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ACIÉRAGE, substantif masculin.

Publié le 03/10/2015

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ACIÉRAGE, substantif masculin.  

A.—  Vieux.  Méthode d'obtention de l'acier par carburation du fer dans un creuset (on disait aussi aciération). 

B.—  GRAVURE.  Opération consistant à recouvrir d'une couche d'acier par galvanoplastie, la surface d'une plaque métallique : 

Ø 1. Aciérage (Gravure). —  Procédé inventé par Salmon et Garnier et perfectionné par Jacquin, et consistant à recouvrir les planches de cuivre d'une couche impalpable d'acier à l'aide d'un dépôt galvanoplastique de fer ammoniacal.

JULES ADELINE, Lexique des termes d'art,  1884. 

Ø 2. Il me dit que l'aciérage n'enlève rien au brillant de ses pointes sèches, mais à la condition de l'emploi d'une autre encre, qu'il a découverte.

EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal,  avril 1895, page 769. 

Ø 3. Il [le dépôt électrolytique du fer] est connu à tort, pour cet usage [durcir la surface des planches de cuivre gravées] , sous le nom d'aciérage; on sait en effet que le fer électrolytique retient une quantité notable d'hydrogène qui lui confère une (...) dureté comparable à celle de l'acier.

M. GASNIER, Dépôts métalliques directs et indirects, 1927, page 411. 

—  ARMURERIE.  Formation d'un mélange d'acier et de cuivre se déposant dans l'âme des bouches à feu après le tir. 

C.—  Opération qui vise à donner à certains métaux la dureté de l'acier. 

Remarque : Emploi attesté dans ROB et dans DICTIONNAIRE DE LA CHIMIE ET DE SES APPLICATIONS  (CLÉMENT DUVAL, Raymonde Duval, Roger Dolique) 1959. 

 

 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1. 

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