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AVENTURINE, substantif féminin et adjectif.

Publié le 01/11/2015

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AVENTURINE, substantif féminin et adjectif. A.— MINÉRALOGIE. Variété de quartz ou de feldspath, avec inclusions de mica ou de fer oligiste, de couleur jaune, brun rougeâtre ou verte, d'aspect pailleté, utilisée comme pierre ornementale en joaillerie et en art d'ameublement. Aventurine jaune à pluie d'or ou aventurine orientale, pierre de soleil; aventurine verte à pluie d'argent ou pierre des amazones : Ø 1. C'était une bague sans prix, mais qui lui venait, comme toutes ses bagues de reine, de Camaralzaman, son époux. Elle était ancienne et portait, sur des fils d'or pâle tressés, en chaton, une aventurine. ANDRÉ GIDE, Le Voyage d'Urien, 1893, page 36. Ø 2. Une autre variété de quartz micro-cristallin est l'aventurine, trop fantaisiste pour dépasser le niveau de la parure à bon marché, mais appréciée comme pierre décorative en général; son fond d'un chaud brun-rouge est parsemé de paillettes d'or d'un surprenant effet mais qui fait un peu pacotille, et qui sont en fait de fines lamelles de mica; Madagascar, la Sibérie, l'Inde et la Chine sont ses pays d'origine. ANDRÉE ET NICOLAS METTA, Les Pierres précieuses, 1960, page 90. — Par métonymie. [En parlant des yeux surtout] (De la) couleur de l'aventurine : Ø 3. Nane bâilla un peu. Et tandis que ses yeux d'aventurine, à leur tour, se tournaient vers l'eau, il vit, au fond de cette double nuit pleine d'étoiles, nager à la renverse un bel oiseau blanc. PAUL-JEAN TOULET, Almanach des trois impostures, 1920, page 14. Ø 4.... à la fin du repas, ces chasseurs apparaissaient avec des moustaches d'aventurine, criblées de points d'or sur leurs crins de jais. JEAN-BALTHASAR MALLARD, COMTE DE LA VARENDE, Contes fervents, La Prisonnière, 1948, page 48. Remarque : 1. Cette couleur est définie diversement dans les textes techniques : " orangé " selon Eugène Chevreul, Exposé d'un moyen de définir et de nommer les couleurs, 1861, page 129; " couleur brune " selon Les excentricités du langage français (Lorédan Larchey) 1872, page 51 (au mot Bismarck); " vert tirant sur le jaune " selon Jules Adeline, Lexique des termes d'art, 1884. Dans les textes littéraire, aventurine semble désigner plutôt une nuance dorée, mordorée. 2. S'emploie plus rarement comme adjectif invariable : perruque aventurine (Victor Hugo, Le Rhin, 1842, page 247). B.— TECHNOLOGIE. Pierre artificielle, composée avec du verre fondu, coloré et pailleté de cuivre, de fer, etc. : Ø 5. Verre aventurine. — On désigne ainsi un verre amorphe, bien entendu, mais renfermant dans sa masse, des particules (oxydes ou sels) ayant subi un commencement de cristallisation. Sa fabrication a débuté dans l'île de Murano. On l'emploie comme pierre décorative. Il y a, sans doute, une certaine analogie avec les produits vitro-cristallins modernes. Voici la formule d'une aventurine verte : silice : 250; carbonate de sodium : 100; carbonate de calcium : 50; bichromate de potassium : 40. CLÉMENT DUVAL, Le Verre, 1966, page 91.

« Chevreul, Expos? d'un moyen de d?finir et de nommer les couleurs, 1861, page 129; " couleur brune " selon Les excentricit?s du langage fran?ais (Lor?dan Larchey) 1872, page 51 (au mot Bismarck); " vert tirant sur le jaune " selon Jules Adeline, Lexique des termes d'art, 1884.

Dans les textes litt?raire, aventurine semble d?signer plut?t une nuance dor?e, mordor?e.

2.

S'emploie plus rarement comme adjectif invariable?: perruque aventurine (Victor Hugo, Le Rhin, 1842, page 247).

B.? TECHNOLOGIE.

Pierre artificielle, compos?e avec du verre fondu, color? et paillet? de cuivre, de fer, etc.?: ? 5.

Verre aventurine.

? On d?signe ainsi un verre amorphe, bien entendu, mais renfermant dans sa masse, des particules (oxydes ou sels) ayant subi un commencement de cristallisation.

Sa fabrication a d?but? dans l'?le de Murano.

On l'emploie comme pierre d?corative.

Il y a, sans doute, une certaine analogie avec les produits vitro-cristallins modernes.

Voici la formule d'une aventurine verte?: silice?: 250; carbonate de sodium?: 100; carbonate de calcium?: 50; bichromate de potassium?: 40. CL?MENT DUVAL, Le Verre, 1966, page 91.. »

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