Devoir de Philosophie

BOUFFONNERIE, substantif féminin.

Publié le 05/11/2015

Extrait du document

BOUFFONNERIE, substantif féminin. I.— A.— Ce que l'on dit ou fait pour faire rire. Confer plaisanterie; facétie, gaillardise. Le grand siècle a goûté les bouffonneries du petit père André (ABBÉ HENRI BREMOND, Histoire littéraire du sentiment religieux en France, tome 3, 1921, page 228 ). Remarque : 1. Ce sens est le plus souvent péjoratif 2. DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965 mentionne le sens " plaisanterie de bouffon de cour " (confer bouffon I B et bouffonner I A). SYNTAXE : Bouffonnerie énorme, méchante, pesante, plaisante, plate, ridicule, triviale; dire, écrire, faire des bouffonneries; goûter les bouffonneries de quelqu'un; amuser quelqu'un de ses bouffonneries. — Spécialement Œuvre, manifestation théâtrale, musicale, du genre comique (confer bouffon). Les bouffonneries d'Offenbach. Confer arlequinades, pantomimes : Ø 1. Palais-Royal : reprise, chaque soir, de bouffonneries anciennes et du rire toujours neuf, que présente à l'esprit du lecteur d'affiches ou de journaux, ce nom illustre : Labiche, soit le répertoire. STÉPHANE MALLARMÉ, La Dernière mode, 1874, page 756. B.— Par extension. [L'accent est mis sur la bouffonnerie comme objet] Une chose bouffonne, qui fait rire. Commettre, se prêter à une bouffonnerie. Plus nous allons et plus la vie nous semble une bouffonnerie, qu'il faut prendre et quitter en riant (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1858, page 452 ); quelle bouffonnerie qu'un gouvernement! (HONORÉ DE BALZAC, Œuvres diverses, tome 2, 1850, page 80 ). II.— Caractère, qualité d'une personne ou d'une chose bouffonne. A.— [Qualité de quelqu'un] : Ø 2. Moi je ris de tout, même de ce que j'aime le mieux. Il n'est pas de choses, faits, sentiments ou gens, sur lesquels je n'aie passé naïvement ma bouffonnerie, comme un rouleau de fer à lustrer les pièces d'étoffes. GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1852, page 378. B.— [Qualité de quelque chose] : Ø 3. Tout cela se colore des nuances chaudes de l'Espagne — mais par allusions presque indirectes, parodiques souvent même — rythmes de séguedille et de habanera, revenant dans un finale drôlement conventionnel et d'une irrésistible bouffonnerie. RENÉ DUMESNIL, Histoire illustrée du théâtre lyrique, 1953, page 209. SYNTAXE : Exagérer quelque chose jusqu'à la bouffonnerie; la bouffonnerie d'un accoutrement. — Littéraire et artistique. Le genre bouffon. SYNTAXE : La bouffonnerie d'Aristophane, de Rabelais, de Molière, de Voltaire; la bouffonnerie des Italiens, (par extension) la bouffonnerie débridée de la Commedia dell'arte (R. DUMESNIL, Histoire illustrée du théâtre lyrique, 1953, page 171); la bouffonnerie populaire. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 158.

« /> GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1852, page 378.

B.? [Qualit? de quelque chose] : ? 3.

Tout cela se colore des nuances chaudes de l'Espagne ? mais par allusions presque indirectes, parodiques souvent m?me ? rythmes de s?guedille et de habanera, revenant dans un finale dr?lement conventionnel et d'une irr?sistible bouffonnerie. REN? DUMESNIL, Histoire illustr?e du th??tre lyrique, 1953, page 209.

SYNTAXE?: Exag?rer quelque chose jusqu'? la bouffonnerie; la bouffonnerie d'un accoutrement.

? Litt?raire et artistique.

Le genre bouffon.

SYNTAXE?: La bouffonnerie d'Aristophane, de Rabelais, de Moli?re, de Voltaire; la bouffonnerie des Italiens, (par extension) la bouffonnerie d?brid?e de la Commedia dell'arte (R.

DUMESNIL, Histoire illustr?e du th??tre lyrique, 1953, page 171); la bouffonnerie populaire.

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 158.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles