Devoir de Philosophie

Vladimir Maïakovski par Georges Adamovitch L'oeuvre de Vladimir Maïakovski, bien qu'âprement discutée, a marqué de son empreinte toute la jeune poésie soviétique.

Publié le 05/04/2015

Extrait du document

Vladimir Maïakovski par Georges Adamovitch L'oeuvre de Vladimir Maïakovski, bien qu'âprement discutée, a marqué de son empreinte toute la jeune poésie soviétique. Qu'on la tienne pour la manifestation la plus éclatante de l'esprit révolutionnaire, ou qu'au contraire on y déplore un certain conformisme, nul ne lui reste indifférent. Maïakovski fit irruption dans les cénacles littéraires de Saint-Pétersbourg peu avant la guerre de 1914. C'était alors un grand et beau garçon, curieusement affublé d'une veste de coton jaune vif au col largement ouvert, très bruyant, très sûr de lui-même, affectant un mépris souverain pour les gloires du passé les mieux assises. Le futurisme russe venait de naître et Maïakovski en était le porte-parole, le flambeau, sinon le cerveau et l'âme. Dans une plaquette restée célèbre et intitulée Gifle aux goûts du public, lui et ses camarades proclamaient leur volonté d'en finir une fois pour toutes avec les Pouchkine et les Tolstoï en les précipitant " par-dessus les bords du bateau des temps modernes ". Le groupe très restreint dont Maïakovski faisait partie avait ajouté au titre commun de futuriste la particule de " cubo " pour souligner qu'il se sentait plus proche du cubisme français que des thèses quelque peu simplistes de l'Italien Marinetti, généralement considéré comme pro moteur du mouvement. Les " cubo " s'adonnaient à des audacieuses recherches et innovations ...

« par Georges Adamovitch. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles