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ACRYLIQUE, adjectif et substantif masculin.

Publié le 04/10/2015

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ACRYLIQUE, adjectif et substantif masculin.  

I.—  Adjectif.  CHIMIE.  S'emploie pour désigner divers produits (servant à la fabrication de produits de synthèse) : acide éthylénique de formule CH2 =CH— CO2 H, esters de cet acide, nitrile correspondant à cet acide. Synonyme : propénoïque :  

Ø 1. Les tissus, lin, coton, laine naturelle ou cellulosique, sont revêtus extérieurement d'enduits couvrants à base d'huiles siccatives, de caoutchouc, de vernis cellulosique ou de résine acrylique ou synthétique; ils sont susceptibles d'être grainés, ce qui leur donne une certaine ressemblance avec le cuir.

JACQUES BÉRARD, JACQUES GOBILLIARD, Cuirs et peaux,  1947, page 126. 

Ø 2. Dans les mêmes conditions que pour les alcènes, on peut fixer sur les alcynes des mélanges d'oxyde de carbone et de composés AH. On obtient ainsi des dérivés du genre acrylique.

HENRI NORMANT, Chimie organique,  1963, page 43. 

Ø 3. Les esters acryliques et principalement le méthacrylate de méthyle CH2 =C (CH3 )— COOCH3  sont des matériaux utilisés comme adhésifs, solides, transparents comme le verre, tel que le polyméthylméthacrylate, connu sous les noms commerciaux « persnex », « plexiglas », « lucite ».

French English chemical terminology (HANS FROMHERZ, ALEXANDER KING)  1968, page 192. 

II.—  Substantif masculin.  TEXTILES.  S'emploie pour désigner les fibres textiles artificielles obtenues par polymérisation du nitrile acrylique : 

Ø 4.... les premiers [textiles artificiels et synthétiques] (...) s'imposèrent entre les deux guerres (880 000 tonnes en 1938), et ont atteint 2 500 000 tonnes en 1960, concurrençant toujours davantage les textiles classiques. Quant aux fibres de synthèse, elles se multiplient, se diversifient, si bien qu'elles réduisent à leur tour les emplois de la rayonne : aux polyamides déjà classiques (nylon, perlon) se sont ajoutés les polyesters (dacron, terylène, tergal), puis les acryliques (orlon, acrilan, dralon) et dans ce domaine neuf, le Japon a pu se tailler une deuxième place après les États-Unis, avant l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la France.

JEAN-ALAIN LESOURD, CLAUDE GÉRARD, Histoire économique, XIXe.  et XXe.  siècles, tome 2, 1966, page 561. 

 

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