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APHONIE, substantif féminin.

Publié le 22/10/2015

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APHONIE, substantif féminin. Perte de la voix consécutive à une paralysie, une lésion ou une inhibition des organes de l'appareil phonatoire : Ø 1. — « Les cordes vocales? » — « En piteux état! Vous entendez ma voix. Et encore, ce soir, grâce aux soins que j'ai pris toute la journée, je peux parler. Bien souvent, c'est l'aphonie complète. » — « Lésions inflammatoires des cordes? » — « Non. » — « Lésions nerveuses? » — « Non plus. C'est la superposition des bandes ventriculaires tuméfiées qui produit l'aphonie. » — « Évidemment, ça doit empêcher toute vibration. » ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, Épilogue, 1940, page 887. Ø 2. Une jeune fille à qui sa mère a interdit de revoir le jeune homme qu'elle aime, perd le sommeil, l'appétit et finalement l'usage de la parole. Au cours de l'enfance, on trouve une première manifestation d'aphonie à la suite d'un tremblement de terre, puis un retour à l'aphonie à la suite d'une peur violente. MAURICE MERLEAU-PONTY, Phénoménologie de la perception, 1945, page 187. Remarque : Dans l'aphonie la faculté d'articuler reste intacte, contrairement à la mutité qui est une incapacité d'articuler. — Vieux (État d') absence de l'usage de la parole : Ø 3. Les langues ont commencé; mais la parole jamais, et pas même avec l'homme. L'un a nécessairement précédé l'autre; car la parole n'est possible que par le verbe. Toute langue particulière naît comme l'animal, par voie d'explosion et de développement, sans que l'homme ait jamais passé de l'état d'aphonie à l'usage de la parole. Toujours il a parlé, et c'est avec une sublime raison que les Hébreux l'ont appelé âme parlante. JOSEPH, COMTE DE MAISTRE, Les Soirées de Saint-Pétersbourg, tome 1, 1821, page 132. Remarque : Exemple unique. Aphonie est en italique dans le texte. — Par extension. Absence de bruit : Ø 4. Il n'est sorti de la mer qu'une aurore ébauchée et sans sourire. La transformation des ténèbres en lumière, avec ses changeantes merveilles, son aphonie et sa mélodie, ses étoiles éteintes tour à tour dans l'or et les roses du matin, ne s'est point opérée. FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, tome 4, 1848, page 403. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 22.

« la parole.

Toujours il a parl?, et c'est avec une sublime raison que les H?breux l'ont appel? ?me parlante. JOSEPH, COMTE DE MAISTRE, Les Soir?es de Saint-P?tersbourg, tome 1, 1821, page 132.

Remarque?: Exemple unique.

Aphonie est en italique dans le texte.

? Par extension.

Absence de bruit?: ? 4.

Il n'est sorti de la mer qu'une aurore ?bauch?e et sans sourire.

La transformation des t?n?bres en lumi?re, avec ses changeantes merveilles, son aphonie et sa m?lodie, ses ?toiles ?teintes tour ? tour dans l'or et les roses du matin, ne s'est point op?r?e. FRAN?OIS-REN? DE CHATEAUBRIAND, M?moires d'Outre-Tombe, tome 4, 1848, page 403.

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 22.. »

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