener des politiques de recherche à haut degré de technicité ont été autant de phénomènes décis~ dans l'évolution du champ univers~ire au cours des dernières années .

Au-delà de la création de l'espace univers~ire européen, les enjeux actuels conduisent les univers~és à développer des stratégies nouvelles en matière de promotion de leur offre de recherche et de formation.

En France, cette logique concurrentielle s 'est d'abord déployée au sein des inst~utions d'enseignement supérieur non univers~aires : l'École supérieure de commerce de Paris a été la première à s'a exporter» au plan international.

en ouvrant une antenne à londres.

Mais ce mouvement n'a pas tardé à s'étendre aux univers~és publiques .

le 27 septembre 2005, le président de l'univers~é Paris IV-Sorbonne a en effet signé un protocole d'accord avec les automés des Émirats arabes unis pour l'ouverture d'une antenne de l'univers~é à Abu Dhabi dés la rentrée univers~ire 2006 .

Proposant des enseignements en français et des contenus d'enseignement analogues à ceux qui sont proposés à Paris, cette implantation d'une univers~é française au Moyen-Orient constitue une première en France, qui rejoint des pratiques déjà en vigueur de trés longue date dans les univers~és nord­ américaines.. »

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