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Vous êtes enceinte !

Publié le 08/04/2012

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On prétend souvent que la maternité est l'état idéal pour une femme. Lorsqu'elle découvre qu'elle est enceinte, on s'attend à ce qu'elle saute de joie et qu'elle passe toute sa période de grossesse à attendre son enfant dans le bonheur le plus complet, rêvant de son futur bébé. Et quand il vient au monde, il faut qu'elle accepte son rôle de mère avec joie. Toutes ces considérations sont vraies jusqu'à un certain point. Des recherches médicales ont révélé que la grossesse pouvait être associée à des sentiments négatifs, surtout quand il s'agissait du premier enfant et que ces sentiments étaient tout à fait normaux.

« parce qu'ils ne se sentaient pas prêts pour une autre gros­ sesse, soit parce qu'il y avait des tensions familiales inat­ tendues à ce moment, soit encore parce que le bébé était tout à fait différent de ce qu'ils attendaient -un garçon lorsqu'ils voulaient une fille; une fille au physique ordi­ naire, quand ils s'attendaient à une beauté resplendissan­ te; ou encore un bébé frêle, alors que les autres étaient ro­ bustes.

Parfois aussi, l'enfant pleure pendant plusieurs mois à cause de coliques et décourage les parents qui es­ saient de le calmer.

Quelle que soit la difficulté, on trou­ vera toujours une consolation dans les propos du docteur Spock: "Il est à la fois humain et normal, voire inévita­ ble, que nous ayons des sentiments différents pour cha­ cun de nos enfants.

Ces différentes attitudes ne sont que des aspects de nos sentiments du devoir qui nous pous­ sent à élever nos enfants correctement." Beaucoup de mères montrent une inquiétude inhabituelle pendant les premières semaines passées avec leur enfant.

Elles se font du souci pour tout, pour un éternuement ou pour une petite éruption.

Mais ces inquiétudes sont dues en général à un changement soudain dans leurs senti­ ments.

Au début, à l'hôpital, une femme dépend beau­ coup des infirmières et elle leur est reconnaissante des soins qu'elles prodiguent à son enfant.

Puis, ces senti­ ments changent rapidement: elle sent qu'elle peut pren­ dre soin du bébé elle-même et en veut secrètement aux in­ firmières de ne pas lui laisser l'enfant.

Si elle a une infir­ mière ou une aide à la mai son, il lui faudra une nouvelle A gauche: A ta fin d'une grossesse, amis et relations inonderont très pro­ bablement la mère de cadeaux et de vêtements pour l'enfant à naître.

Ci-dessous: Dans la plupart des pays occidentaux, l'accouchement a géné­ ralement lieu à l'hôp ital et le nouveau-né est confié aux soins d'in­ firmières.

fois passer par ces deux stades.

Il est tout à fait normal pour une mère de vouloir prendre soin de son enfant elle­ même.

Si ce sentiment ne se manifeste pas au début, c'est qu'elle n'est pas convaincue d'en être capable.

Plus elle se sentira désarmée, plus elle montrera de la détermina­ tion à prouver sa compétence quand ce sentiment aura disparu .

Dès qu'elle devient plus confiante, la mère se rend compte que ses craintes initiales n'étaient nullement fondées, et elle est prête alors à affronter l'avenir avec une confiance retrouvée.

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