Devoir de Philosophie

Valdemar Ier le grand par Robert Delort Maître-Assistant à la Sorbonne Quand Valdemar, en 1157, devint seul roi de Danemark après la défaite et la mort de son rival Svend, il avait vingt-six ans : sa personnalité et son rayonnement étaient déjà considérables.

Publié le 05/04/2015

Extrait du document

danemark
Valdemar Ier le grand par Robert Delort Maître-Assistant à la Sorbonne Quand Valdemar, en 1157, devint seul roi de Danemark après la défaite et la mort de son rival Svend, il avait vingt-six ans : sa personnalité et son rayonnement étaient déjà considérables. Il était beau, grand, majestueux, au point que, lors de leur dernière entrevue, son empereur, Barberousse, faisait près de lui piètre figure. Il avait un naturel passionné qui, dans la lutte pour le pouvoir, l'avait d'abord dressé contre Knut, fils de l'assassin de son père, puis rangé à ses côtés par amour pour sa soeur utérine, Sophie. Son amitié pour Absalon, évêque de Roskilde (1158), puis archevêque de Lund (1178), qui avait été son frère de lait et dont la famille, originaire de Sjaelland, lui avait toujours été fidèle, ne se démentit jamais : elle l'amena parfois, en Scanie par exemple, à lutter contre son propre intérêt ; mais aussi elle l'entraîna, généralement pour le bien de tous, à suivre les conseils de ce prélat religieux et cultivé, excellent guerrier et marin, fin diplomate et grand administrateur. D'ailleurs Valdemar était un esprit clair, sage, avisé et prudent. Peut-être en raison de sa double ascendance : sa mère Ingeborg, fille de Mstislav de Novgorod, était la petite-fille de l'illustre Vladimir Monomaque dont elle lui donna le prénom ; son père, Knut " Lavard " (" seigneur "), mort en 1131, duc de Holstein et roi des slaves Obotrites, était célèbre par ses qualités et son courage autant que par ses vertus. Peut-être faut-il évêquer aussi sa prime enfance : né à Schleswig le 15 janvier 1131 et déjà orphelin, il fut mêlé très tôt aux luttes pour le trône danois, qu'avait occupé son grand-père Éric le Bon. Il lui avait fallu sang-froid et courage pour échapper aux séides de Svend, lors du banquet où le frère de Sophie, Knut, laissa la vie, ambition et ténacité pour se faire élire roi à Viborg ...
danemark

« par Robert Delort Maître-Assistant à la Sorbonne. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles