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ARRIÈRE2, substantif masculin.

Publié le 27/10/2015

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ARRIÈRE2, substantif masculin. I.— Espace ou partie d'une chose situé(e) dans la direction inverse de celle vers laquelle on regarde, dans laquelle on se déplace. A.— [En parlant d'un être ou d'une chose organisée selon un axe de symétrie, la partie qui est dans la direction inverse de la face, de la façade] L'arrière d'une maison, d'un bois. — Spécialement. [En parlant d'un navire, d'un véhicule, la partie opposée à celle orientée vers la direction où s'effectue le déplacement, l'avant] : Ø 1. — « Et M. Greslou?... » demanda l'enfant, lorsque sa soeur se fut installée et qu'il eut lui-même pris place à l'arrière. — « Je reviendrai à pied, » répondis-je. La charrette anglaise détala, lestement,... PAUL BOURGET, Le Disciple, 1889, page 159. Ø 2. Par les hublots on voyait les gens des baraques à table dans leur habitacle, à l'arrière de leur bateau,... BLAISE CENDRARS, Bourlinguer, 1948, page 253. — MARINE. Être sur l'arrière. Avoir l'arrière trop chargé. B.— MILITAIRE. 1. En temps de guerre, par rapport au front, la partie du pays qui se trouve en dehors de la zone des combats : Ø 3. À cette somme de soldats qu'on laisse filtrer vers l'arrière, on substitue donc des réserves neuves qui ont caractère d'organisme. Ce sont elles qui bloquent l'ennemi. ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY, Pilote de guerre, 1942, page 330. Ø 4. Les grandes attaques aériennes de la dernière guerre (...) supposaient à l'arrière une organisation considérable pour la mise sur pied et le fonctionnement de ces véritables armadas de l'air, gouffres de pétrole, de munitions et malheureusement aussi d'hommes. BERTRAND GOLDSCHMIDT, L'Aventure atomique, ses aspects politiques et techniques, 1962, page 179. 2. Les arrières. Zone militaire où les unités en opération procèdent au ravitaillement de l'avant, aux évacuations, à l'entretien, aux relations avec le territoire, etc, et par extension, ces unités : Ø 5. L'action du commandement allié avait à s'étendre, comme on le voit, dans des limites de plus en plus larges, jusqu'aux arrières dans chaque pays allié, pour assurer la formation ou l'entretien des troupes, comme aussi sur l'ensemble des théâtres d'opérations où leurs intérêts étaient engagés. MARÉCHAL FERDINAND FOCH, Mémoires pour servir à l'histoire de la guerre de 1914-1918, tome 2, 1929, page 133. Ø 6. Sur le front, aux arrières, dans Paris, couraient des bruits alarmants quant aux progrès des troupes de Rundstedt,... CHARLES DE GAULLE, Mémoires de guerre, 1959, page 144. Ø 7. En situation de supériorité aérienne, donc avec des arrières protégés et des opérations aéroportées possibles, un parti peut bénéficier d'une grande mobilité. GÉNÉRAL ANDRÉ BEAUFRE, Dissuasion et stratégie, 1964, page 139. — Rare, au singulier : Ø 8. Ghéon qui dirigeait un petit hôpital à Nouvion-en-Thiérache s'est trouvé pris dans le grand mouvement de l'arrière qu'il a suivi jusqu'à Guise avant de rentrer à Paris où il reste à présent,... ANDRÉ GIDE, Correspondance avec Paul Valéry, 1914, page 443. — Au figuré. Protéger, ménager ses arrières. Prendre ses précautions. Remarque : 1. Dans le vocabulaire de la chasse : " Prendre les arrières, rechercher dans un défaut, avec les chiens, la voie de l'animal, en reprenant en arrière le chemin qu'il a suivi. Prendre les grands arrières, continuer ses recherches plus loin " (DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ)). S'oppose à prendre les devants. Remarque : 2. Vieux. Rester de l'arrière. Rester en arrière : Ø 9.... ils mouillèrent à la côte, par trente brasses de fond, à deux lieues et demie de distance de la terre, pour attendre un des bâtimens qui était resté de l'arrière... Voyage de la Pérouse autour du monde (MILET DE MUREAU) tome 1, 1797, page 129. Remarque : 3. Les dictionnaires de français canadien enregistre la locution avoir de l'arrière « avoir du retard en parlant d'un train, d'un autobus, d'une montre, d'une horloge ». II.— Joueur, qui dans un sport d'équipe, par opposition aux avants chargés de l'attaque, est chargé de la défense : Ø 10. À chacun sa spécialité. Les arrières et le goal, dans une équipe de foot, n'ont pas besoin de l'esprit d'attaque qui est indispensable aux avants. HENRI DE MONTHERLANT, Les Olympiques, 1924, page 225. STATISTIQUES : Arrière. Fréquence absolue littéraire : 5 222. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 8 715, b) 6 334; XXe. siècle : a) 6 205, b) 7 645. Arrières. Fréquence absolue littéraire : 48. Forme dérivée du verbe "arriérer" arriérer ARRIÉRER, verbe transitif. Vieux. Retarder. Arriérer un paiement (Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ)). — Emploi pronominal. Prendre du retard (dans ses paiements, dans son travail, etc.). Ce fermier s'arrière d'année en année (Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ)) : Ø ... « Comment, c'est toi, maman?... À Paris, aujourd'hui? Tu ne m'en avais pas dit un mot... Qu'est-ce qui t'amène? — Oh! Des courses, des visites... Tu sais, je me laisse toujours arriérer... EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Renée Mauperin, 1864, page 82. Remarque : Transitivement : arriérer un paiement. Le retarder. — Au sens spatial. Demeurer en arrière. L'infanterie s'arriéra (Dictionnaire de l'Académie française. 1798-1932). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1.

« de munitions et malheureusement aussi d'hommes. BERTRAND GOLDSCHMIDT, L'Aventure atomique, ses aspects politiques et techniques, 1962, page 179.

2.

Les arri?res.

Zone militaire o? les unit?s en op?ration proc?dent au ravitaillement de l'avant, aux ?vacuations, ? l'entretien, aux relations avec le territoire, etc, et par extension, ces unit?s?: ? 5.

L'action du commandement alli? avait ? s'?tendre, comme on le voit, dans des limites de plus en plus larges, jusqu'aux arri?res dans chaque pays alli?, pour assurer la formation ou l'entretien des troupes, comme aussi sur l'ensemble des th??tres d'op?rations o? leurs int?r?ts ?taient engag?s. MAR?CHAL FERDINAND FOCH, M?moires pour servir ? l'histoire de la guerre de 1914-1918, tome 2, 1929, page 133.

? 6.

Sur le front, aux arri?res, dans Paris, couraient des bruits alarmants quant aux progr?s des troupes de Rundstedt,... CHARLES DE GAULLE, M?moires de guerre, 1959, page 144.

? 7.

En situation de sup?riorit? a?rienne, donc avec des arri?res prot?g?s et des op?rations a?roport?es possibles, un parti peut b?n?ficier d'une grande mobilit?. G?N?RAL ANDR? BEAUFRE, Dissuasion et strat?gie, 1964, page 139.

? Rare, au singulier?: ? 8.

Gh?on qui dirigeait un petit h?pital ? Nouvion-en-Thi?rache s'est trouv? pris dans le grand mouvement de l'arri?re qu'il a suivi jusqu'? Guise avant de rentrer ? Paris o? il reste ? pr?sent,... ANDR? GIDE, Correspondance avec Paul Val?ry, 1914, page 443.

? Au figur?.

Prot?ger, m?nager ses arri?res.

Prendre ses pr?cautions.

Remarque?: 1.

Dans le vocabulaire de la chasse?: " Prendre les arri?res, rechercher dans un d?faut, avec les chiens, la voie de l'animal, en reprenant en arri?re le chemin qu'il a suivi.

Prendre les grands arri?res, continuer ses recherches plus loin " (DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRAN?AISE (?MILE LITTR?)).

S'oppose ? prendre les devants.

Remarque?: 2.

Vieux.

Rester de l'arri?re.

Rester en arri?re?: ? 9....

ils mouill?rent ? la c?te, par trente brasses de fond, ? deux lieues et demie de distance de la terre, pour. »

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