ASTIQUAGE, substantif masculin.
Publié le 27/10/2015
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ASTIQUAGE, substantif masculin. Action d'astiquer, en particulier les équipements du soldat : Ø 1. Les hommes ronchonnaient : — Ah! Salut!... On n'est pas ici pour faire le Jacques?... Pourquoi aussi qu'il nous ferait pas astiquer nos boutons! On n'avait pas touché de tripoli : sans cela il y eût songé... car l'astiquage, pour le capitaine Puche, était une des formes de la discipline, un des moyens les plus sûrs d'assouplir sa troupe et de l'habituer à obéir, toujours. RENÉ BENJAMIN, Gaspard, 1915, page 28. Remarque : En argot militaire, on emploie surtout la forme abrégée astique*. — Action de s'astiquer, de se pomponner : Ø 2. Le général [parlant de ses filles] C'est trop de maquillage... Le diable soit de leur maquillage et de leur astiquage. ÉMILE VILLARS, Les Précieuses du jour, 1866, page 19. Remarque : 1re. attestation supra exemple 2; dérivé de astiquer*, suffixe -age*. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 5.
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