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bande magnétique - encyclopédie.

Publié le 21/10/2013

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bande magnétique - encyclopédie. bande de mylar pourvue d'une couche sensible à la magnétisation, sur laquelle des données peuvent être stockées. Les dérouleurs de bandes magnétiques pour ordinateurs exploitent, pour enregistrer et lire les données, les mêmes phénomènes physiques que les magnétophones. Lors de l'enregistrement, la bande en mylar, recouverte d'un oxyde de fer, défile devant une tête d'écriture (l'entrefer d'un électroaimant) dont le courant de commande va permettre la magnétisation de l'oxyde selon une configuration représentative des données. Lors de la lecture, la même tête est utilisée, et ce sont les champs magnétiques localisés dans l'oxyde qui vont induire des courants électriques dans les bobinages de l'électroaimant, courant dont le décodage permettra de reconstituer l'enregistrement. Les méthodes mises en oeuvre dans le domaine informatique pour représenter l'information diffèrent de celles qui sont employées par les enregistrements sonores sur cassettes audio traditionnelles. Ceux-ci recourent à un procédé dit analogique, c'est-à-dire que les variations d'amplitude du champ magnétique représentent les variations d'intensité du signal sonore et que sa répartition longitudinale en détermine la fréquence et la durée. L'informatique utilise un procédé dit numérique : le champ magnétique peut prendre deux niveaux, et les transitions entre ces niveaux représentent conventionnellement un des chiffres binaires 1 ou 0. Caractéristiques physiques. Les bandes magnétiques classiques ont une largeur de 12,7 mm (1/2 pouce) et une longueur de 730 m (2 400 pieds) ; les bobines ont un diamètre de 27 cm et pèsent 1 800 g. L'enregistrement a lieu sur neuf pistes parallèles longitudinales. Une de ces pistes est destinée au contrôle de la validité des données par un code redondant (bit de parité), les huit autres servent à enregistrer transversalement huit chiffres binaires pouvant composer 256 combinaisons. C'est ainsi que tout texte numérique ou littéral peut être enregistré selon une densité de 800, 1 600 ou 6 250 bits par pouce (bpi) suivant les modèles de dérouleurs. Les lectures ou les écritures se font, à vitesse élevée et constante, par blocs de données qui sont stockés dans une mémoire tampon. Entre deux lectures ou deux écritures, la bande s'immobilise. Les contraintes mécaniques de démarrage et de freinage nécessitent la création d'espaces entre les différents blocs d'informations enregistrés. La longueur des blocs est variable. Organisation logique. Les données sont généralement regroupées en fichiers, constitués d'enregistrements. Pour des raisons de bonne occupation de l'espace, on met plusieurs enregistrements logiques par bloc physique. Les labels décrivent la bande elle-même (numéro d'identification) et les différents fichiers qu'elle contient (nom, date de création, format et longueur des blocs et des enregistrements...). Les marques de bande délimitent les fichiers (les labels sont des fichiers). Des réflecteurs délimitent physiquement les amorces de début et de fin. La caractéristique essentielle des fichiers sur bande est qu'ils ne peuvent être lus ou écrits que séquentiellement (dans l'ordre des enregistrements). La bande magnétique classique est encombrante : elle a une faible capacité (guère plus de 120 millions de caractères) en regard de celle des disques (jusqu'à 2 milliards). Comme son principal usage est de faire des copies de sauvegarde des disques, on se tourne de plus en plus vers des supports physiques utilisés de façon similaire, mais avec des capacités supérieures : la cartouche 8 mm des Caméscopes permet de stocker 2 milliards de caractères (certains modèles vont jusqu'à 10 milliards), la cassette numérique DAT 4 mm en contient 1,2 milliard, mais sous un volume encore plus petit. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats archives audiovisuelles cassette électroacoustique - 2.MUSIQUE électronique - Les applications industrielles de l'électronique lecteur magnétisme - 1.PHYSIQUE magnétophone magnétoscope son - Stocker un son - Son analogique, disques acoustiques et bandes magnétiques vidéocassette

« des raisons de bonne occupation de l'espace, on met plusieurs enregistrements logiques par bloc physique.

Les labels décrivent la bande elle-même (numéro d'identification) et les différents fichiers qu'elle contient (nom, date de création, format et longueur des blocs et des enregistrements...).

Les marques de bande délimitent les fichiers (les labels sont des fichiers).

Des réflecteurs délimitent physiquement les amorces de début et de fin.

La caractéristique essentielle des fichiers sur bande est qu'ils ne peuvent être lus ou écrits que séquentiellement (dans l'ordre des enregistrements). La bande magnétique classique est encombrante : elle a une faible capacité (guère plus de 120 millions de caractères) en regard de celle des disques (jusqu'à 2 milliards).

Comme son principal usage est de faire des copies de sauvegarde des disques, on se tourne de plus en plus vers des supports physiques utilisés de façon similaire, mais avec des capacités supérieures : la cartouche 8 mm des Caméscopes permet de stocker 2 milliards de caractères (certains modèles vont jusqu'à 10 milliards), la cassette numérique DAT 4 mm en contient 1,2 milliard, mais sous un volume encore plus petit. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats archives audiovisuelles cassette électroacoustique - 2.MUSIQUE électronique - Les applications industrielles de l'électronique lecteur magnétisme - 1.PHYSIQUE magnétophone magnétoscope son - Stocker un son - Son analogique, disques acoustiques et bandes magnétiques vidéocassette. »

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