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CAPITULE, substantif masculin.

Publié le 08/11/2015

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CAPITULE2, substantif masculin.  

BOTANIQUE.  Inflorescence se composant de fleurs nombreuses et serrées. Capitules de bardane. Les capitules pesants des dahlias (GIDE, Isabelle, 1911, page 631); les capitules orangés de la fritillaire (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Gigi,  1944, page 246 ). 

Remarque : On rencontre dans la documentation un emploi plaisant par figure étymologique au sens de « petite tête (d'homme) ». Un jour de canicule sur un véhicule où je circule, gesticule un funambule au bulbe minuscule, à la mandibule en virgule et au capitule ridicule (RAYMOND QUENEAU, Exercices de style, 1947, page 42). 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 3 

 

Forme dérivée du verbe \"capituler\"

 capituler

CAPITULER, verbe intransitif.  

A.—  Vieilli.  Convenir d'un accord, entrer en accommodement, négocier. Capituler avec quelqu'un : 

Ø 1. Aux États-Unis, l'opposition armée des provinces du sud n'a nullement jusqu'ici capitulé avec le Congrès.

ALFRED DE MUSSET, dans la Revue des Deux-Mondes,  1833, page 325. 

—  Régionalisme (Suisse) Capitulant,  adjectif masculin.  [En parlant des cantons suisses]  Qui fournit des soldats pour le service étranger (Confer Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842). Confer capitulation A 2 et capitulé II A. 

B.—  Dans le domaine militaire. 

1. Vieilli.  Engager des pourparlers sur les conditions de reddition. Le général Mack capitula avec le général Championnet, et conserva Naples (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Rome, Naples et Florence, tome 2, 1817, page 18 ). 

—  Locution proverbiale. Ville qui capitule est à demi rendue ou ville qui capitule, ville rendue. \" Quand on écoute des propositions, on est près de les accepter \" (Dictionnaire de l'Académie Française). 

—  Par métaphore. Capituler avec sa conscience. Opposer des motifs spécieux aux scrupules de sa conscience : 

Ø 2. Sa délicatesse l'empêche d'être bon marchand et de capituler avec sa conscience comme le commerce l'exige.

ALFRED DE VIGNY, Le Journal d'un poète,  1843, page 1195. 

2. emploi absolu.  Renoncer à toute résistance armée en s'avouant vaincu. Capituler sans conditions, sans discussion. À deux heures après midi la garnison de Mantoue ayant été rejetée, Provera capitula et posa les armes (EMMANUEL DIEUDONNÉ, COMTE DE LAS CASES, Le Mémorial de Sainte-Hélène, tome 1, 1823, page 566) : 

Ø 3. Il y a quatre jours que les Allemands qui tenaient Paris ont capitulé devant les Français.

CHARLES DE GAULLE, Mémoires de guerre,  1956, page 711. 

—  Par métaphore.  Abandonner, devant la force ou par raison, une attitude, une opinion intransigeantes. Faire capituler des créanciers (HONORÉ DE BALZAC, Eugénie Grandet,  1834, page 140 ). Capituler devant le Sénat (GEORGES CLEMENCEAU, L'Iniquité,  1899, page 266) : 

Ø 4. Du jour où l'Orient s'infiltra, le réalisme trouva en face de lui les exigences adverses de l'expression spirituelle. Il capitula tout d'abord sous le choc, puis rétablit progressivement son emprise.

RENÉ HUYGHE, Dialogue avec le visible,  1955, page 131. 

Remarque : 1. On rencontre dans la documentation le néologisme capitulade, substantif féminin (confer ERNEST PSICHARI, Le Voyage du centurion, 1914, page 18).  Action de capituler, lâcheté. 2. Le participe présent-adjectif verbal est attesté. Un moteur rachitique, cardiaque (...) tantôt hargneux et tantôt capitulant (ALEXANDRE ARNOUX, Rhône, mon fleuve, 1944, page 420). 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 191. 

 

CAPITULE1, substantif masculin.  

A.—  LITURGIE.  Brève lecture faite à certaines parties de l'office divin, après les psaumes et avant ou après l'hymne. Après le capitule débité par l'officiant, les enfants de la maîtrise chantaient le répons bref (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, En route, tome 2, 1895, page 230 ). 

B.—  HISTOIRE, DROIT.  \" Chacun des articles des lois dont l'ensemble est connu sous le nom de capitulaires \" (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Nouveau Larousse illustré). Confer capitulaire2. 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 9. 

 

Forme dérivée du verbe \"capituler\"

 capituler

CAPITULER, verbe intransitif.  

A.—  Vieilli.  Convenir d'un accord, entrer en accommodement, négocier. Capituler avec quelqu'un : 

Ø 1. Aux États-Unis, l'opposition armée des provinces du sud n'a nullement jusqu'ici capitulé avec le Congrès.

ALFRED DE MUSSET, dans la Revue des Deux-Mondes,  1833, page 325. 

—  Régionalisme (Suisse) Capitulant,  adjectif masculin.  [En parlant des cantons suisses]  Qui fournit des soldats pour le service étranger (Confer Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842). Confer capitulation A 2 et capitulé II A. 

B.—  Dans le domaine militaire. 

1. Vieilli.  Engager des pourparlers sur les conditions de reddition. Le général Mack capitula avec le général Championnet, et conserva Naples (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Rome, Naples et Florence, tome 2, 1817, page 18 ). 

—  Locution proverbiale. Ville qui capitule est à demi rendue ou ville qui capitule, ville rendue. \" Quand on écoute des propositions, on est près de les accepter \" (Dictionnaire de l'Académie Française). 

—  Par métaphore. Capituler avec sa conscience. Opposer des motifs spécieux aux scrupules de sa conscience : 

Ø 2. Sa délicatesse l'empêche d'être bon marchand et de capituler avec sa conscience comme le commerce l'exige.

ALFRED DE VIGNY, Le Journal d'un poète,  1843, page 1195. 

2. emploi absolu.  Renoncer à toute résistance armée en s'avouant vaincu. Capituler sans conditions, sans discussion. À deux heures après midi la garnison de Mantoue ayant été rejetée, Provera capitula et posa les armes (EMMANUEL DIEUDONNÉ, COMTE DE LAS CASES, Le Mémorial de Sainte-Hélène, tome 1, 1823, page 566) : 

Ø 3. Il y a quatre jours que les Allemands qui tenaient Paris ont capitulé devant les Français.

CHARLES DE GAULLE, Mémoires de guerre,  1956, page 711. 

—  Par métaphore.  Abandonner, devant la force ou par raison, une attitude, une opinion intransigeantes. Faire capituler des créanciers (HONORÉ DE BALZAC, Eugénie Grandet,  1834, page 140 ). Capituler devant le Sénat (GEORGES CLEMENCEAU, L'Iniquité,  1899, page 266) : 

Ø 4. Du jour où l'Orient s'infiltra, le réalisme trouva en face de lui les exigences adverses de l'expression spirituelle. Il capitula tout d'abord sous le choc, puis rétablit progressivement son emprise.

RENÉ HUYGHE, Dialogue avec le visible,  1955, page 131. 

Remarque : 1. On rencontre dans la documentation le néologisme capitulade, substantif féminin (confer ERNEST PSICHARI, Le Voyage du centurion, 1914, page 18).  Action de capituler, lâcheté. 2. Le participe présent-adjectif verbal est attesté. Un moteur rachitique, cardiaque (...) tantôt hargneux et tantôt capitulant (ALEXANDRE ARNOUX, Rhône, mon fleuve, 1944, page 420). 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 191. 

 

CAPITULER, verbe intransitif.  

A.—  Vieilli.  Convenir d'un accord, entrer en accommodement, négocier. Capituler avec quelqu'un : 

Ø 1. Aux États-Unis, l'opposition armée des provinces du sud n'a nullement jusqu'ici capitulé avec le Congrès.

ALFRED DE MUSSET, dans la Revue des Deux-Mondes,  1833, page 325. 

—  Régionalisme (Suisse) Capitulant,  adjectif masculin.  [En parlant des cantons suisses]  Qui fournit des soldats pour le service étranger (Confer Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842). Confer capitulation A 2 et capitulé II A. 

B.—  Dans le domaine militaire. 

1. Vieilli.  Engager des pourparlers sur les conditions de reddition. Le général Mack capitula avec le général Championnet, et conserva Naples (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Rome, Naples et Florence, tome 2, 1817, page 18 ). 

—  Locution proverbiale. Ville qui capitule est à demi rendue ou ville qui capitule, ville rendue. \" Quand on écoute des propositions, on est près de les accepter \" (Dictionnaire de l'Académie Française). 

—  Par métaphore. Capituler avec sa conscience. Opposer des motifs spécieux aux scrupules de sa conscience : 

Ø 2. Sa délicatesse l'empêche d'être bon marchand et de capituler avec sa conscience comme le commerce l'exige.

ALFRED DE VIGNY, Le Journal d'un poète,  1843, page 1195. 

2. emploi absolu.  Renoncer à toute résistance armée en s'avouant vaincu. Capituler sans conditions, sans discussion. À deux heures après midi la garnison de Mantoue ayant été rejetée, Provera capitula et posa les armes (EMMANUEL DIEUDONNÉ, COMTE DE LAS CASES, Le Mémorial de Sainte-Hélène, tome 1, 1823, page 566) : 

Ø 3. Il y a quatre jours que les Allemands qui tenaient Paris ont capitulé devant les Français.

CHARLES DE GAULLE, Mémoires de guerre,  1956, page 711. 

—  Par métaphore.  Abandonner, devant la force ou par raison, une attitude, une opinion intransigeantes. Faire capituler des créanciers (HONORÉ DE BALZAC, Eugénie Grandet,  1834, page 140 ). Capituler devant le Sénat (GEORGES CLEMENCEAU, L'Iniquité,  1899, page 266) : 

Ø 4. Du jour où l'Orient s'infiltra, le réalisme trouva en face de lui les exigences adverses de l'expression spirituelle. Il capitula tout d'abord sous le choc, puis rétablit progressivement son emprise.

RENÉ HUYGHE, Dialogue avec le visible,  1955, page 131. 

Remarque : 1. On rencontre dans la documentation le néologisme capitulade, substantif féminin (confer ERNEST PSICHARI, Le Voyage du centurion, 1914, page 18).  Action de capituler, lâcheté. 2. Le participe présent-adjectif verbal est attesté. Un moteur rachitique, cardiaque (...) tantôt hargneux et tantôt capitulant (ALEXANDRE ARNOUX, Rhône, mon fleuve, 1944, page 420). 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 191. 

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